Situation sécuritaire de la semaine du 28 au 3 février

 

Bandundu 

La situation sécuritaire est calme dans l’ensemble de la Province.

 

Bas-Congo

Matadi : Contrôlés, les OPJ commencent à bien faire leur travail

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Dimanche 27 janvier 2013

 

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Grâce à l’appui logistique de la composante Redevabilité externe (RE) du Programme Redevabilité du Secteur de Sécurité et Réforme(SSAPR), les magistrats du parquet de grande instance de  Matadi ont repris le contrôle des Officiers de police judiciaire (OPJ). Le travail de ces derniers s’en ressent sur le terrain.

Une pile de procès verbaux (PV) orne un coin du bureau de Jean Kapita, procureur de la République au parquet de grande instance de Matadi. Ils portent le seing de Mukendi Bakadila, OPJ au commissariat de Nzanza. » Sur les quatre infractions relevées, deux sont correctement qualifiées », renseigne le procureur.

Dans ce secteur de la justice, un changement positif est perceptible depuis qu’en octobre 2012, les magistrats du parquet de grande instance ont renoué avec le contrôle des OPJ et leurs commissariats. Un mois plus tôt, la composante RE financée par le Département britannique pour le développement international (Dfid) a organisé un atelier à l’attention de ces magistrats. Il a porté sur : la loi organique de la police,la doctrine de la police de proximité,le contrôle du parquet sur la police judiciaire,la sécurité humaine et les techniques du contrôle du travail des OPJ par le parquet. A ce jour, deux contrôles ont été réalisés. » Nous voulons, pour l’intérêt de la population, qu’ils gardent la parfaite maîtrise de ces notions qu’ils connaissent déjà », a déclaré Germain Mvumbi, coordonnateur provincial de la composante RE. » Cet appui nous aide », avoue le procureur.

Depuis 2011, la Rd Congo a enclenché la réforme de sa police. Elle (la reforme) charrie le concept de « police de proximité », une nouvelle façon de faire de la police. Il s’agit : des principes régissant le travail de la police qui devient, à travers son organisation, son fonctionnement et son déploiement, plus proche et à l’écoute de la population.

80% des fautes

Depuis plus d’une année, le parquet ne contrôlait plus systématiquement le travail des OPJ et leurs commissariats. Pourtant, la circulaire du 16 mai 1970 relative à l’action de la police judiciaire dont le premier chapitre stipule : « Les OPJ, en vertu des codes de l’organisation et de la compétence judiciaires (article 6) et de la procédure pénale (articles 1 et 2), sont placés sous les ordres et la surveillance du ministère public ».

Malgré le prescrit de la loi, l’Etat congolais n’a plus réussi à doter les parquets de moyens conséquents. Du coup, à Matadi les magistrats ne contrôlaient plus que les cachots du 2415, le commissariat de la ville et celui des services spéciaux. Au fil du temps, l’apathie observée dans le chef du parquet a favorisé au niveau des OPJ maintes insuffisances. A savoir : la mauvaise tenue des registres, la qualification incorrecte des infractions, la fixation unilatérale des amendes de transaction, la détention illégale des personnes, le relâchement intempestif des criminels…

Cependant, les contrôles effectués par les magistrats soulagent. « Je qualifiais les infractions sans tenir compte des alinéas. C’est le cas, par exemple, avec les coups et blessures volontaires, les viols des mineures et des majeures. Maintenant, j’ai compris », se félicite Joseph Badikadila, sous-commissaire principal de police à Nzanza.

Cette amélioration de prestation des OPJ est aussi ressentie par la population. « J’ai assisté à l’audition de mon ami qui s’est chamaillé avec sa copine à Kitomesa. L’OPJ l’a libéré sans lui faire payer une amende », s’étonne de joie Dady Kitoko, un habitant de Nzanza.

Toutefois,le changement enregistré aujourd’hui n’est pas encore très significatif. ‘’ Ils commettent encore des fautes jusqu’à 80%’’, reconnaît une source judiciaire. Eu égard à cette « divulgation », le magistrat Mim Musongo assure :‘’Si on met à notre disposition toute la logistique, vous verrez que nous allons mieux les aider les OPJ ». « Nous continuerons à soutenir le parquet et nous programmerons d’autres formations pour les OPJ », garantie Germain Mvumbi.

 

Mercredi, 30 janvier 2013

Jacques Mbadu se ressaisit : Deo Nkusu lui transmettra le flambeau ce lundi

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Gouvernorat du Bas-Congo
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Jacques Mbadu, le gouverneur du Bas-Congo procédera demain à la remise et reprise avec Deo Nkusu, le gouverneur ai sortant. Il a été dissuadé.

C’est dans l’après-midi que la remise et reprise entre Jacques Mbadu et Deo Nkusu aura lieu à la résidence officielle du gouverneur au quartier ciné-palace. Selon une source, le nouveau gouverneur a été persuadé de procéder à la remise et reprise avec le gouverneur sortant avant de se rendre à Lubumbashi au Katanga. Il a auparavant donné mandat à Atou Matubuana, son vice-gouverneur.

Après la cérémonie,Jacques Mbadu rentrera à Kinshasa selon le programme du protocole d’Etat.

 

 

 

Kasaï-Occidental

 

Voici comment la Coordination du RRSSJ/Kasaï-Occidental présente la situation sécuritaire au Kasaï Occidental au courant de cette semaine:

 

  1. Arrestation par la Police Nationale Congolaise à Kananga, d’une bande de malfrats dits « Millionnaires », une organisation de malfaiteurs en réseau national au sein de laquelle, selon nos sources, ferait partie un Commissaire supérieur de la PNC. Cette bande de 20 personnes dont 5 femmes opère des vols à mains armées à travers la ville de Kananga. Ces malfrats ont été présentés au public par le Commissaire Provincial lors de la parade de la semaine et des recherches se poursuivent pour dénicher les autres membres dudit groupe.

 

  1. Résurgence du phénomène « Batumbula » dans le territoire de Mweka. Ces bandits tracassent la population, volent, violent et tuent de paisibles citoyens.

 

  1. Mardi 29/01/2013 : Début des audiences dans le procès de Madame BETU qui a été violentée par des militaires de l’Auditorat militaire de Kananga.

 

Pour la triste histoire, Mme et M. BETU ont eu des altercations qui ont conduit la femme à quitter le toit conjugal avec tous les biens de la maison pour retourner dans sa famille.

Non content, le mari a saisi l’auditorat militaire de Kananga qui a dépêché 2 militaires bien armés pour arrêter la femme. Ceux-ci se sont saisis de la femme qui sortait de la douche aux environs de 10 h et l’ont brutalisée et déshabillée totalement, avant de la mettre sur une moto pour l’amener à l’office du magistrat militaire instructeur du dossier. Une femme du quartier l’aurait couverte d’un essuie de bain malgré la résistance des militaires.

A ce jour, face à la gravité de ce scandale, le mari et les 2 militaires sont en détention tandis que le magistrat militaire purge une suspension.

 

  1. Mercredi 30/01/2012 : Les transporteurs Taxi-moto de Kananga
  • ont tenté de marcher pour protester contre l’insécurité et les violences dont ils sont victimes dans l’exercice de leur travail à travers la ville de Kananga et son hinterland.

 

Ces transporteurs dénoncent les vols organisés de motos par des bandes de voleurs, les violences dont ils sont victimes de la part de certains clients qui les agressent en des endroits isolés et peu fréquentés de la ville et son hinterland ainsi que les tracasseries policières permanentes (PCR), etc.

Il sied de noter que deux comités parallèles de cette association fonctionnent en informel et bien plus en rivalité sur la ville. Le RRSSJ les a invité à échanger pour approfondir la question afin de les aider à formuler une démarche appropriée face cette situation.

 

Fait à Kananga, le 02 Février 2013.

 

 

Katanga

 

Situation sécuritaire dans la partie  nord décrite par  Pascal Leya

Coordonnateur provincial RRSSJ / Katanga.

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  1. La Province du Katanga est actuellement confrontée à plusieurs problèmes notamment celui ayant trait à la sécurité des personnes et des biens ;
  2. La situation d’insécurité est généralement source de beaucoup de problèmes dont le déplacement massif de populations civiles des milieux ruraux vers des centres urbains et ses corolaires, notamment la recherche du mieux-être et la protection contre la tracasserie multiforme dans les milieux des campagnes ;
  3. Le principal axe de cette insécurité au Katanga se situe dans la partie nord de la province qui enregistre une éclosion progressive des groupes armés dont l’objectif principal est la survie à travers le pillage de ressources naturelles et tout ce qui peut être arraché indument à la paisible population rurale ;
  4. Le périmètre dénommé le Triangle de la mort qui est localisé à cheval entre les Territoires de Manono en District du Tanganyika ; et en ceux de Pweto et Mitwaba dans le District du Haut Katanga constitue un véritable goulot d’étranglement et base d’insécurité dans cette partie de la Province du Katanga ;
  5. Un des groupes armés opérant dans le Triangle de la mort est dirigé par le seigneur de guerre KYUNGU MUTANGA, alias Gédéon et sème panique et désolation au sein des populations civiles dans les localités de Kundelungu, Upemba et Bunkeya, pour ne citer que celles-là ;
  6. Un autre groupe armé s’appuie sur son leader TANDA IMENE qui se proclame comme pionnier des groupes armés prônant l’autodétermination ou la sécession de la Province du Katanga à travers le slogan kata Katanga, c’est-à-dire couper et détacher le Katanga du reste de la R.D. Congo. Assez récemment, le groupe précité a fait parler de lui en semant la panique dans les localités environnantes de Mitwaba et de Bunkeya.

 

  1. OBSERVATIONS.

–         Depuis son évasion de la prison de Kasapa dans la ville de Lubumbashi en juillet 2011, le seigneur de guerre Kyungu Mutanga alias Gédéon et ses lieutenants ont depuis lors regagné leur fief d’antan dans le Territoire de Mitwaba et sèment tristesse et désolation dans la population civile. Et régulièrement, ils sont en escarmouches contre des éléments des FARDC ;

–         L’activisme de ce groupe armé se focalise dans la localité de Mupanga, à une trentaine de kilomètres de Mitwaba où le seigneur de guerre Kyungu Mutanga, alias Gédéon règne en maitre absolu ;

–         Des hommes fidèles à Gédéon vivent da la rapine et contraignent des milliers de personnes à fuir de leurs milieux d’origine et à vivre dans des conditions  précaires. Pour leur part, les forces négatives  n’hésitent pas à trucider et à arracher par la force ce dont leur maitre Gédéon Kyungu Mutanga  a besoin pour la survie de son mouvement.

  1. EVALUATION.

–         Les différents groupes armés opérant dans la Province du Katanga n’auraient pas pour objectif principal la prise du pouvoir en place par les urnes mais bien de le déstabiliser en même temps que de faire entendre par les décideurs la voix et les  revendications de leur maitre, nous avons cité sieur Kyungu Mutanga, alias Gédéon ;

–         Guerroyer pendant des décennies au Katanga constitue un véritable frein au développement et à la consolidation de la paix.

  1. AVIS ET CONSIDERATIONS.

Vu ce qui précède, et sauf avis contraire,

–          il siérait d’entrevoir une solution politique et / ou militaire pour mettre fin au phénomène cyclique d’insécurité dans la partie nord de la Province du Katanga, à l’image des initiatives qui avaient été prises et appliquées par le gouvernement central face aux adeptes du Bundu Dia Kongo, en sigle BDK, dans le Bas-Congo et au groupe Enyele dans la Province de l’Equateur ;

–         Sitôt cette option réalisée, il serait mieux indiqué pour la Province du Katanga de se mettre à l’école de la culture de la paix ; à l’apprentissage des technique de la négociation ainsi qu’à la résolution pacifique des conflits en vue de l’édification et de la consolidation de la paix, moteur de développement.

Radi Okapi
 4 morts lors des affrontements entre Maï-Maï et policiers à Kasomena et Bukama

 

Des affrontements entre la police et des miliciens Maï-Maï à Kikondja dans le territoire de Bukama au Katanga ont fait, dimanche 27 janvier, quatre morts côté milicien. Tandis qu’un policier a été blessé lors d’autres accrochages entre les combattants Bakata Katanga et les éléments de la Police nationale congolaise (PNC) à Kasomeno  dans le territoire de Kasenga. Un mouvement de la population locale vers la brousse et le village Kipemba a été signalé.
Vers 5 heures du matin (locales), quinze hommes ont encerclé la maison d’un commandant de la police afin de lui demander son arme et des minutions. Le policier a ouvert leur feu. Les assaillants se sont dispersés.

 

Leur départ a permis au commandant d’aller chercher du renfort. Une fois arrivés les autres policiers se sont mis à pourchasser ces combattants qui se réclament du groupe armé Bakata Katanga [qu’on coupe le Katanga].

 

Les affrontements ont duré plus de trente minutes. Un policier a été grièvement blessé. Pris de panique, les habitants de Kasomeno se sont terrés chez eux.

 

Le même jour  dans la chefferie Kinkondja, les Maï-Maï ont fait incursion  au village kitembo. Ils s’en sont pris à un policier auqu’ils ont fracturé les bras. Une fois relâché, ce policier a alerté ses collègues. Après des combats, les miliciens se sont enfuis pour se refugier le long du lac Kisale.
Jusqu’à midi (heure locale), la situation était calme tant à Kasomeno qu’au village Kitembo.

 

Une partie du Nord-Katanga, vers les rives du lac Tanganika, souffre de l’activité de deux groupes armés : les Kata-Katanga, qui se veulent sécessionnistes, et les Maï-Maï Gédéon qui n’ont pas de cause à défendre, sinon celle du pillage.

 

La motivation du réveil de ces deux groupes armés serait d’ailleurs surtout pécuniaire, selon le porte-parole militaire de la force des Nations unies, la Monusco, le colonel Félix Basse : « Les Maï-Maï Gédéon et les Kata-Katanga ont commencé à étendre leur influence pour contrôler d’abord les sites miniers, parce qu’il faut aussi voir qu’il y a des implications économiques en premier surtout. »

 

Ces dernières semaines, les miliciens auraient subi des pertes face à l’armée régulière. La population est obligée de se déplacer, notamment dans la région de Pweto. Côté Nations unies, on regrette que les moyens soient limités. « Il faut reconnaître humblement qu’il n’y a pas une présence forte. Mais nous sommes là aux côtés des FARDC. Nous continuons à les appuyer, à leur fournir toute l’assistance dont ils ont besoin pour mettre un terme aux activités des Kata-Katanga et de Gédéon », assure le colonel Basse.

 

Médecins sans frontières a dû évacuer une partie de son personnel de la localité de Shamwana. L’ONG dénonce le fait que des miliciens empêchent la population de fuir les combats.

 

VOA

 

L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) se dit extrêmement alarmée par la situation désastreuse dans laquelle se trouvent les populations civiles au Katanga, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elles sont prises entre deux feux, les groupes armés affrontant les gouvernementaux dans cette partie du territoire congolais. Par dizaines de milliers, les civils ont fui les territoires de Malemba-Nkulu, Manono, Mitwaba et Pweto, au Nord et Centre/Katanga, pour échapper aux atrocités.
Victimes des pires sévices, terrifiés, les civils prennent refuge dans la brousse, dans les conditions les plus primitives, en pleine saison des pluies. En conséquence, le paludisme et les maladies respiratoires font des ravages.

Joint sur place, le Dr Thomas Mollet, médecin coordonnateur de MSF/ Hollande pour le Katanga, fait valoir que surtout dans le nord du Katanga, l’intensification des tensions entre les milices Maï-Maï et les détachements gouvernementaux se sont exacerbées durant les deux dernières semaines.

« On a des villages complètement vides et les gens vivent dans la brousse, ce qui est très dangereux pour eux, surtout à l’époque de la saison des pluies où le paludisme et les maladies respiratoires font énormément de dégâts dans ces populations déjà très fragiles » déclare le Dr Mollet.

Les séropositifs et tuberculeux perdent accès aux traitements. « Ces patients ont besoin de prendre leurs traitements de façon très régulière » rappelle le Dr Mollet.  Par ailleurs, la campagne de vaccination contre la rougeole a dû être interrompue.

« Ce que nous essayons de faire, c’est de faire en sorte que les centres de santé soient approvisionnés au maximum pour que ces personnes puissent, sans avoir des dizaines de kilomètres à marcher, accéder à ces soins » a poursuivi le Dr. Mollet.

« Nous appelons vraiment toutes les forces gouvernementales et les milices Maï-Maï, ou tous les belligérants quels qu’ils soient à respecter pleinement l’intégrité physique et morale de ces populations civiles qui sont déjà terriblement affectées par la maladie et par les épidémies » a conclu le médecin, qui était joint au Katanga.

 

 

 

 

Kinshasa

Jeune Afrique
Les parlements des Grands lacs condamnent le M23 et les FDLR

 

Lundi, 28 janvier 2013

 

À Kinshasa, les parlementaires de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL), réunis du 22 au 24 janvier, se sont accordés pour condamner l’action des groupes armés dans la région, principalement celle du M23 et des FDLR.

 

Parallèlement aux pourparlers difficiles entre le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) à Kampala, les délégués de douze parlements (RDC, RCA, Congo-Brazzaville, Angola, Zambie, Tanzanie, Kenya, Soudan, Soudan du Sud, Rwanda, Burundi et Ouganda) se sont donnés rendez-vous à Kinshasa pour se pencher sur « les problèmes qui préoccupent la région » : situation sécuritaire à l’est de la RDC et en Centrafrique, les négociations entre les deux Soudans et la persistance des violences sexuelles.
Après trois jours d’âpres discussions, les parlementaires de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) sont parvenus le 24 janvier à adopter une déclaration commune et trois résolutions. « Comme on pouvait s’en douter, le Rwanda a une fois de plus joué au parrain protecteur des rebelles du M23 », a lâché un membre de la délégation congolaise à la sortie de la salle de réunion. Une preuve de plus que « Kigali est bien derrière ce mouvement rebelle », a-t-il tranché. Mais, pour les représentants du parlement rwandais, il était inadmissible que le forum « se borne à ne condamner que le M23 » alors qu’il existe plusieurs autres groupes armés actifs dans la partie orientale de la RDC.

 

M23 et FDLR dans le même sac

 

Des tractations se sont donc poursuivies toute la soirée pour aboutir à la condamnation par tous des « violations graves des droits de l’homme et des règles de base du droit international humanitaire perpétrées à Goma et dans le Nord-Kivu par le mouvement rebelle M23, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et autres », invitant le Conseil de sécurité des Nations unies à « procéder dans le meilleur délai […] à la requalification du mandat de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco) afin de lui permettre d’imposer la paix en cas de nécessité ».

À en croire le secrétaire exécutif de la CIRGL, Ntumba Luamba, le Conseil de sécurité de l’ONU adoptera, « d’ici le mois de février », la résolution sur le déploiement d’une Force internationale neutre à l’est de la RDC. Autrement dit, « si le M23 refuse de s’inscrire dans la logique de paix et de réconciliation telle que fixée par les chefs d’État de la région, il sera considéré comme une force négative par la Force internationale neutre », a-t-il déclaré.

Les parlementaires de la région ont également demandé aux gouvernements de leurs pays respectifs de « poursuivre les efforts et actions en cours pour l’élimination totale des activités criminelles et terroristes de la LRA en République centrafricaine ». Un appel leur a été aussi lancé pour « combattre efficacement les violences sexuelles » dans la région.

 

RFI

Campagne de sensibilisation pour améliorer la sécurité routière en RDC

 

Lundi 28 janvier 2013

 

Les routes de la République démocratique du Congo (RDC) sont dangereuses. Les accidents font des milliers de victimes chaque année. Pour améliorer la situation, le ministère des Transports a lancé le 26 janvier une campagne de sensibilisation à destination de tous les usagers de la route. Conducteurs, piétons, policiers et agents affectés au service du permis de conduire, tout le monde est concerné.

 

C’est une campagne de sensibilisation que l’on voudrait intense. L’objectif est de mettre fin à l’anarchie qui existe actuellement dans les secteurs des transports. « Notre pays a connu un pic en 2007 avec 20 183 morts, rappelle Justin Kalumba Mwana Ngongo, le ministre des Transports. Sur une année c’est beaucoup. En 2012, nous avons enregistré 444 morts, uniquement dans la ville de Kinshasa. »

 

Les autorités envisagent alors de renforcer les conditions d’obtention du permis de conduire : « On ne doit pas accorder le permis de tuer. Il faut que cela soit véritablement un permis de conduire qui est accordé sur la base d’une évaluation des compétences », explique le ministre.

Justin Kalumba Mwana Ngongo propose aussi de doter la RDC d’un régime de sanctions dissuasif : « Nous allons revisiter le régime des sanctions pour tout ce qui concerne la violation du code de la route pour doter le pays d’un régime de sanctions qui soient conséquent. »

Pour davantage de sécurité sur les routes du pays, l’importation des véhicules âgés de plus de dix ans, depuis la première mise en circulation, a été interdite.

 

 

 

 

 

Nord-Kivu

 

Radio Télévision Mishapi Voice TV

 

Lundi 28 janvier 2013

La situation sécuritaire de l’Est de la RDC sera débattue à Addis-Abeba par 8 chefs d’états de la CIRGL en présence des chefs d’états de la RDC, du Rwanda et de l’Uganda. C’est sera au  cours du mini sommet qui aura lieu a l’occasion du 20eme sommet des états du continent. Objectif, trouver des pistes de solutions  sur la situation sécuritaire de l’Est de la RDC. Pendant ce temps, la société civile qui prend par aux négociations de Kampala en tant qu’observatrice indique qu’après évaluation des accords du 23 mars entre le gouvernement et le M23, il s’avère que les revendications du M23 sont sans fondement, le gouvernement ayant accompli à 80% sa part dans ces accords signés avec ce mouvement rebelle. Thomas d’ Aquin Mwiti, président de la société civile du Nord-Kivu,  trouve très grave de la part du M23 à déclarer ne pas être le CNPD et que ce mouvement n’a jamais été intégré.

2.  « La paix est soubassement du développement » ; Ces mots résument les discours de clôture du festival Amani Kwetu tenu à Béni en fin de la semaine qui vient de s’écouler. Il a regroupé les artistes du Rwanda, du Burundi, de l’Uganda et de la RDC. Des expositions des objets d’art et des poèmes ont précédé une conférence  sur la paix tenue à la clôture hier, clôture  à la quelle a collaboré la Monusco.

 

Radio okapi antenne de Goma

En territoire de Rutchuru , La population du groupement de Binza a manifesté samedi dans l’après midi pour dénoncé les exactions dont elle est victime de la part des milices et groupes rébelles qui s’affrontent régulièrement dans cette région . Pillages, assassinats, enlèvement, des maisons incendiées et des déplacement des populations suite à des accrochages et affrontements entre des groupes Maimai interposés et des FDLR actifs dans cette région, notamment les Maimai MPA, Les Nyatura , Les Shetani et autres. Cette population  se retrouve entre deux feux croises et dépourvue de tout . La société civile du Nord Kivu s’est dit inquiète de la situation humanitaire qui règne actuellement dans cette région.

A Goma , Remise ce samedi d’un nouveau bâtiment pour  la prison centrale de Munzenze , par le projet UNOPS  au ministère provinciale de la justice . D’une capacité de 150 personnes, ce bâtiment comprend également des bureaux administratif , matériels et équipement complet

Pour rappel , la prison centrale de Munzenze compte actuellement 113 détenus anciens et nouveaux , ces derniers sont logés dans le bâtiment pour femmes et enfants depuis la destruction de la prison à l’entrée du M23 dans la ville de Goma.

La situation sécuritaire est devenue insupportable dans le quartier

Ngangi 1et 2, Don Bosco , Muja , Majengo et Mugunga dans la

périphérie de Goma en groupement Munigi , territoire de

Nyiragongo. Des tirs, vols à mains armées, des tueries et autres

exactions sont signalésb par le Maire de Goma et ce depuis plus

d’un mois.

 

 

Radio télévision nationale congolaise de Goma

Le gouvernement congolais tire la sonnette d’alarme sur un  mouvement de terroristes soudanais, somalien et rwandais opérant à partir du Ruwenzori. Ce, après consultation à Beni de différentes couches sociales. Ils collaborent avec les ADF Nalu opérant dans cette partie du Nord-Kivu.

Raphaëlle Kiongi,  éditeur du journal Jonction est porté disparu. Alerte du présidents de l’Union de la presse du congo au nord kivu, Lukeka Bin Mia. Il ajoute qu’ il ya un temps l’éditeur lui avait fait part de menaces dont il était victime après publication dans son journal d’un article sur un chef militaire en Province Orientale.

Mardi 29 janvier 2013

5 chefs de localité en groupement Kibumba, territoire de Nyiragongo ne répondent pas à l’appel ce lundi. C’est entre autre les chefs des localités Hehu, Lulimba, Rutovu et Kiroje. Un responsable de l’administration coutumière dans ce secteur affirme que ces chefs de localité ont été pris de force par les militaires du M23 qui les ont amenés, hier dimanche, à Rumangabo.

Vingtième sommet de l’Union Africaine, la signature prévue hier lundi à Addis-Abeba d’un accord-cadre régional sur la paix à l’est de la RDC a été reportée.

Mercredi, 30 janvier 2013

1.  Trois sites d’enregistrement pour les nouvelles recrues dans les rangs des Fardc vient d’être implantés à Goma. Désormais les jeunes dont l’âge varie entre 18 et 25 ans peuvent se présenter  à la mairie de Goma, et dans les deux communes.

2.  Une vive tension hier au campus du lac ; Les étudiants manifestaient contre la fixation non négociée des frais académiques. Pendant ces manifestations un étudiant de l’ISTM a été blessé par balle de la police qui a tiré à bout portant affirme le camarade de la victime.

 

Jeudi 31 janvier 2013

« Les mouvements des populations qui s’observent au Nord-Kivu sont déplorables et nécessitent un secours d’urgence. » Ces propos sont de Martin Olsen représentant du PAM en RDC qui les a déclarés après une séance de travail avec les partenaires du PAM œuvrant dans le Maniema.

La Monusco dénonce la circulation d’un pseudo document Monusco dans certains medias. Le pseudo-document confirmerait la coopération entre les fardc et les fdlrs.

L’insécurité à l’Est de la RDC a occasionné l’augmentation des cas de choléra. Information livrée hier à la presse par le bureau dl’OCHA à Kinshasa. Pour éradiquer  cette maladie les experts en santé envisagent la mise en œuvre d’un plan quinquennal 2013-2018.

Radio Okapi

Au Nord-Kivu: Trois véhicules récupérés et  deux  présumés bandits  arrêtés, c’est le résultat  d’une opération musclée menée par la police hier  dans le quartier Mabanga Sud en commune de Karisimbi. Les responsables de la PNC parlent du début du démantèlement des réseaux des criminels dans la ville. Les quartiers Majengo et Kyeshero, restent deux entités les plus touchées par l’insécurité les trois derniers mois à Goma, car  plusieurs cas d’assassinats  et de braquage dans la ville, ont été signalés dans ces quartiers, ont souligné la Police.

Au Nord-Kivu, Les habitants n’ont plus accès à leurs récoltes dans plusieurs villages en groupement Itala et Tama suite à l’insécurité occasionnée par les FDLR. C’est en partie sud-est du territoire de Lubero. Pour la société civile du Nord-Kivu, en  20 jours (janvier 2013), au moins 28 femmes ont été violées par les Fdlr qui imposent même des travaux et des taxes à ces habitants.

Les cultivateurs trouvés dans leurs champs sont parfois tabassés, obligés de transporter des récoltes pillées ou violées pour les femmes.

Pour les autorités coutumières locales à Luhofu en groupement Tama, tout le secteur allant du groupement Tama, passant par Itala jusqu’au delà du groupement Ikobo en territoire de Walikale est sous occupation des Fdlr. Ces derniers y ont instauré une administration parallèle. Les routes de desserte agricole dans ce secteur sont insécurisées et des usagers pillés constamment.

Des combats sont signalés depuis trois jours dans les hauts plateaux     de Masango, localité située dans les limites entre les territoires d’Uvira et de Mwenga, près de la forêt d’Itombwe. Ils opposent des rebelles burundais de FNL et un groupe d’autodéfense populaire local. Selon le chef de groupement de Masango, 3 personnes ont trouvé la mort. De son coté, le président du comité de crise des ressortissants de Masango à Uvira, Fataki Bitakirwa, déplore l’absence des forces régulières dans la région. Pour l’instant, selon la même source, des populations ont déserté leur village après que les rebelles aient incendié leurs maisons.

 

29.000 personnes déplacées en provenance  des localités de Chishadu,Chulwe,Luntukulu et Nzibira ont commencé à retourner dans leurs milieux d’origine depuis la semaine passée,selon un rapport de OCHA. Ils s’étaient réfugiés à Mulamba, dans le territoire de Walungu, suite aux  récents  affrontements entre les FARDC et les Raia Mutomboki. La situation de précarité dans laquelle vivent   ces retournés, nécessite une aide humanitaire. C’est en prévision de la distribution d’une assistance alimentaire  que l’ONG  AVSI poursuit les enregistrements des déplacés bénéficiaires.

 

 

Vendredi, 1er février 2013

 

Radio télévision Mishapi Voice TV

1.  D’ici quelques heures, l’assemblée provinciale du Nord-Kivu va résoudre son problème de fonctionnement. C’est ce que déclare le président de l’organe délibérant l’honorable Jules Hakizumwami de retour de Kinshasa. Il s’était rendu dans la capitale pour contacter leurs partenaires en vue d’une contribution. En effet, depuis l’occupation de la ville par le M23, l’assemblée provinciale avait été pillée. Et la modicité des frais de rétrocession ne lui permet pas de surmonter les difficultés éprouvées.

2.  Les députés nationaux du territoire de Béni dénoncent l’impunité qui a élu domicile dans leur territoire. Bien que préoccupé par les pourparlers de Kampala, ils demandent à l’état congolais de pouvoir améliorer un certain nombre de choses; C’est notamment faire une bonne couverture de ce territoire en policiers et en éléments Fardc. Ils estiment que l’absence totale de l’autorité de l’état dans plusieurs coins de ce territoire est à la base des métamorphoses des groupes armés, a dit l’honorable Kiro Tsongo. Notez que les localités Kitolo et Mbilinga sont contrôlés par les May May dits acquis au changement depuis deux semaines. Pendant ce temps, la société civile de Lubero affirme que plusieurs localités de son territoire sont sous contrôle des rebelles hutu rwandais des Fdlrs. Selon Malikidogo président de la société civile, dans les  localités de Miriki, Mbwavinywa, l’ouest de Kanyabayonga et Kayna, Kasuo et Bunyatenge  les Fdlrs s’adonnent à la récolte des champs des paysans et pillent des vivres…

3. Le service de protection a fini avec la relocalisation des déplacés qui occupaient les écoles de Goma. Il s’agissait des écoles Neema, Ushindi et nazaréenne. Ils étaient plus de 900 ménages. Aussitôt arrivés dans les sites reconnus par le gouvernement, ils ont bénéficié des kits pour leur installation offerts par les partenaires humanitaires.

4. A Butembo, démarrage hier du démantèlement du réseau  des kidnappeurs d’enfants  dans les quatre communes. C’est le conseil de sécurité urbain de Butembo qui initie cette opération appuyée par la police. Pour rappel, 4 enfants ont été kidnappés et relâchés après la paie de rançon.

Radio Okapi

Les pêcheurs de Vitshumbi dénoncent des tracasseries dont ils sont victimes de la part des combattants Mai Mai actifs dans ce secteur. C’est à une centaine de Kilomètres au nord de Goma en territoire de Rutshuru. Pour ces pêcheurs, les Mai Mai ont ouvert, depuis plusieurs mois déjà des positions à Kibahari, Birwa, Chondo et Kabale le long de la côte est du lac Edouard. Cette présence perturbe les activités de plus de 400 embarcations des pêcheurs affiliés à la coopérative des pêcheurs de Vitshumbi.

Les Raias Mutomboki continuent à occuper la localité de Lulingu, ainsi que sa piste d’aviation située à Tchonka à plus ou moins 8km de Lulingu centre, dans le territoire de Shabunda. Selon des sources sur place, les Raias occupent cette localité suite au départ volontaire des éléments FARDC qui étaient postés dans cette localité.

 

.    Le calme est revenu dans la localité de Lugungu, dans le territoire de Shabunda. La population  qui s’était réfugiée dans la forêt regagne peu à peu le village. Et c’est après les affrontements qu’il y a eu entre les Raias Mutomboki et les FARDC, le 27 janvier dernier. La distribution des kits par l’ONG AVSI a continué. Pour rappel, les Raias Mutomboki qui venaient de la localité de Mapimo, dans le groupement de Bachunga s’étaient attaqués aux FARDC qui se trouvaient sur les lieux. Il y a eu échange des tirs. Ce qui avait poussé la population à s’enfuir dans la forêt et l’Ong AVSI de suspendre la distribution des kits humanitaires, selon la société civile de Shabunda.

 

Sud-Kivu

 

Lundi 28 janvier 2013

Radio Maendeleo

Kavumu est ces derniers jours en proie à une recrudescence d’insécurité caractérisée par des tueries, des étranglements, des enlèvements, des arrestations arbitraires et autres. Selon les habitants, la police semble être impuissante face à cette insécurité et elle en appelle à plus de sécurisation pour éradiquer l’insécurité à Kavumu.

A Walungu et à Kabare, plusieurs cas de vol sont enregistrés .

Des hommes en arme, non autrement identifiés ont attaqué la nuit de jeudi a vendredi, trois familles dans la localité de Kanyanja dans les haut-plateaux de Kalehe.

 

Radio Okapi Bukavu

 

Des tirs  nourris  d’armes de guerre, ont été  entendus dans la localité de Ngando, chefferie des basile, territoire de Mwenga, dans la nuit d’hier à cinq heures du matin de ce dimanche. Selon la société civile locale qui donne l’information, la population de la localité a dû se terrer chez soi, croyant à un affrontement entre les Raia Mutomboki qui sont présents dans ce territoire et les FARDC. Mais présentement les tirs ont cessé, et la population n’est toujours pas au courant de ce qui s’est passé, a indiqué la même source.

 

Mardi, 29 janvier 2013

Des tirs ont été entendus dans la matinée dans le groupement de Miti en territoire de Kabare. Selon la société civile de Kabare Nord, c’est parce que la population voulait empêcher aux policiers du groupe mobile d’intervention d’exécuter leur mission. Celle-ci  consistait en l’arrestation des présumés assassins d’une personne accusée de sorcellerie dans le village Cibinda depuis deux semaines. Les habitants ont chassé les policiers  et ils ont blessé par machette un enseignant soupçonné de filmer le déroulement de cette scène de violence. Les militaires du camp proche de  Nyamunyunyi se sont interposés et les manifestants  ont  été dispersés.

 

L’organisation populaire de paix de Kavumu \OPP en sigle condamne le meurtre de Jean Bosco Kakonyi Muhindo décapité vendredi passé dans son champ à Kavumu au nord du territoire de Kabare .Le président de cette organisation précise que les auteurs de cet acte sont des civils et tous sont en fuite avec des signes de blessure sur le corps. Ils se disputent la plantation de Bishibirhu, propriété d’un sujet Allemand tué lui aussi dans la même concession il ya quelques années.

Les déplacés fuyant les affrontements qui opposent les Raia Mutomboki et les Fardc à Ngando dans le territoire de Mwenga sont visibles dans les villages situés à la limite entre Mwenga et Walungu .Notamment à Kashebeye ,Mulamba , Ntondo,Kisungi ,Kabogoza et Katungo .La société civile de Walungu, qui annonce l’information fait mention d’une dizaine de morts et de plusieurs blessés de part et d’autre. D’autres sources indépendantes  avancent un bilan provisoire de 8 morts dont 2 Raia Mutomboki ,4 militaires Fardc et deux de leurs épouses. La 10ème  région militaire confirme ces affrontements sans toutefois préciser le bilan.

Des barrières poussent comme des champignons sur les axes routiers  Luza, Kachungu et Lugungu dans le territoire de Shabunda.Selon le collectif des associations des droits de l’homme cadhom Shabunda, ces barrières ou postes de contrôle sont érigées par un groupe des Raia Mutomboki d’une part et un groupe des Fardc d’autre part. Les passants payent obligatoirement de l’argent ,1000 FC  par personne au minimum avant de  traverser. Ceux qui ont des colis d’or et d’autres bagages de valeur payent plus, renseignent notre source. Cette pratique a comme conséquence la hausse des prix des produits importés de Bukavu. Les produits pharmaceutiques deviennent rares à l’hôpital de Lulingu car ce sont les commerçants qui fournissent cette institution en médicaments, toujours selon  Cadhom.

 

La distribution des non vivres destinés aux  victimes des conflits de Lugungu dans le territoire de Shabunda a été momentanément interrompue hier suite aux tirs sporadiques qui ont retenti  dans la région. Les bénéficiaires ont  fui dans la brousse en abandonnant tout. Selon le collectif des associations de droit de l’homme à Shabunda, certaines personnes ont commencé à regagner leurs domiciles quelques heures plus tard mais la distribution était toujours suspendue. Notez que l’Ong internationale AVSI \Association des volontaires pour la Solidarité Internationale vole au secours des vulnérables à Lugungu et à Kachungu depuis une semaine.

 

Plus de 8050 refugiés burundais se trouvant sur le sol congolais ont été rapatriés dans leur pays depuis la signature des accords tripartites en octobre 2010 entre la RDC, le Burundi et le HCR. Le dernier convoi de 28 personnes, soit 7 ménages ont été accompagnés la semaine dernière par la frontière de Kavimvira, à Uvira. Selon la Cnr, Commission nationale pour le refugiés, ces refugiés ont été remis entre les mains des autorités burundaises. Entretemps, seulement 1840 réfugiés congolais du Burundi ont été rapatriés au pays en cette même période, a ajouté le chef d’antenne de la Cnr Christophe Migale.

 

8 658 déplacés rescapés des hostilités de Goma, au Nord Kivu sont toujours sans assistance dans la cité d’Uvira. Ils avaient fui devant l’offensive des rebelles de M23 avant la prise de Goma. Mais depuis lors ils ne savent plus retourner chez eux car démunis. Selon leur porte parole, ces déplacés sont logés dans des familles d’accueil à Uvira et manquent de tout. La Cnr/Uvira fait ainsi un plaidoyer auprès des humanitaires pour assister  ces déplacés à retourner chez eux.

 

Une cinquantaine de Raia Mutomboki munis d’armes blanches et d’armes de chasse  en provenance du village de Mulo, ont assiégé ce mardi, le village de Lusenge, dans la chefferie Wakabango I, dans le territoire de Shabunda. Selon la société civile locale, ces Raia réclament la libération d’un des leurs détenus depuis le dimanche 27 janvier par le mwami Moligi Joseph de la chefferie des Wakabango. Conséquence : boutiques et marchés sont fermés dans cette localité où règne présentement une grande confusion, selon la même source.

 

Radio Neno la uzima

 

Mercredi, 30 janvier 2013

 

Le président des réfugiés burundais Ndaye Saba Alphonse a été enlevé par des inconnus avec ses trois enfants, dont deux filles sur l’axe Rubanga-Lemera dans les moyens-plateaux d’Uvira. La Cnr qui a annoncé la nouvelle, se dit inquiète de la situation et demande au service de sécurité de protéger les réfugiés vivant sur le sol congolais. Le président de cette organisation nationale, Christophe Migale a affirmé le lundi 28 janvier que plusieurs réfugiés burundais ont été victime d’attaque, de menace de mort et d’enlèvement l’année dernière dans la plaine de la Ruzizi. Rappelons que ces refugiés sont arrivés en RDC entre 1964 et 1993, ils ont fui des hostilités tribales et ethniques dans leur pays d’origine.

 

Dans le cadre de sensibilisation sur la campagne d’éveil patriotique et de la mobilisation de la population sur les enjeux politiques du moment, le Noyau communal de la Société civile de Bagira-Kasha, s’est entretenu ce lundi 28 janvier dernier, avec la Coordination des jeunes du secteur Fariala, dans le quartier Nyakavogo, en commune de Bagira. Selon le président de ce noyau, il a été demandé aux jeunes venus nombreux à cette rencontre, de demeurer vigilants, de dénoncer tous les cas suspects d’insécurité, de faire preuve de nationalisme et de patriotisme .Ceci pour faire échec aux potentiels ennemis de la patrie, a indiqué la même source.

 

 

 

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