Situation sécuritaire de la semaine du 14 au 20 janvier 2013

 

Bandundu

La situation est relativement calme dans cette province.

 

Bas-Congo

Matadi : Des taximen seuls contre leur association et la Mairie

 

Timide grève des chauffeurs de taxi de Matadi le lundi 14 janvier 2013 matin. Leurs revendications n’ont pas été précises. Tantôt, c’est l’augmentation de leur salaire parfois, la solidarité envers leurs camionneurs. Et, leur association ainsi que la mairie  ne reconnaissent pas cette grève.

Les habitants de Matadi ont eu de la peine pour se déplacer le matin du 14 janvier 2013. Les taxis se sont faits rares à Matadi. Les chauffeurs ont refusé de travailler. ‘’ Nous voulons que les propriétaires des taxis bénéficient de 5 jours de versement et que  le 6ème jour nous revienne’’, tempête Justin Samba. Le versement des chauffeurs de taxi journalier est de 25 000 FC (25$). Cependant, leur salaire est de 75 $. ‘’ Nous voulons être solidaire à nos collègues chauffeurs des poids lourds’’, explique pour sa part un autre chauffeur. Furieux, ils ont empêché certains chauffeurs de circuler.
Depuis une semaine, les camionneurs sont en grève. Ils réclament l’amélioration de leur salaire et leurs conditions de travail. Selon Bernard Masaka de l’Association des chauffeurs du Congo (Acco) ‘’ces raisons ne sont pas fondées et cette grève n’a pas respecté la procédure’’. ‘’ C’est une simple panique’’, pense Jean-Marc Nzeyidio, le maire.
D’autres chauffeurs boudent ce mouvement. ‘’ Ce sont des aventuriers. Qu’ils nous laissent travailler pour nourrir nos enfants’’, lance l’un d’entre eux. Les vitres de son véhicule ont été vandalisées par les grévistes.

Beaucoup avaient déjà repris le travail.

 

–  Les camionneurs arrêtent leur grève après avoir obtenu un salaire de 300 USD

Détails

 

Les conducteurs de camions poids lourd assurant le transport de marchandises sur la ligne Kinshasa-Matadi-boma et vice-versa ont mis fin samedi à leur grève entamée il y a douze jours après avoir trouvé un compromis notamment en ce qui concerne leurs salaires et les primes de voyage, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

En ce qui concerne le salaire de conducteurs (chauffeurs), le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, Bahati Lukuebo, a indiqué que leur  salaire minimum passe de 50.OO à 300 000 Francs congolais (soit d’environ 50 à 300 $US, tandis que celui  des  convoyeurs doit passer de 22 500 à 150 000 FC, soit de 25 à 166 $ US.

Toutefois, les conducteurs et les convoyeurs de camions poids lourd doivent  débuter des négociations avec leurs employeurs sous les auspices du gouvernement congolais dès le début de cette semaine. Une commission de suivi encadrera les négociations et veillera à l’exécution des mesures prises.

La commission de suivi est composée des représentants des ministères concernés notamment de l’Emploi, des Transports, de l’Intérieur et celui des Finances ainsi que des représentants des syndicats et ceux des employeurs.

« Cette commission sera chargée d’identifier ceux qui opèrent au-delà de la légalité de manière à ce que nous ayons un contrôle sur ce secteur vital. Tout est fait pour que la grève cesse et que le trafic reprenne normalement et que tous les patrons versent ce qu’ils doivent aux travailleurs. Au cas contraire, nous demanderons au ministère des Transports de leur retirer leurs permis de transport », a souligné le ministre Bahati Lukuebo.

Les transporteurs se disent satisfaits de ce début de solution. Le président du Syndicat de la Fédération des ouvriers du transport routiers du Congo, (FORC), André Tshikuji cité par Radio Okapi  a exprimé la satisfaction des transporteurs qui bénéficient pour la première fois d’un cadre de référence pour les salaires.

« Pour une fois, nous avons un salaire minimum de référence pour la rémunération de nos membres. Quand les négociations auront lieu devant le ministre du travail nous allons améliorer cet aspect », ajoute-t-il.

Les transporteurs voulaient franchir cette première étape avant d’entamer des négociations avec le patronat. « Nous avons l’engagement des employeurs. Pour le reste,  nous devons aller aux négociations. Nous avons levé la grève car on ne va pas négocier sous tension, en imposant un blocus », a expliqué le président du Syndicat de la Fédération des ouvriers du transport routiers du Congo.

Les concertations entre les transporteurs et leurs employeurs devraient débuteront le lundi 21 janvier. Elles se dérouleront en présence d’une commission mixte. Le syndicat du Forc se dit satisfait de la mise en place de ce cadre de concertation avec les employeurs. Les transporteurs routiers sont entrés en grève depuis le lundi 7 janvier, dénonçant les mauvaises conditions de travail.

Les premières négociations entamées, vendredi 11 janvier, entre le syndicat des transporteurs, les patrons des entreprises de transport et le ministre du Travail, Modeste Bahati Lukwebo, avaient échoué. Le gouvernement avait proposé 20 000 francs congolais (environ 20 dollars américains) au chauffeur et 10 000 (environ 10 dollars) au convoyeur par voyage comme prime. Mais les transporteurs avaient rejeté cette proposition, proposant le même montant mais par jour.

La grève des transporteurs a eu des conséquences sur le marché. Les activités de dédouanement sont restées paralysées aux ports de Matadi et Boma (Bas-Congo) durant tout le mouvement. Des sources concordantes ont parlé de plus de sept mille trois cents (7 300) conteneurs qui traînaient dans ces deux ports.

Les prix de plusieurs denrées alimentaires ont augmenté sur les marchés de plusieurs villes de la province du Bas-Congo. A Kinshasa, certains produits comme le pain se sont raréfiés.

Reprise d’activités à Matadi et Kinshasa

Après la fin dimanche 20 janvier de la grève des conducteurs des camions poids lourd, les activités reprennent timidement dans les entrepôts, les garages, au port international de Matadi ainsi qu’au port de Boma, dans la province du Bas-Congo, alors qu’à Kinshasa la capitale, les prix de certaines denrées alimentaires reviennent à la normal après une hausse constatée pendant la grève.

Mais certains vivres frais restent toujours surévalués. Les camionneurs ont repris le travail après douze jours de grèves. Ils ont obtenus une hausse de leurs salaires.  de 50 à 300 000 Francs congolais (soit d’environ 50 à 300 $US) pour les camionneurs et de 22 500 à 150 000 FC (soit 25 à 166 $ US) pour les convoyeurs.

Au marché Matadi Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula, un des coins principaux d’approvisionnement en produits venant du Bas-Congo, le traffic des camionneurs reprend timidement.

Des containers de 40 pieds chargés de maïs, de fufu, de farine de blé et de vivres frais arrivent de la ville de Matadi. L’un de ces camionneurs a souligné qu’il faut attendre encore deux jours pour que la circulation de ces gros véhicules revienne à la normale, le temps que les containers coincés à Matadi pendant ces douze jours de grève puissent être évacués.

Les prix de certains produits qui avaient grimpé avec le mouvement de grève reviennent aussi à la normale, confirme un vendeur de farine. Selon lui, le sac d de 50 kg qui se vendait à 62 0000 Franc Congolais (soit moins de 65$ US) pendant la grève, s’est vendu ce matin à 45 000 FC (soit 50$ US).

Economie : les activités douanières paralysées aux ports de Matadi et de Boma

Depuis onze jours déjà, les activités de dédouanement sont paralysées aux ports de Matadi et Boma dans la province du Bas-Congo suite à la grève des conducteurs des véhicules poids lourds exploitant la route Kinshasa-Matadi-Boma qui réclament l’amélioration  de leurs conditions de travail.

Selon des sources concordantes, plus de sept mille trois cents (7 300) conteneurs traînent dans ces deux ports en attendant leur  transport lié à lz présence des véhicules poids lourds.

Dans le même temps selon les agents de la Société congolaise des transports et ports (SCTP), cinq navires sont au mouillage non loin de ce port. Il s’agit de trois navires de vivres frais et deux navires de blés qui ne peuvent pas décharger leurs cargaisons à cause de l’encombrement du port.

Les mêmes sources citées par Okapi indiquent qu’il n’y a que de petites voitures qui sont dédouanées au port de Boma, mais les conteneurs ne sont pas déchargés.

A cause de cette situation, un navire des vivres frais a rebroussé chemin vendredi 18 janvier après avoir traîné longtemps au mouillage, avec comme conséquence une pénurie qui pourra se produire dans les prochains jours, non seulement à Boma et Matadi, mais aussi dans la capitale Kinshasa.

En dehors du train, ce sont les poids lourds qui acheminent les marchandises dédouanées aux ports de Boma et Matadi vers Kinshasa. Ces marchandises sont ensuite acheminées dans les autres villes du pays.

Face aux conséquences prévisibles, la Nouvelle société civile du Bas-Congo invite le gouvernement de la République à prendre «des mesures fortes car la situation économique de la province se détériore de jour en jour et la population en ressent déjà les effets».

«Les conséquences de cette grève sont énormes », a affirmé un expert en matière de dédouanement. Selon lui, les effets de cette grève seront ressentis même après la fin de la grève.

Les transporteurs routiers des véhicules poids lourds sont entrés en grève depuis le  lundi 7 janvier. Ils   dénoncent les mauvaises conditions de travail et exigent des augmentations des primes.

Les premières négociations entamées, vendredi 11 janvier entre le syndicat des transporteurs, les patrons des entreprises de transport et le ministre du Travail, Modeste Bahati Lukwebo, ont échoué.

Le gouvernement a proposé 20 000 francs congolais (environ 20 dollars américains) au chauffeur et 10 000 (environ 10 dollars) au convoyeur par voyage. Mais les transporteurs ont rejeté cette proposition, proposant le même montant mais par jour. D’autres négociations se tiennent actuellement à Kinshasa entre les parties en conflit.

 

Equateur

Dans la conférence de presse des Nations Unies du 23 janvier 2013, Madnodje Mounoubai, porte-parole de la Monusco, a fait savoir que plus de 2200 réfugiés centrafricains ont été identifiés par le Haut Commissariat pour les Réfugiés et la Commission Nationale pour les Réfugiés dans le district du  Nord-Ubangi en Equateur lors d’une mission conjointe du 3 au 19 janvier à Gbadolite et Mobayi-Mbongo.

Selon le Coordonnateur du RRSSJ/Equateur, Monsieur Gérard LILENGE, qui confirme cette information, la présence de ces réfugiés est une source d’insécurité pour la population de l’Equateur par le fait que certains d’entre eux portent des armes à feu.

Une autre mission onusienne rendue à Zongo du 9 au 11 janvier a rapporté la présence de réfugiés centrafricains dans des familles d’accueil. Ces réfugiés auraient refusé de se faire identifier pour éviter le payement des taxes auprès des services d’immigration.

Depuis quelques semaines plus de 5000 Centrafricains ont trouvé refuge en Equateur et dans la Province-Orientale.

 

Katanga

 

Radio Okapi

Déclenchée depuis le 9 janvier 2013, l’offensive des Forces armées de la RDC (FARDC) contre les positions des Maï-Maï du groupe Kata Katanga dans le territoire de Kasenga (Katanga) ont fait treize morts dont un militaire congolais. Des sources militaires de la région renseignent que ces combats auraient également fait des blessés dans le rang de l’armée congolaise.

Sur un autre front entre Kasomeno et Kilwa, les miliciens Maï-Maï auraient pillé un camion abandonné par les militaires. Pour l’instant, il est difficile de savoir si les assaillants ont également emporté les munitions laissées dans le camion.

Dans la même région, d’autres sources indiquent que les miliciens ont kidnappé un militaire. Mais ces informations ne sont pas encore confirmées par des sources officielles de la 6è région militaire.

Les responsables de la 6è région militaire affirment au moins avoir lancé l’offensive pour combattre les groupes Maï-Maï actifs dans plusieurs localités du Nord-Katanga.

Suite à cette insécurité, les habitants de cette partie de la province se sont réfugiés dans des localités lointaines.

Le 17 janvier 2013,  le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, avait appelé les habitants du Nord de sa province à convaincre les jeunes de quitter les groupes Maï-Maï.

Il avait accusé ces miliciens de commettre des exactions contre les populations civiles.

Interrogé par Radio Okapi sur cette situation, le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a pointé du doigt le groupe Maï-Maï de Gédéon ainsi que d’autres milices «qui se livrent à des actes de terrorisme, des tueries, des vols et des destructions méchantes».

Il avait indiqué que le gouvernement travaillait avec les autorités provinciales pour « éradiquer » ces groupes armés.

«A Kinshasa, nous allons prendre des dispositions pour renforcer des dispositifs déjà plantés par le gouvernement provincial», a-t-il assuré sans préciser la nature de ces dispositions.

Richard Muyej avait cependant dit que le gouvernement était prêt à dialoguer avec les groupes armés qui acceptent de déposer les armes. «Mais pour ceux qui résistent, nous les traquerons », avait-il menacé.

 

Nord-Kivu

Le 14 janvier 2013

 Radio Télévision Mishapi Voice TV

1.  Les habitants de Butembo étaient pris de panique hier; C’est suite à l’attaque des Maï-Maï qui ont délogé environ 400 détenus de la prison de Gakwangura et causant une évasion massive des détenus.  Ce lundi les habitants se sont réveillé dans le calme.

2.  Des cas de tracasserie deviennent monnaie courante dans le territoire de Nyiragongo occupé par le M23. C’est surtout dans la partie nord du territoire, dénonce l’Administrateur du Territoire Bokele Joy qui a présenté l’état de la situation humanitaire avec la quasi totalité des populations qui ont fuit la partie occupée. L’administrateur ajoute que la population dans ce territoire a passé les fêtes de fin d’année dans la méditation.

3.  Les six mille ménages déplacés de Mugunga 3 sont en rupture de stocks de nourriture. La dernière distribution d’il ya près de trois mois avait été pillée. Ils demandent aux humanitaires de leur venir en aide.

4.    La population de Goma se dit satisfaite du travail de la police. La

population estime que le banditisme est en baisse avec la présence des

policiers dans les avenues.

5. La société civile du Nord-Kivu pas d’accord avec le groupe parlementaire de l’opposition qui voudrait aller prendre part aux négociations à Kampala. Omar Kavota vice-président de la société civile invite les concernés à attendre le dialogue social qui sera organisé en interne sur les problèmes politiques internes.

6.  Le degré de nuisance des groupes armés dans le Masisi est en baisse. C’est grâce au déploiement des FARDC dans différents coins, estime le chef de cité de Masisi.

7.  Plus de 4.600 ménages ont bénéficié des vivres et non vivres dan la zone de Masisi. Il s’agit d’une assistance du speaker CICR Thomas Glass> ce dernier déplore les conditions difficiles d’accès aux zones et demande aux autorités de pouvoir s’y investir.

8.  La situation économique de Walikalé est précaire depuis les années 1982 et la population n’a pas profité des activités minières de son territoire. Déclaration du coordonnateur du Bureau d’Etude pour le Développement  de Walikale(BEDEWA). L’exploitation minières se fait illégalement sans respect des normes et il n’ya pas d’activités dans les grades agglomération qui puissent encadrer les jeunes, déplore-t-il. Conséquences : Les jeunes n’hésitent pas à rejoindre les groupes armés.

 

Radio Kivu I

1.   Les pêcheurs du lac Kivu se disent préoccupés des tracasseries dont ils sont victimes dans leurs opérations de pêches nocturnes. Selon eux, les marins leur exigent jusqu’à  150 dollars pour récupérer les filets ravis. Selon les mêmes pêcheurs, certains de leurs collègues  qui sont allé réclamer leurs filets sont retenus depuis 4 jours.

2.  A Goma, au quartier Kasika la population se plaint des  tracasseries. Des hommes armés et en uniformes militaires qui se terrent dans des coins, ravissent des biens personnels des passants. Ils sont tantôt en uniformes militaires, tantôt en tenue civile. La société civile de Béni demande l’évaluation des opérations Ruwenzori  trois ans après le lancement de ces opérations destinées à éradiquer les forces négatives, notamment les Adf nalu dans le Ruwenzori. Cette demande de la société civile tombe après des attaques menées par des hommes en arme le weekend dernier dans le territoire de Béni. Après 3 ans d’opérations, il est inconcevable que la population ne puisse pas accéder à ses champs, que des cas des viols des femmes continuent à être enregistrés. Cela c’est sans compter les pillages dans les villages et l’enlèvement des personnes par des hommes armés.

3.  La population demande le renforcement de la police dans ce quartier            Kasika et trois paillotes. Réagissant à l’évasion  des détenus hier soir à la prison centrale de Kakwangura à Butembo, la société civile coordination du Nord-Kivu, par le biais de son vice-président; Omar Kavota,  se dit scandalisée par cette évasion. Elle condamne la passivité des Fardc et la police qui n’ont pas empêché cette aventure. Cela laisse penser à une complicité de la part des Fardc qui les escortaient, indique Omar Kavota. Pour la société civile, cette évasion a des implications sur la sécurité dans la ville.

Radio télévision communautaire tayna, RTCT

Eugénie Mubake et Bernadette Muongo ne pourront plus siéger au comité directeur des femmes du Nord-Kivu. Elles ont été exclues samedi dernier  par leurs paires femmes membres de ce comité. Ces deux femmes siègent aux négociations de Kampala pour le compte du M23 sans mandat de leur comité.

 

 

Radio Télévision Nationale Congolaise, Rtnc Goma

Sensibiliser les troupes FARDC sur leur devoir civique et patriotique, voilà ce qui a fait l’objet d’un atelier d’un jour à Bobandana-Minova. C’est ce à quoi s’est attelé  le General Mulubi Commandant du Service civique et patriotique accompagné de  huit formateurs.  Au cours de l’atelier les formateurs ont insisté sur la bonne cohabitation avec la population dont les militaires sont l’émanation.

Radio okapi antenne de Goma

1.  Plus de 500 combattants de l’Alliance Patriotique pour un Congo Libre et Souverain, APCLS sont regroupés depuis quelques semaines déjà à Kitshanga. C’est à plus de 100 kms au Nord-ouest de Goma en territoire de Masisi. Des sources militaires dans la région indiquent qu’il s’agit d’une première vague d’un millier de combattants APCLS attendus pour leur intégration au sein des rangs des FARDC. Les sources proches de cette milice locale disent plutôt que ces combattants auraient été déployés dans ce secteur, depuis le mois d’août dernier, pour contrecarrer une éventuelle avancée du M23 en secteur de Masisi. La société civile locale dit craindre que la présence de ces miliciens affecte négativement la sécurité dans cette zone.

2.  376 munitions ont été détruites ce lundi par l’équipe de neutralisation et destruction des explosifs de MECHEM à Mubambiro. C’est sur l’axe Sake-Goma. Il s’agit des roquettes, des mortiers, des grenades ainsi que d’autres types de cartouches. Ce stock important de munitions a été collecté autour de l’aéroport de Goma, des camps militaires, camps des policier par l’agence des Nations Unies en charge de la lutte anti-mines, UNMAC, avec ses partenaires. C’était pendant les opérations de nettoyage et de dépollution effectuées après les affrontements entre les FARDC et le M23 dans la ville de Goma en Novembre dernier. Plus de 2.400 munitions ont été détruites par MECHEM depuis le mois de Décembre dernier.

 

Le 15 janvier 2013

 

« Défendre l’intégrité du territoire national et sécuriser la population » : C’est en tout cas les deux messages clés de la délégation du Ministère de la défense en mission au Nord-Kivu. Le Colonel Jean Daniel BATABOMBI, Chargé de sensibilisation et moralisation des troupes, a lancé cet appel aux hommes des troupes de l’unité de réaction rapide. C’était au cours d’une première parade militaire de l’année 2013, organisée en faveur de cette unité ce mardi au camp Katindo de Goma. C’était aussi une occasion de remonter le moral des hommes des troupes après les événements de Novembre dernier

 

Le 16 janvier 2013

Radio Télévision Nationale Congolaise, Rtnc Goma

1.  Les congolais se rappellent de l’assassinat, il ya 12 ans du troisième président de la République. A Goma cette commémoration va se passer dans la méditation ce mercredi. Demain jeudi il est prévu un culte œcuménique qui sera organisé au Gouvernorat à 13 heures locales.

Radio Okapi antenne de Goma

Plus de 90 évadés de la prison de Kakwangura à Butembo ont été rattrapés ces deux derniers jours, indique ce mardi matin le commandant urbain de la police. Cela 48 heures après leur évasion massive de cette maison carcérale. Le colonel Blaise Dimundu précise que,  parmi les rattrapés figurent 14 combattants Maï- Maï.

African Press Organization

Du 3 décembre 2012 à ce jour, 95 cas de violences sexuelles ont été recensés par Médecins Sans Frontières  au camp des déplacés de Mugunga. C’est en moyenne 6 cas par jour  de violences sexuelles qui sont pris en charge par le MSF. Selon Thiery Gofo de MSF la sécurité des déplacés n’est pas satisfaisante  avec la présence  renforcée des militaires et groupes armés autour des camps. D’autres viols se commettent à l’intérieur du camp où les abuseurs trouent les bâches qui font des abris des déplacés, ajoute Marie Jacob, psychologue de MSF. L’impunité des auteurs des viols et la peur des représailles des victimes qui refusent de porter plainte encouragent ces abus. Les victimes sont souvent surprises lors de leurs déplacements dans la forêt à la recherche du bois et de quoi se nourrir. C’est depuis la fin de novembre 2012 que le MSF intervient dans les camps de déplacés à Mugunga, Bulengo et lac vert une dizaine de kilomètres Au Sud-ouest de Goma

Radio Télévision Mishapi Voice TV

1.  Insécurité à Goma, un nouveau cas de fusillade a eu lieu à Majengo la nuit de mardi à mercredi. Dorika Sebinenwa fille âgée de 10 ans a été tuée par des hommes en uniforme  lors d’une attaque dans une boutique aux environs de 20 heures locales. La population demande qu’un poste de police soit implanté dans ce quartier.

Radio Okapi Goma

1. Cela fait trois jours que les quartiers Mabanga , Birere, Virunga et une partie de la ville manquent d’eau. La population se rend au lac avec la majorité des enfants. La population demande que les autorités prennent leur responsabilité pour éviter  ainsi des cas de noyades.

2.  Nord-Kivu, territoire de Béni: Au moins cinq villages du groupement Bambuba Kisiki se vident de leurs habitants depuis la semaine dernière. Il s’agit des villages Kiravo, Makutano, Kakwavia, Katwa et Mambelenga. C’est à une trentaine de Km au Nord-Est de Oicha, chef-lieu du territoire. La plupart de ces villages sont dans le voisinage de la Province orientale. En cause, les exactions perpétrées par un groupe d’hommes armés dans ce secteur.

3.  Au Nord-Kivu : Un groupe milicien dirigé par un certain Kigingi, insécurise, depuis le mois de décembre dernier les populations civiles dans plusieurs villages de la localité Kishonja. C’est à une soixantaine de Km à l’Ouest de Goma en groupement Mupfuni/Kibabi, territoire de Masisi. Selon certains notables de cette contrée, ce groupe milice basé dans les environs de Runigi ont déjà mené une dizaine d’incursions dans les villages de cette localité. Au moins 13 personnes ont été tabassées et blessées gravement par ces bandits armés. 7 femmes auraient été violées. Les victimes sont obligées de verser une rançon chaque fois qu’elles sont visitées. Ainsi  environ mille dollars américains, des animaux domestiques et autres biens de valeur ont été emportés par les combattants de cette milice, selon ces notables. Les habitants demandent l’intervention du gouvernement.

Le 17 janvier 2013

Les notabilités Hunde, Nyanga, Tembo, Hutu se sont rencontrées à Katoyi , à  Masisi, hier.  Etaient représentés les délégués des groupes armés, APCLS, NYATURA…actifs  dans le Masisi. Ces groupes armés se sont convertis en mouvements d’actions pour la paix et demandent la cessation des hostilités ; Ils disent également NON à la balkanisation de la RDC. L’APCLS s’engage à accepter les autres communautés

 

Province-Orientale

 

Plus de 2000 Centrafricains se sont refugiés dans cette Province selon les Nations-Unies.

 

 

Sud-Kivu

 

Le 14 janvier 2013

Radio Okapi Bukavu

 

La section DD3R de la MONUSCO/Bukavu annonce avoir rapatrié au Rwanda, au cours de  la période du 05 au 11 janvier, un total de  22 ex combattants  des FDLR et une soixantaine de leurs dépendants.  En même temps, 16 civils ont été remis au HCR pour leur rapatriement.

3-  Deux villages du groupement de Mulamba dans le territoire de Walungu sont sous occupation des Raia Mutomboki depuis hier. Il s’agit de Busoro et Lukidi. Selon des sources contactées sur place, ces Raia Mutomboki sont commandés par un certain Maheshe et sont venus de Kibandamangobo sur la route de Kigulube dans Shabunda. Leur intention serait de prendre les localités de Kabogoza et Luntukulu. L’autorité territoriale dit ne pas être au courant de cette information. Du côté de la 10è RM, on promet de s’informer davantage.

4-  Les activistes des droits de l’homme de Nyabibwe dénoncent les tracasseries militaires dont sont victimes certains civils. Les militaires positionnés dans cette région arrêtent des civils et les gardent dans leurs cachots pendant plusieurs jours. Le dernier cas en date selon nos sources remonte à hier. Une personne est restée 4 jours dans un cachot militaire pour une dette d’argent envers son voisin. Contacté à ce sujet, le commandement des FARDC sur place rejette ces allégations qu’il juge mensongères.

Radio Maendeleo

Le 15 janvier 2013

  1. Le docteur Denis Mukwege médecin directeur de l’hôpital de Panzi est arrivé hier lundi à Bukavu après deux mois et 19 jours d’exil loin de ses patientes de l’hôpital de Panzi. Il a été accueilli avec faste à l’aéroport de Kavumu par les membres du gouvernement provincial du Sud Kivu, les autorités onusiennes et toute une marée humaine. Dans son discours le docteur Mukwege a insisté pour le retour de la paix dans l’est de la RDC, qu’il est grand temps de bannir l’insécurité sur toute l’étendue du pays et se dit prêt à pardonner a tous ceux qui ont attenté à sa vie.

 

  1. A Fizi, l’appel du chef de l’Etat à une mobilisation générale produit des effets, les Mai Mai Alleluia-Yakutumba  se disent prêt à combattre les M23 auprès des FARDC pour rétablir la paix dans l’est de la RDC. Le président national du parti d’Action et de la Reconstruction du Congo force armée Alleluia Yakutumba l’a déclaré hier lundi à Radio Maendeleo. Raphael Looba lance un appel à tous ses membres pour collaborer avec les FARDC.

 

  1. A Fizi, le bureau de la société civile déplore la fermeture du bureau du HCR à Baraka. Depuis le début de cette année, la position de la société civile s’explique par le fait qu’un nombre important de réfugiés qui sont en Tanzanie sont les natifs du territoire de Fizi. Aussi le HCR n’a pas encore achevé l’exécution de certains projets d’autonomisation communautaire dans ce territoire.

 

Radio Vision Shala

 

L’inspecteur général de la PNC le General Mudekereza a séjourné à Bukavu depuis ce lundi 14 janvier. Il est venu installer le chef d’antenne de L’Inspection Générale à Bukavu le colonel Valentin Lubaro qui va représenter l’Inspection Général de la PNC au Sud Kivu. Il faudrait faire la distinction entre l’Inspection Générale qui contrôle la police et le Commissaire Général qui commande la police.

Radio Okapi Bukavu

1. Une personne a été  tuée et  d’autres emportées par les assaillants   après les avoir fortement tabassées lors d’une attaque dans le village de Miti en territoire de Kabare .Une maison a aussi été brûlée pendant cette scène de violence  signalée dans la nuit de dimanche 13 janvier au lundi, 14 janvier 2013 . Selon un des rescapés  recueilli par la police à Kavumu,  l’attaque est survenue vers deux heures du matin quand un groupe d’habitants  dont   des pygmées  ont attaqué le  domicile  de la victime  qu’ils accusaient de sorcellerie.

 

2.Des coupeurs de route ont abattu ce lundi, 14 janvier 2013 un homme d’affaires, à 30 km de Nyabibwe en territoire de Kalehe. La victime se rendait à Goma  par moto. Selon l’administrateur du territoire de Kalehe, les assaillants ont pris sur la victime et les  autres personnes avec qui il était, plus de  douze mille dollars américains. La victime a tenté de résister lorsque les assaillants lui ont tiré  des balles dans les pieds avant de lui en loger d’autres  dans la poitrine.

 

3.Un  voleur a été abattu par une balle tirée sur lui par un de ses collègues alors qu’il fuyait  derrière eux, juste après une tentative de vol chez un habitant.  Ces faits ont eu lieu à Kabare au village de Karambi en groupement de  Cirunga, dimanche  vers une heure du matin. La victime  a été confondue avec le propriétaire de la maison comme il était derrière ses pairs  voleurs à main armée qui l’ont abattu sur place.  La victime a été identifiée  par la population au lever du jour.

4. Plus de  mille deux cent cinquante ménages de déplacés  reçoivent depuis hier lundi  une assistance humanitaire en non vivres  de la part de l’ONG CEDERI Kipututu en partenariat avec l’ONG OXFAM NOVIB. La distribution  a eu lieu à Bweremana près de Minova. Chaque ménage a reçu des  effets  tels que casserole,  bidon, bassin, houe, couverture, nattes et bâche. L’information nous a été offerte par le coordonnateur  de l’ONG locale  CEDERI.

5.Les  affrontements  entre Raia Mutomboki  et éléments FARDC  ont été signalés dès  ce lundi matin à Maziba et Luntukulu, en groupement de Mulamba à 3 heures de marche de Nzibira, dans le  territoire de  Walungu. Les assaillants ont brulé le camp des FARDC dans cette localité  mais, les FARDC se sont mis à les repousser. Selon la société civile, la population de Luntukulu prise de panique  est en fuite vers Mulamba  . Selon des sources indépendantes, les Raia Mutomboki étaient en provenance de Chulwe-Lubimbe. Ils ont contourné l’axe Chulwe –Kishadu – Nzibira passant  par les forêts et collines de Busolo   pour attaquer la position des FARDC à Maziba.  Aucun bilan de ces combats n’était jusque là disponible. Cependant, selon des sources militaires les affrontement entre ces deux  camps le week-end dernier  à Chulwe, en territoire de Kabare ont fait  8 morts et 2 armes récupérées  du côté des Raias Mutomboki et  3 morts du côté des FARDC.

 

 

Radio Okapi Bukavu

Le 16 janvier 2013

1.   Environ 500 officiers et sous officiers des FARDC de la 8ème  région militaire ont été invités hier au respect de la hiérarchie militaire, à la protection des civils et à l’éducation civique par le Général de brigade Mulubi bin Muhemedi, chargé de l’éducation civique et action sociale au sein des FARDC. C’était au centre de la pastorale de Bweremana près de Minova. Le général Mulubi a transmis aussi le message du chef de l’Etat en rapport avec le comportement des FARDC lors de l’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23.Selon notre confrère de Radio Bobandana , les officiers ont promis de s’inscrire dans cette logique qui cadre avec l’esprit patriotique.

2.  Les localités de Chulwe, de Kishadu et Mwegwerera en groupement de Luhago à l’extrem ité  Sud-ouest du territoire de Kabare à la limite avec  le territoire de Walungu  sont vidées de leurs habitants. Ces derniers ont fui les récents  combats  entre les FARDC et la coalition des Raias Mutomboki avec les autres groupes Maï-Maï actifs dans la région. Les habitants ont fui vers les localités de Kachuba, d’autres vers le territoire de Walungu, les autres enfin dans la forêt ou ils sont toujours  victimes des pillages des hommes armés.  Entre-temps, selon les autorités locales, toutes les activités  socioéconomiques  restent  paralysées. Les écoles, les  centres de santé et les marchés ne fonctionnent plus à Chulwe ni à Kishadu et encore moins à Mwegwera le chef-lieu du groupement de Luhago en chefferie de Nindja.

3.  Le calme est revenu à Matili, 30 km au sud de Shabunda –centre après la panique qui y a régné. Cette panique était due à l’annonce   de l’arrivée des Raia Mutomboki. La panique a monté d’un cran et la population a fui dans la brousse après des tirs en l’air faits par un militaire. Avec ces tirs, les autres militaires ont cru à l’arrivée  effective des  Raia Mutomboki et ont répliqué par des rafales. Des sources des activistes de droits de l’homme à Shabunda, on apprend que le militaire fautif a été arrêté et  amené à Shabunda -centre.

4. Les Nations Unies promettent de travailler avec le gouvernement de la RDC pour rétablir la paix dans l’est du territoire congolais. Déclaration de Roger Meece représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC dès son arrivée hier mercredi  Bukavu, après son entretien avec le gouverneur de la province du Sud Kivu Marcellin Cishambo Ruhoya a sa résidence de Nyofu. La situation sécuritaire qui prévaut ces jours-ci dans les provinces du Nord et du Sud Kivu préoccupe au plus haut niveau l’ONU. L’envoyé special de Ban Ki Moon a indiqué que la MONUSCO est déterminée à travailler avec le gouvernement de la RDC en vue du maintien de la paix sur toute l’étendue du territoire national, en particulier dans l’est en proie aujourd’hui à un regain d’insécurité. Roger Meece a par ailleurs encouragé les pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23.

6. en territoire de Fizi dans la cité de Baraka la population réclame la sécurité. Elle dénonce les cambriolages et les pillages dont elle est victime chaque nuit par des hommes en uniformes. Selon un député provincial élu de Fizi, ces assaillants  opèrent  la nuit dans toute quiétude et arrivent dans la cité de Baraka avec des véhicules pour transporter leur butin. La société civile pointe du doit les FARDC. Contacté, le commandant d la 10éme  région militaire Sud-Kivu dit n’être pas au courant de cette situation. Il indique qu’une enquête sera diligentée pour élucider cette situation. Il demande par ailleurs à la population de dénoncer.

7- Les éléments du groupe armé Yakutumba continuent  d’arriver au centre du territoire de Fizi dans le but de rejoindre les rangs de FARDC,  annonce le député provincial Ngoma  Haliyamtu Jean-Marie sur place à Fizi. Cet élu de Fizi dénonce le manque d’une structure d’accueil pour ces éléments du groupe armé qui se sont  décidés de quitter la brousse. Ce dernier craint que ces Mai-Mai ne retournent sur leurs positions initiales par manque d’encadrement. Contacté à ce sujet,  le commandant de la 10ème région militaire le général Masunzu a affirmé que les moyens sont disponibles et en route vers Fizi. Un centre de regroupement sera implanté dans deux cites Sebele et Kananda pour l’identification des combattants a confirmé  Pacifique Masunzu, commandant de la 10ème région militaire.

 

Le 17 janvier 2013

 

Radio Neno La Uzima

  1. Plus de 54000 déplacés de guerre vivant dans le camp environnant la zone de santé de Mweso sur l’axe Kitchanga à une centaine de kilomètres à l’ouest de Goma en territoire de Masisi viennent de passer 5 mois sans assistance humanitaire, à cause de la fermeture des activités des ONG humanitaires depuis le mois de septembre 2012.

2. Dans le territoire d’Uvira, depuis lundi les villages de Lugutu, Manana, Lulinga, Kasenyia et Kasheke dans les moyens-plateaux sont vidés de leurs populations. Ces dernières ont fui les affrontements entre les rebelles burundais FNL et le Mai Mai selon une source locale.

 

 

Radio Vision Shala

Un mort  et une position des FARDC brulée, c’est le bilan de l’affrontement qui a opposé les éléments des Raia Mutomboki aux militaires des FARDC dans la nuit de ce 15 au 16 janvier 2013 à Kigalama en territoire de Mwenga. Selon la société civile, noyau de Kigalama qui nous a livré cette information, la population s’est déplacée vers Isopo, Ngando et Balubula. Ce qui inquiète c’est que la population qui a fui les exactions des Raia Mutomboki à Walungu et à Shabunda,  la semaine dernière était concentrée à Kigalama qui a été malheureusement attaquée. Cette attaque les a poussée a fuir encore une fois. La société civile lance un cri d’alarme par rapport à la situation humanitaire de ces derniers.

 

Radio Okapi Bukavu

Éradiquer le recrutement des enfants dans les  forces et groupes armés. C’est l’objectif poursuivi par UEPN-DDR/ unité d’exécution du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion /  dans sa campagne « protection des enfants ». Cette campagne a été lancée le week-end dernier en territoire de Kalehe à Minova lors d’un séminaire-atelier organisé à l’intention des militaires de la 10ème Région militaire. Selon le responsable  de l’UEPN-DDR  Sud-Kivu, cette campagne entre dans le cadre des efforts du gouvernement pour  que les FARDC adoptent une conduite exemplaire  pour la professionnalisation de l’armée et la Réforme du Secteur de la Sécurité.

 

 

 

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