Situation sécuritaire de la semaine du 21 au 27 janvier 2013

 

Bandundu 

La situation sécuritaire est calme dans l’ensemble de la Province.

 

Bas-Congo

« Bas Congo : Le nouveau gouverneur du Bas Congo et son vice-gouverneur investis  »

Plus de supputation : l’ordonnance d’investiture du gouverneur et vice-gouverneur du Bas-Congo vient d’être publiée. Joseph Kabila l’a signée ce mardi 22 janvier 2013.

Jacques Mbadu et Atou Matubuana sont investis gouverneur et vice-gouverneur du Bas-Congo ; Jean Bamanisa et Pascal Mombi de la province orientale. L’ordonnance de leur investiture vient d’être lue à la Radio-télévision nationale congolaise. Ce qui met fin au suspens et à la crise qui a duré plus de trois et qui augurait un malaise dans la province.

Il faudrait noter que l’ex gouverneur ai Déo NKUSU avait favorisé la création d’une nouvelle coordination provinciale de la Société Civile au détriment de la coordination provinciale existante.

L’avènement de cette nouvelle équipe à la tête de la province dont la remise et reprise pourrait  probablement avoir lieu  ce jeudi 24 janvier 2013 serait certainement favorable à l’ancienne coordination provinciale déchue.

Equateur

Le Lundi 21 Janvier 2013, le P2 de la PNC a été agressé au Parquet par les jeunes « militants du MLC » parce qu’il voulait récupérer Mr WINA LOKONDO, Président de l’Association « Debout Equateur », qui avait été arrêté il y a de cela 4 jours. Entendu mais toujours détenu par la Police conformément aux prescrits de la loi. Il a été transféré au Parquet car le délai de  détention provisoire était largement dépassé sans cause.  Le Parquet s’est saisi du dossier, Mr WINA LOKONDO a ainsi été transféré dans l’amigo du Parquet. Le P2 trouvant que le dossier n’était pas clôturé à leur niveau, est allé au Parquet pour sortir Mr WINA LOKONDO de cet amigo et le ramener à la Police. Les Jeunes qui étaient devant le Parquet l’ont agressé au vu et au su de la Justice.

Il faut également signaler la présence au Nord de l’Equateur des Réfugiés Centrafricaines à Zongo, Mobayi et les villages environnants est une source d’insécurité pour la population locale. On affirme que quelques uns d’entre eux sont porteurs d’armes à feu.

 

Kasaï-Occidental

 

« Un conflit sanglant a éclaté dans le territoire de Luebo à Kaluebo entre deux communautés sœurs[1]. »

 

– Samedi 19 janvier 2013, alors que deux représentants des musulmans de Kakulu se rendaient à Luebo, l’un d’eux a été appréhendé par le chef Kabeya Mayi 1, passé à tabac puis transporté pour être déposé à la limite entre les localités Kabeya Mayi 1 et 2. La victime se trouverait actuellement à Kananga pour des soins appropriés

– Le jour même, la maison d’un chef de localité de Kabeya Mayi 1 résidant à Kabeya Mayi 2 a été attaquée et détruite par des ressortissants  de Kabeya Mayi 2 ;

– Lundi 21 Janvier 2013, en guise de représailles, Kabeya Mayi 1 attaque le poste de police pour extraire 1 de ses sujets et il s’en suit une fusillade entre les deux communautés.

 

Bilan : 7 morts dont deux femmes amputées de leurs deux mains par les assaillants de Kabeya Mayi 1 parce qu’elles semblaient invulnérables aux balles tirées sur elles, 100 cases incendiées selon Radio Okapi.

Les 40 policiers de faction dans la contrée se sont enfuis et leur chef un Colonel est injoignable.

Pour le moment, les gens de Kabeya Mayi 2 affutent leurs armes pour une réplique à Kabeya Mayi 1.

 

Une délégation conjointe Monusco, Gouvernorat de province et Société Civile du Kasai Occidental a séjourné du 22 au 26 Janvier 2013, dans le territoire de Luebo, Secteur de Luebo-Lulengele. En mission dans ce territoire  pour assurer la médiation entre les groupements  Bena Nsamba et Bakua Buisha, deux communautés sœurs en conflit depuis le 19 juin 2012, au sujet du contrôle du pouvoir coutumier.

          Pour rappel, c’est à la suite des affrontements entre ces deux communautés que le Chef MBOMBO MANGALA du groupement Bena Nsamba a été assassiné par le chef TSHIALUFU MUKUANDIANGA du groupement Bakua Buisha, le 19 Juin 2012. Depuis, les ressortissants de ce dernier groupement ont déserté leur village dans la crainte des représailles des Bena Nsamba.

 

Après tous les efforts de cette délégation la situation actuelle du conflit se décrit comme suit :

Le conflit est  dans sa phase de latence avec une note d’espoir car toutes les deux communautés souhaitent vivement le Pardon, la Réconciliation, la Réparation et la Reconstruction.

Les autorités politico-administratives doivent fortement s’impliquer dans la sensibilisation de ces communautés à la cohabitation pacifique, remettre de l’ordre dans le processus de reconnaissance de l’autorité traditionnelle désignée par la coutume et délimiter correctement les terres coutumières de chaque groupement après affranchissement selon la procédure.

Les services de sécurités ont été fortement mis en cause du fait des tracasseries qu’ils infligent aux habitants de ces communautés. Ces services doivent tendre vers la sécurité humaine et non la répression aveugle, les extorsions, arrestations arbitraires, corruptions, amendes transactionnelles exorbitantes et autres méfaits. Les habitants disent vivre la terreur avec ces services dans leurs villages.

 

Katanga

 

Radio Okapi

« 4 morts lors des affrontements entre Maï-Maï et policiers à Kasomena et Bukama. »

Des affrontements entre la police et des miliciens Maï-Maï à Kikondja dans le territoire de Bukama au Katanga ont fait, dimanche 27 janvier, quatre morts côté milicien. Tandis qu’un policier a été blessé lors d’autres accrochages entre les combattants Bakata Katanga et les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) à Kasomeno  dans le territoire de Kasenga. Un mouvement de la population locale vers la brousse et le village Kipemba a été signalé.
Vers 5 heures du matin (locales), quinze hommes ont encerclé la maison d’un commandant de la police afin de lui demander son arme et des minutions. Le policier a ouvert leur feu. Les assaillants se sont dispersés.

 

Leur départ a permis au commandant d’aller chercher du renfort. Une fois arrivés les autres policiers se sont mis à pourchasser ces combattants qui se réclament du groupe armé Bakata Katanga [qu’on coupe le Katanga].

Les affrontements ont duré plus de trente minutes. Un policier a été grièvement blessé. Pris de panique, les habitants de Kasomeno se sont terrés chez eux.

Le même jour  dans la chefferie Kinkondja, les Maï-Maï ont fait incursion  au village kitembo. Ils s’en sont pris à un policier qu’ils ont fracturé les bras. Une fois relâché, ce policier a alerté ses collègues. Après des combats, les miliciens se sont enfuis pour se refugier le long du lac Kisale.
Jusqu’à midi (heure locale), la situation était calme tant à Kasomeno qu’au village Kitembo.

 

 

Kinshasa

L’Avenir


« 
Dès ce matin. Lancement des travaux du Forum parlementaire de la CIRGL à Kinshasa. »

 

23/01/2013

Toutes les délégations, douze au total ont répondu à ce Forum qui se tient à Kinshasa la capitale de la RD Congo du 22 au 24 janvier 2013. Ce Forum parlementaire constitue la 3ème session ordinaire de l’Assemblée Plénière du Forum Parlementaire des Pays Membres de la CIRGL, et la 6ième Réunion du Comité Exécutif du Secrétariat Général, organisé en collaboration avec l’Association des Parlementaires Européens. Une première en raison des enjeux majeurs dans la Région des Grands Lacs confrontée à des conflits armés dont la paix et la sécurité se pose avec acuité dans cette partie de la Sous région.

Douze délégations sont représentées à cette grande messe où les Présidents des Chambres parlementaires des pays membres de la CIRGL vont siéger en séance plénière en vue de trouver les voies et moyens de la mise en application du Pacte de Nairobi. Ce dernier parle de la sécurité, la stabilité et le développement dans la Région des Grands Lacs. Le Sénateur Lola Kisanga, membre de ce Forum a accueilli les délégations de l’Aéroport International de NDjili puis au Beach Ngobila.

 Cependant, hier mardi 22 janvier, a eu lieu l’ouverture de la VIème Réunion du Comité Exécutif du Secrétariat Général du FP-CIRGL. L’honorable Onyango Kakoba, Chef de la délégation Ougandaise, a présidé les travaux. Les dits travaux se sont déroulés à huis clos dans la Salle de plénière du Sénat, mais centrés sur les préparatoires de la séance plénière qui va se tenir ce mercredi 23 janvier2013, dans la Salle des Congrès du Palais du Peuple.

 Xinhua

« RDC : De violents affrontements entre étudiants et policiers à l’Université pédagogique nationale de Kinshasa. »

23/01/2013

 

De violents affrontements se sont produits mardi soir entre les étudiants de l’Université pédagogique nationale (UPN) et les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), a affirmé un responsable de l’Association des étudiants de l’UPN.

Le premier bilan de ces affrontements fait un blessé et trois personnes portés disparus du coté des étudiants, a déclaré ce responsable.

« Les étudiants portés disparus sont respectivement deux de la faculté des Sciences économiques », a-t-il précisé.

Des étudiants de l’UPN ont confié à Xinhua que l’ancien Comité de Gestion utilise les non-étudiants pour semer des troubles au sein du campus universitaire afin de faire croire aux autorités compétentes qu’il bénéficie encore de la confiance des étudiants.

« Ils sont allés plus loin en déclarant que, les éléments de la Police nationale congolaise qui ont fait irruption dans le campus ont été envoyés par l’ancien Comité de Gestion pour brimer les étudiants qui voulaient manifester pour exiger l’intronisation du nouveau Comité de Gestion », a expliqué une étudiante de la faculté des Sciences d’Infirmière.

Ces affrontements ont perturbé le déroulement de cours à l’UPN.

 

Maniema

Forum des As

Par ailleurs, au Maniema plus de 50 000 personnes, soit environ 10 700 ménages, sont déplacées depuis décembre 2012 suite à une série d’affrontements entre les FARDC et les miliciens Raia Mutomboki dans le territoire de Punia. Pour  OCHA, ces personnes se sont déplacées principalement sur l’axe Punia – Kasese et d’autres se seraient dirigées dans le Territoire de Shabunda, dans la province voisine du Sud-Kivu. Selon des premières estimations, plus de 40% de personnes déplacées seraient arrivées dans la cité de Punia où des besoins en eau et en soins de santé ont été signalés.

 

D’après les sources locales, ces tensions entre l’armée et cette milice seraient liées à des exactions auxquelles les militaires auraient soumis la population en l’occurrence, des   travaux forcés, dans des zones d’exploitation minière. Avant ces récents évènements, le Maniema comptait plus de 85 000  déplacés internes, essentiellement en provenance du Sud-Kivu. Cette nouvelle vague risque d’augmenter la vulnérabilité dans  les communautés d’accueil vivant déjà dans une grande pauvreté, déplorent les humanitaires.

 

Nord-Kivu

 

Radio Télévision Mishapi Voice TV

En territoire de Beni, les efforts pour  retrouver les trois prêtres pris en otage par des inconnus il ya trois mois n’ont pas produit des fruits. La société civile se dit inquiète pour leur sort. Omar Kavota, son vice- président déplore la passivité des autorités. Pour rappel, treize civiles ont été également  kidnappés il ya quelques jours. Ils sont tous des cantonniers pris sur leur tronçon de travail ; L’un d’eux a été retrouvé mort et les autres sont toujours détenus.  Omar Kavota demande à cet effet l’évaluation des opérations Ruwenzori décidées pour traquer les groupes armés. Selon lui ces opérations n’ont pas abouti aux résultats escomptés et demande donc que les mécanismes de protection soient étudiés et qu’on cherche comment  retrouver les personnes kidnappées. Pour le Lieutenant Col Ngeleka porte parole des opérations Ruwenzori toutes les batteries  ont été mises en marche pour ce faire et un nouveau déploiement a été fait  pour obtenir la confiance de la population.

 

Radio okapi antenne de Goma

Le 21 janvier 2013

  • Au Nord-Kivu: Plus de  vingt mille déplacés vivant à Mpati,  environ 100 km au Nord-Ouest de Goma, en  territoire de  Masisi,  sont en proie à une grande famine depuis plus de trois mois. Et pour cause, le  pillage des champs par les différents groupes armés actifs dans la région et le manque des semences. Les responsables locaux crient à une assistance humanitaire urgente dans la région pour éviter ce qu’ils qualifient de catastrophe humanitaire. Ces déplacés  venus des différents villages des territoires de Masisi et Walikalé sont repartis dans  quatre sites. Il s’agit  de Kitso, Nyange, Bibwe et  Kivuye  tout autour de  la localité de  Mpati.
  • Trois chefs de localité ont été arrêtés et torturés par les FDLR à Bunama, en Groupement Itala pendant plus de 48 heures ce week-end. C’est dans la chefferie des Batangi, à plus de 100 kms au sud-ouest du chef lieu du Territoire de Lubero. Les victimes ont bénéficié samedi soir d’une liberté « provisoire » après une intervention des casques bleus de la Monusco, affirment des sources administratives à Luhofu.
  • Un commandant FDLR détient illégalement, depuis plus de 2mois, 5 babouins qui sont devenus source d’insécurité décriée par la population de Miriki, Une vingtaines de kilomètres à l’ouest de Kanyabayonga en territoire de Lubero. Selon les autorités administratives locales à Luhofu, ces babouins s’attaquent aux cultures et aux commerces des populations civiles, ils vont même jusqu’à s’attaquer et dénuder des femmes. Les victimes qui s’en prennent à ces cercopithèques sont arrêtées par les FDLRs, fouettées et soumises aux amandes allant de 50 à 100 dollars américains. Une instruction aurait été donnée de tuer toute personne qui oseraient abattre un de ces singes. La société civile locale plaide pour une intervention des autorités civiles et militaires en faveur de la sécurité de la population de Miriki.

 

Radio télévision nationale congolaise de Goma

  • S’imprégner de la situation sécuritaire, et vérifier l’état des routes voilà ce qui justifie la visite du gouverneur de province depuis hier à Béni.
  •  La société civile du Nord-Kivu dénonce la sur-taxation sadique des produits vivriers à laquelle s’adonnent les rebelles du M23 ; Celle-ci entraine la flambée des prix des produits sur le marché de Goma, déplore Etienne Kambale rapporteur adjoint à la coordination de la société civile du Nord-Kivu.

 

Province-Orientale

 

Forum des As

Environ 2 000 refugies Centrafricains  arrivés à Bondo(Uele)

Près de 400 ménages centrafricains soit 2 000 personnes seraient arrivées depuis près de trois semaines  dans des localités proches d’Ango (district du Bas -Uélé) dans la Province Orientale. A la base, L’insécurité consécutive à la rébellion dans leur pays. Une mission préliminaire de la Commission nationale pour les Réfugiés (CNR) est dans la zone depuis le 15 janvier pour évaluer la situation humanitaire de ces personnes, rapporte OCHA.

Cependant, la zone de Bondo, qui abritait déjà plus de 1 000 Centrafricains fuyant les exactions de la rébellion ougandaise de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) en 2012, est fortement enclavée, rendant difficile l’acheminement de l’assistance humanitaire. Près de 300 autres réfugiés centrafricains, dont des enfants, sont également arrivés dans la cité de Mobayi Mbongo dans la province voisine de l’Equateur.

 

Sud-Kivu

 

Renforcement des positions des Raiya Mutomboki dans  les territoires de Mwenga, Shaunda, Walungu…

  • Renforcement de la position du groupe armé Foka Mike à Ihembe, Tchindumbi (zone frontalière entre le territoire de Walungu et Kabare) en organisant des rapts sporadiques ;
  • La création d’une  « coalition des groupes armés ethnico-tribales » controversée car  beaucoup d’autres  groupes armés  ont réfuté leur appartenance à cette coalition.  Mr KAHASHA FOKA MIKE et Mr Gustave BAGAYAMUKWE se sont autoproclamés respectivement chef militaire et chef politique de cette coalition.
  • Affrontement dans la plaine impliquant les groupes armés congolais et étrangers (Alléluia ; Yakutumba , Fnl Fdlrs) ;
  • Forte concentration de milliers des Fdlrs à Burhinyi, (Kitwabaluzi) dans le territoire de Mwenga  vers le Sud. Pour les assister, les chefs de groupements et chefferies environnants  sont obligés de  collecter des vivres, non vivres, de l’argent auprès de la population de peur de voir leurs groupements ou chefferies attaquer et piller par ces derniers.
    •  Mauvaise gestion de la reddition du  groupe armé Maî-Maï Alléluia. Les troupes qui se trouvent à la porte d’Uvira  ne bénéficient d’aucun encadrement. Elles ne reçoivent  aucune ration alimentaire.  Ce qui fait craindre à la population d’éventuelles tracasseries et un climat d’insécurité et d’autres parts, ils risquent de retourner à leur ancienne vie dans la forêt.

Radio Maendeleo

  • Sept éléments fideles au Col dissident Foca Mike se sont rendus hier lundi avec armes et munitions à la 10ème  région militaire. Ces éléments indiquent qu’ils ont choisi d’intégrer l’armée loyaliste parce qu’ils veulent contribuer au processus de recherche de la paix en RDC en général et dans l’est en particulier. Ils disent provenir de la chefferie de Nindja dans le territoire de Kabare.
  • 200 nouvelles recrues au sein des FARDC ont été évacuées du centre Nyamuniuni à Kabare pour différents centre d’instruction.
  • Le braquage survenu récemment sur un canoë rapide sur le Lac Kivu suscite toujours des réactions face à cette situation, le commandant de la force navale de Bukavu invite les armateurs sur le Lac Kivu à plus de prudence tout en respectant les mesures de navigation de jour comme de nuit.

Radio Okapi Bukavu

  • En territoire de Fizi,  la sensibilisation des groupes armés Mai-Mai Yakutumba  a commencé le week-end dernier dans plusieurs axes.  Selon le porte-parole de ce mouvement,  Pacifique Mutiki, le gouvernement provincial  a mis à la disposition des responsables politiques de ce Mouvement le PARC-FAAL / Parti d’action et la Reconstruction du Congo force armée Alléluia, des moyens nécessaires leur permettant de sensibiliser les éléments Mai-Mai se trouvant dans la brousse pour rejoindre l’armée congolaise les FARDC.
  •  Retour au calme à Kalole et à Penemagu, deux localités situées à plus ou moins 145 km au Sud de Shabunda centre, après échange des tirs, la semaine passée, entre les populations de deux localités. Selon le président d’une ONG de droits de l’homme, à la base de ce conflit, le retour de Kinshasa du chef de la chefferie Wakabango I, qui voulait rappeler à Kalole son percepteur principal, originaire de Penemagu, dont cette population de Kalole ne voulait plus du tout. La PNC Kalole avait ravi à la population trois armes de guerre dont elle s’était servie, et le calme a  été restauré  dans ces localités.
  •  Le tribunal militaire de garnison d’Uvira siège en chambre foraine au centre du territoire de Mwenga. Les audiences ont débuté ce lundi matin dans la salle polyvalente de la chefferie de Basile. Au total 12 dossiers sont enrôlés dont 6 concernent le viol et 6 autres concernent les infractions militaires et des droits communs.  Ces infractions ont été commises en territoire de Mwenga. Ce lundi, 21 janvier 2013, le tribunal a procédé à l’identification des prévenus parmi lesquels un élément Mai-Mai et 1 civil, les autres sont des militaires des FARDC.  Ils sont  en détention  à la prison centrale d’Uvira depuis un an. A noter que  le tribunal militaire de garnison d’Uvira est appuyé par l’organisation internationale Association du Barreau Américain\ABA. Commencées ce lundi, les audiences prendront fin le 31 janvier prochain.

 

 

 

 


[1] Source : Services locaux de sécurité.

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