Reprise des violences et afflux des réfugiés aux portes de Goma

[France 24]

06/03/2013

Les affrontements ont repris dans la région du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Des accrochages entre l’armée et des milices armées, mais aussi entre des factions au sein même de ces groupes rebelles. Comme toujours, les civils sont les premières victimes de ces guerres de pouvoir. Des centaines de personnes affluent donc vers les camps de mission de l’ONU.

Aux alentours de Goma, la situation est confuse. Des combats entre deux factions rivales du Mouvement du 23 mars (M23) ont éclaté le mardi 26 février à Rutshuru révélant une guerre des chefs au sein du mouvement. Le groupe rebelle est en négociation avec le gouvernement congolais depuis le mois de décembre à Kampala pour trouver une issue au conflit dans l’est du pays. D’autres combats ont également eu lieu au sud de Goma, sans rapport avec les tensions au sein du M23. Des affrontements entre l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), une milice armée Maï-Maï dissidente, et l’armée congolaise ont fait plusieurs morts et blessés parmi les civils et entraînés le déplacement de 3 000 personnes selon la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo (Monusco).

La Monusco a déclaré être très inquiète pour les populations de la zone. Mardi 5 mars, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU a appelé le Conseil de sécurité à statuer sur l’envoi d’une brigade spéciale de 2 500 hommes pour la sécurisation du Nord-Kivu. J’ai pris en photo un rebelle du M23 en train de se rendre à la Monusco », Charly Kasereka est journaliste pour une radio locale à Goma. »

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