RDC: la société civile du Nord-Kivu plaide pour une durée courte de la force internationale

[Xinhua] La durée du mandat de la nouvelle force internationale dans la zone frontalière commune entre le Rwanda et la République Démocratique Congo (RDC) pour éradiquer les groupes de rebelles actifs dans l’Est de la RDC ne doit pas aller au-delà d’un trimestre, a déclaré le 17 juillet, Omar Kavota, vice-président de la société civile du Nord-Kivu, à Xinhua.

« Pour nous, la société civile du Nord-Kivu, la durée du mandat de cette nouvelle force pour traquer les rebelles du M23 et les Forces démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR) ne peut pas excéder un trimestre au maximum », a déclaré M. Omar Kavota.

Cette force est chargée de surveiller la frontière pour ne pas permettre à des troupes provenant du Rwanda qui continuent à causer l’insécurité en RDC. « Nous ne voulons pas que ce soit une force qui va durer une dizaine d’années dans notre région », a –t- il insisté.

L’idée de la mise en place d’une force internationale se produit suite aux accusations portées contre le Rwanda, selon un rapport du groupe d’experts des Nations Unies, sur son soutien à la rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu en RDC.

Le 15 juillet dernier, lors du 19ième sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba (l’Ethiopie), Joseph Kabila, président de la RDC et son homologue rwandais, Paul Kagame, se sont mis d’accord sur le déploiement d’une force internationale afin de neutraliser les rebelles dans l’Est de la RDC.

Xinhua

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