Le week-end dernier au Palais de la Nation le groupe consultatif national examine avec Joseph Kabila la situation dans l’Est

[Le Potentiel] Un Groupe consultatif national, structure informelle composée de plus de 80 personnalités politique (Majoritéet Opposition), a été mis en place pour examiner en profondeur la situation qui prévaut dans l’Est de la RDC. Samedi, le groupe s’est réuni autour  du chef de l’Etat. Une réunion qui s’est soldée par une série de recommandations en rapport avec la situation sécuritaire prévalant dans l’Est de la RDC.

Le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a réuni le samedi 4 août 2012 au Palais de la Nation le Groupe consultatif national sur la situation dans l’Est de la RDC, cette structure informelle qui réunit plus de 80 personnalités politico-administratives du pays, recrutés aussi bien dans les institutions que dans l’Opposition.

En agissant ainsi, le président de la République est animé certainement du souci de fédérer toutes les énergies sur le plan national en vue de faire face à la situation de guerre qui prévaut depuis quelques mois dans la partie Est de la RDC.

Plusieurs recommandations tant sur les plans diplomatique, politique que militaire ont été formulées au terme  de cette première réunion du Groupe consultatif national, présidée par Joseph Kabila.

Pas un mot cependant à la presse  quant aux grandes décisions du Groupe. Selon l’honorable Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, porte-parole du Groupe consultatif,étant donné que «le pays est en pleine guerre», ce n’est donc pas le moment de divulguer ces différentes recommandations qui sont d’ordre stratégique. Il a néanmoins fait remarquer qu’il revenait à présent aux institutions de la République et au peuple congolais tout entier de mettre en œuvre ces recommandations.

Aubin Minaku a ensuite indiqué que la RDC subit une agression de la part du Rwanda, dans la mesure où ce pays soutient militairement les insurgés du M23.

Face donc à cette «situation grave», a-t-il poursuivi, il était normal que le président de la République, garant de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, puisse consulter toutes les couches de la population, tant au niveau des institutions qu’à celui des confessions religieuses, des chefs coutumiers et de la Société civile.

Cela, a-t-il dit, rentre dans la droite ligne de l’agir du président de la République depuis janvier 2001, à savoir la coparticipation de tous, lorsqu’il est question d’intérêt  majeur de la République, en l’occurrence une guerre d’agression. C’est donc pour cette raison qu’il a été mis en place un Groupe consultatif  national dont la mission est de conseiller les institutions de la République,afin que dans un bref délai l’agression soit vaincue, a-t-il conclu.

Au cours de cette rencontre qui a porté sur diverses questions relatives à la situation sécuritaire dansl’Est du pays, le chef de l’Etat a donné des orientations précises aux  85 personnalités présentes à cette réunion en vue d’un bon déroulementde travaux, suivies des interventions du ministre de l’Intérieur, Sécurité,décentralisation et Affaires coutumières, Richard Muyej Mangez et de celui des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Raymond Tshibanda N’tunga Mulongo.

Les gouverneurs de provinces du Nord et du Sud-Kivu, Julien Paluku et Marcellin Cishambo, ont également fait des exposés devant l’assemblée, composée de membres de l’Assemblée nationale, du bureau du Sénat, du gouvernement central et des gouvernements provinciaux, du pouvoir judiciaire, du cabinet du chef de l’Etat, des services de défense et de sécurité, des confessions religieuses, des partis politiques, des chefs coutumiers, de la Société civile et d’autres personnalités  nationales, a précisé le porte-parole du Groupe, Aubin Minaku, président  de l’Assemblée nationale.

Le Potentiel

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A propos de l'auteur : Malou

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