RRSSJ/Bas-Congo: Rapport mensuel-avril 2013

 I.  CONTEXTE POLITIQUE ET SECURITAIRE DU MOIS

Quelques aspects méritent bien d’être signalés par rapport au contexte politique et sécuritaire dans le Bas Congo en ce mois d’Avril 2013 ; ces éléments ne sont qu’indicatifs.

I.1. Les victimes d’inondations de Mbanza Ngungu ont reçu une assistance humanitaire

Les agences du système des Nations Unies, notamment l’Unicef et l’OMS ainsi que l’ONG internationale Médecins d’Afrique, ont porté secours le week-end dernier aux victimes d’inondations dans la cité de Mbanza Ngungu, à 215 Km à l’Est de Matadi, dans le Bas-Congo. Mille cent cinquante et une personnes, dont les maisons ont été détruites ou envahies par les eaux des pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette cité les vendredi 5 et samedi 6 avril 2013, ont reçu des nattes, des couvertures, des gobelets, des kits scolaire et médical ainsi que d’autres biens.

Cette assistance leur a été remise par la coordination de Médecins d’Afrique. Selon le coordonnateur de cette ONG dans le Bas-Congo, les ménages ont perdu même des latrines, ce qui fait craindre la résurgence de situations d’épidémie. Les pluies diluviennes qui s’étaient abattues à Mbanza Ngungu il y a plus de deux semaines avaient provoqué la mort de six personnes, ainsi que des dégâts matériels importants.

I.2. Pénurie de l’eau potable dans certains quartiers de Matadi

Depuis le début ce mois d’Avril 2013, l’eau ne coule plus dans les robinets de plusieurs quartiers de la ville de Matadi (Bas-Congo). Chaque jour, des familles se déplacent avec des sceaux, tonneaux et bidons pour chercher de l’eau potable dans les quartiers où elle est disponible. Cette situation est aussi la cause d’une insécurité de la part de femmes et de jeunes filles qui se réveillent la nuit pour aller chercher cette eau sous la menace de kulunas dans certains quartiers.

I.3. Avril 18, 2013 : 69,5% des cas de paludisme en moins à Kimpese en deux ans

La zone de santé de Kimpese, à 130 km de Matadi, dans le Bas Congo, a enregistré 69,5% des cas de paludisme en moins entre 2010 et 2012. Selon le médecin chef de zone de santé, le Dr Joël Matondo, ce chiffre est passé de 37 000 malades en 2010 à 11 250 en 2012. Il explique cette baisse par, d’une part, la sensibilisation menée dans les vingt aires de santé de sa juridiction, et d’autre part, l’appui du Fonds Mondial, notamment en faveur de l’hôpital général de référence de Kimpese. Le Dr Joel Matondo reconnaît tout de même que le paludisme reste la maladie la plus meurtrière dans sa zone de santé.

Le fonds mondial a déjà mis 85 millions de dollars américains à la disposition de cette zone de santé pour la période 2013-2014, dont 55 millions seront affectés à la distribution des moustiquaires imprégnées, dans le but de réduire sensiblement la nuisance de la malaria dans ce secteur.

I. 4 L’inspecteur général d’Audit de la Police nationale congolaise au Bas-Congo

L’inspecteur général d’Audit de la Police nationale congolaise (PNC) et Commissaire divisionnaire adjoint Constantin Muderegeza Ntako, en séjour de travail au Bas-Congo, s’est entretenu mardi 13 avril à Matadi avec le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu, qu’entouraient le ministre Léonard Fuka Unzola de l’Administration provinciale, des Affaires Coutumières et de l’Ordre Public ainsi que le commissaire divisionnaire adjoint Vumi kia Bahelele.

 

Il a expliqué à la presse les différentes missions et les objectifs assignés à cette unité de la PNC pour l’exécution desquels il a sollicité l’implication du gouvernement provincial dans le cadre de leur vulgarisation auprès de la population qu’il a invitée à « ne pas rester muette » quant aux infractions commises par les policiers. « La population doit les dénoncer tout en s’impliquant aussi dans sa propre sécurisation », a-t-il déclaré, saluant au passage les efforts déployés par la Police de proximité à travers la ville de Matadi. La mission qu’effectue au Bas-Congo l’inspecteur général Constantin Muderegeza Ntako consiste à évaluer les fonctionnements de l’antenne provinciale de l’Inspection provinciale.

L’Inspection générale de l’Audit est chargée de veiller à l’application stricte des textes législatifs et réglementaires, des directives et instructions relatives au bon fonctionnement de la PNC, l’évaluation du respect des Droits fondamentaux de l’homme, de la protection des libertés individuelles et collectives dans l’exercice de la fonction de la paie.

Elle a une compétence territoriale nationale qui lui donne des prérogatives à traves la République démocratique du Congo (RDC). « La création de ce corps spécialisé est consécutive à la démocratie. Un pays démocratique doit disposer d’une police républicaine, une police respectant les droits et libertés des citoyens, une police qui n’est pas au service des individus ou des partis politiques », a indiqué l’inspecteur général d’Audit à la PNC. Le président Joseph Kabila Kabange a créé l’Inspection générale d’audit « pour lutter conte les abus des policiers dans l’exercice de leurs fonctions et veiller à l’application stricte des directives relatives aux bons comportements », a précisé Congo le commissaire divisionnaire adjoint Constantin Muderegeza Ntako.

Il a exhorté la population civile à signaler également de bonnes actions d’éclat que posent les policiers, au motif qu’« il n’y a pas que des sanctions négatives, il y aussi des sanctions positives aux œuvres des policiers ».

I. 5. Signature du protocole d’accord entre le banc syndical et les employeurs du transport routier du Bas-Congo

Mercredi 24 avril 2013 : Le gouvernement provincial a été très préoccupé par la situation qui a prévalu dans le secteur du transport routier. Beaucoup de concertations ont eu lieu. Le Gouverneur de province, Jacques Mbadu Nsitu s’est réellement impliqué pour que le tout baigne dans la l’huile. Il y a plus de peur que de mal. Au niveau du Bas-Congo, des efforts avaient été consentis pour que des solutions urgentes soient trouvées. Le gouvernement national a donné le meilleur de lui-même afin que les camionneurs rentrent dans leurs droits selon les clauses des accords signés. De part et d’autre, les grévistes d’hier ont marché sur les œufs sans les casser.

Tout se passant dans le calme et la quiétude quand bien même les grévistes auraient été, dans un premier temps, de marbre pour reprendre le travail. Ils avaient pleinement raison. Ils avaient réagi contre ce fameux entêtement de leurs patrons dont la plupart ont fléchi. Parce qu’ils ont compris que l’épée de Damoclès était suspendue sur leurs têtes.

Durant deux jours d’affilée, le Gouverneur du Bas-Congo, Jacques Mbadu Nsitu di Mavungu, a été au four et au moulin. Il a dû prendre langue avec les camionneurs des véhicules  » poids lourds ». La journée de samedi 20 avril, il l’a également consacrée au banc syndical du secteur du transport routier et les employeurs du transport routier du Bas-Congo.

D’après Luzolo N’zeka, auteur de cet article, il s’était agi de la négociation autour de la grève relative à l’application effective du protocole d’accord du 10 janvier dernier entre d’une part le gouvernement provincial, représenté par les Ministres Provinciaux des Transports et Voies de Communication, des Relations avec l’Assemblée provinciale et de la Cohésion provinciale, de l’Education, de la Fonction Publique, du Travail, de la Prévoyance Sociale, de la Culture, des Arts, de la Nouvelle Citoyenneté, des Médias et Porte-parole du gouvernement provincial.

Et, d’autre part, le banc employeur des petites entreprises congolaises du secteur du transport routier du Bas-Congo, représenté par la Copemeco/Bas-Congo, la banc syndical (Forc, Cdt, Action, Cgetco) représentant les chauffeurs et convoyeurs des petites entreprises congolaises du secteur du transport routier. Des concertations entre les parties ci-haut désignées, relatives aux exigences de l’application des prescrits de l’accord général de pré-négociation de 19 janvier 2013, il appert des difficultés avérées dans le chef des petites entreprises congolaises du secteur du transport routier ayant un charroi d’au plus cinq véhicules poids-lourds.

A l’issue des concertations, il a été convenu ce qui suit ;  » Les employeurs s’engagent à régulariser leurs situations administrative et fiscale, vis-à-vis de l’Etat congolais ainsi que leur affiliation aux organisations patronales de leur choix et ce, endéans trois mois ; la situation salariale de leurs chauffeurs et convoyeurs conformément au protocole d’accord du 19 janvier 2013. Pour ce faire, il leur est accordé : une période de six mois pour atteindre et dépasser le premier palier de 200.000 Fc de salaire mensuel ( net à payer) pour le chauffeur routier et de 100.000 Fc de salaire mensuel ( net à payer ) pour son convoyeur ainsi que d’une prime, par voyage, de 20.000 Fc pour le chauffeur et de 10.000 Fc pour le convoyeur ; une période de douze mois à dater de la signature du présent protocole pour atteindre et dépasser le seuil national qui est de 300.000 Fc de salaire net mensuel pour le chauffeur et 150.000 Fc de salaire net mensuel pour le convoyeur ainsi que d’une prime par voyage de 45.000 Fc pour le chauffeur et de 22.500 Fc pour le convoyeur.

Certes, la partie syndicale a levé la grève dès la signature du présent protocole d’accord. Le gouvernement provincial s’engage à garantir l’exécution de l’accord du présent protocole d’accord, les parties s’engagent à évaluer l’exécution de l’accord, tous les trois (3) mois. Les parties s’engagent à appliquer de bonne foi le présent protocole d’accord.

Toute petite entreprise congolaise du secteur, même non signataire du présent protocole d’accord se doit, pour travailler dans le secteur, s’engage à respecter les termes du présent protocole sous peine des sanctions appropriées.

Auparavant, le Chef de l’Exécutif provincial a motivé la signature de cet accord qui, du reste, a mis tout le monde d’accord. Dès le mois de juillet, il sera procédé à la première évaluation de l’application de ces accords. Il a demandé tout le monde à respecter les engagements pris. Avec tout ce qui vient d’être conclu, Jacques Mbadu Nsitu a dit que tout est bien qui finit bien. Un travail en synergie a été fait tant par le gouvernement provincial et le gouvernement central.

II. PLANIFICATION ET REALISATION DES ACTIVITES PAR LE RRSSJ, EN AVRIL  2013

Jalons du mois d’Avril 2013 :

  • poursuivre et superviser la sensibilisation porte à porte et dans les Eglises ;
  • Organiser une évaluation interne du Plan d’action 2012 du RRSSJ Bas Congo et élaborer le plan de travail 2013-2014 du RRSSJ Bas Congo ;
  • identifier les leaders communautaires dans la commune de Matadi et organiser le forum d’information sur l’avènement de la police de proximité dans la commune de Matadi ;
  • organiser un atelier sur la police et les droits humains avec SECURITAS CONGO ;
  • participer à la formation sur la dynamique ;
  • Elaborer et valider le plan de travail 2013-2014 du RRSJ Bas Congo ;

II.1. Poursuite et supervision de la sensibilisation porte à porte et dans les Eglises

 

  • La sensibilisation porte à porte s’est poursuivie dans les 5 quartiers de la commune de Matadi par quatre organisations du RRSSJ Bas Congo retenues pour cette activité : CHASOLAG, GADERES, CDJP, DFF et trois autres organisations avaient également été retenues pour faire la sensibilisation dans les Eglises de la Commune de Matadi : AFKI pour les Eglises Kimbanguistes, CAFCO pour les Eglises de Réveil et AFBNM pour les Eglises protestantes. Cette sensibilisation va en principe se terminer à la fin du mois d’Avril 2O13 coïncidant ainsi avec le retour des policiers de la commune de Matadi en formation au centre de Mvula Matadi.

 

  • Le Bureau de Coordination du RRSSJ Bas Congo par son Coordonnateur et son Coordonnateur adjoint ont eu à superviser et à suivre le déroulement de cette activité à travers certains quartiers sensibilisés pour se rendre compte de son effectivité.

 

II.2. Organisation d’une séance  de travail  pour évaluation interne du Plan d’action   2012 du RRSSJ Bas Congo et élaboration du plan de travail 2013-2014 du RRSJ Bas Congo

Après la RN11 qui a eu lieu à Kinshasa du 1er au 4 avril 2O13, il a été organisé une mini séance de restitution et d’évaluation interne du Plan d’action 2012 du RRSSJ Bas Congo ; ce qui a permis d’élaborer le plan de travail 2013-2014 du RRSJ Bas Congo en tenant compte de recommandations de la RN11. L’Evaluation interne du plan de travail du RRSSJ Bas Congo a donné lieu à la restructuration du Bureau de la Coordination du RRSSJ Bas Congo et de ses différents Groupes Thématiques pour rendre plus opérationnel le Réseau dans la perspective de son engagement et de l’appropriation effective au processus.

 

II. 3. Identification de leaders communautaires et organisation de forum d’information sur l’avènement de la police de proximité dans la commune de Matadi

Le processus ayant conduit à la préparation de la population à l’avènement de la police de proximité dans la commune pilote de Nzanza a également touché la commune de Matadi, comme commune de deuxième cycle, à travers les actions suivantes :

  • identification des organisations et de plus ou moins 100 personnes parmi la population dans les 5 quartiers de la commune de Matadi par CHASOLAG (quartier SOYO), GADERES (quartier SALONGO), SOTOUS (quartier Ville Basse), FRATERNITE  DES PRISONS (TSHIMPI) et GEHRCO (Ville Haute) ;
  • du 8 au 11 avril 2013, le consultant National Romain MINDOMBA a été recruté pour le compte du RRSSJ par la Composante Redevabilité Externe pour appuyer le processus d’identification de leaders communautaires dans la commune de Matadi. C’est un travail complémentaire et préparatoire pour la nouvelle stratégie de dynamique communautaire mise en place dans le cadre d’une plus grande appropriation du processus par les communautés de base ;
  • Du 8 au 15 avril 2013 ont eu lieu les séries de forum d’information dans les 5 quartiers de la commune de Matadi par les OSCs membres du RRSSJ Bas Congo qui avaient procédé quelques jours avant à la phase d’identification de la population. Trois exposés  avaient été développés dans chacun de cinq quartiers ; deux par le RRSSJ, notamment sur la sécurité humaine et le rôle de la population dans le forum de quartier, et un exposé sur la reforme de la PNC et la doctrine de la Police de proximité par un représentant de la police. Lors de ces forums, le RRSSJ lancé un appel pressant à la population de la Commune de Matadi à s’impliquer dans la campagne de sensibilisation en vue de l’appropriation du processus de la réforme de la Police Nationale et – dans une large mesure – la réforme du secteur de sécurité.

II.4. Participation  à la formation sur la dynamique communautaire 

Du 18 au 23 avril 2O13, la nouvelle approche sur la dynamique communautaire a été lancée par une série d’activités initiées par le RRSSJ et appuyées par la CRE du programme SSAPR, notamment :

  • une formation sur la dynamique communautaire aux membres du RRSSJ Bas Congo le 19 avril 2O13 ;
  • une séance bilan des activités du contrôle citoyen amorcé par le Réseau au niveau de la commune pilote de Nzanza  qui s’est tenue  en date du 20 Avril 2013,  précisément dans la salle réunion de la coordination des écoles catholiques, une rencontre pour évaluer les activités de contrôle citoyen financées par le programme SSAPR, nous citons la carte score communautaire, le monitoring sur la doctrine de la PdP basée sur les 3P et 3R et le forum de diagnostic ;
  • La présentation de la dynamique communautaire aux leaders de la commune pilote de Nzanza qui s’est tenue en date du 22 Avril 2013, à Matadi, précisément dans la salle de réunions du programme SSAPR pour étudier ensemble une nouvelle manière de s’approprier de la dynamique communautaire en vue de la réussite des activités de contrôle citoyen financées par le programme SSAPR, nous citons la carte score communautaire, le monitoring sur la doctrine de la PdP basée sur les 3P et 3R et le forum de diagnostic.  Le même exercice s’est poursuivi le 22 avril pour les deux autres communes, Matadi et Mvuzi ;

Cet exercice s’est avéré important car police de proximité (PdP) vise l’amélioration de la sécurité des populations en améliorant les services fournis à la population et la mise en place de la PdP dans les communes du cycle 1 du projet SSAPR suggère que l’implication effective des communautés dans ce processus est gage de succès car garantissant l’appropriation locale du processus et la durabilité essentielles à une telle démarche. Ce constat est renforcé par l’étude portant sur les acteurs non étatiques de sécurité réalisé en 2012 qui dans ses recommandations invite le programme, particulièrement la Composante RE à impliquer les leaders communautaires influents parmi lesquels les leaders religieux, les groupes de femmes et de jeunes, les groupes d’auto-défense…pour engager toutes les couches de la population dans le processus de la PdP. En effet, pour lutter contre l’insécurité au niveau de la base, il s’avère nécessaire d’associer les premiers concernés, en l’occurrence les populations à la gestion de leur sécurité afin que leurs besoins et préoccupations soient pris en compte.

II.5. Séminaire sur la police et les droits humains

20 policiers et 20 membres de la Société Civile ont été retenus pour prendre part au séminaire de formation sur la Police et les Droits humains du 15 au 17 Avril 2013 au Centre de Formation Rév. NSIMBA à LISANGA à Matadi. C’est l’ONG Securitas Congo en collaboration avec le RRSSJ Bas Congo qui ont eu à organiser pour la première et à modérer pour le deuxième ce séminaire.

Ce séminaire est motivé par le fait que le respect des droits humains est l’un des principes fondamentaux d’une Police œuvrant dans une démocratie. Comme corps, la Police est un symbole le plus visible et le plus représentatif du pouvoir public ; mieux qu’elle preste, mieux elle renforce la légitime de ce pouvoir.

Parmi les orateurs, il faudrait signaler ceux de Securitas Congo, du RRSSJ Bas Congo, du CSRP, de la MONUSCO/UNPOL , de l’EUPOL, de la CRE/SSAPR et de la PDP.

II.6. Elaboration  et validation du plan de travail RRSSJ Bas Congo 2013-2014

Le plan de travail du RRSSJ Bas Congo élaboré par son bureau de coordination a été adopté et validé par les autres membres du RRSSJ Bas Congo lors de la séance de travail avec la Composante Redevabilité Externe le 23 Avril 2O13. Ce plan de travail annuel comprend outre le travail administratif et de coordination, les autres activités à mener dans le cadre de la dynamique communautaire, du monitoring et du plaidoyer. Il couvre la période d’avril 2O13 à mars 2O14.

II.7.  Travail de zonage pour les trois communes de Matadi

En collaboration avec la CRE, les représentants des communautés, les autorités locales et les personnes influentes, un travail de zonage dans les trois communes pilotes pour la concrétisation de l’implication de tous les acteurs cités ci haut dans l’approche de la dynamique communautaire. Ce travail est un prélude à la grande activité qui sera déployé dans la formation de la population de trois communes de Matadi sur cette nouvelle dynamique. Le Réseau est entrain de concevoir de cartes géographiques de tous les quartiers de trois communes de Matadi pour bien appuyer ce travail.

 

III. APPUI TECHNIQUE ET ACCOMPAGNEMENT DES MEMBRES DU RRSSJ BAS CONGO

 L’appui technique et l’accompagnement des membres du RRSSJ par son Bureau de  Coordination  se présentent comme suit, pour le mois d’avril 2013 :

  • Restitution  sur la Réunion Nationale 11 du 1er au 3 Avril 2O13;
  • Suivi des OSCs bénéficiaires des grants  dans la formation  des sensibilisateurs de la population sur l’avènement de la pdp et dans la planification et l’exécution des activités relatives au lancement à la campagne de sensibilisation et au déploiement des sensibilisateurs dans les  cinq quartiers de la Commune de Matadi ;
  • Partage régulier des informations  sur la situation sécuritaire de la province et les autres informations sur le  travail du Réseau sur le plan national ;

 IV. ENJEUX ET DEFIS

 IV.1. Les enjeux

 

  • Existence/création et opérationnalisation d’un cadre de concertation sur la réforme de la police avec les autres acteurs impliqués dans le processus ;

 

  • Vulgarisation des lois et textes réglementaires sur la réforme du secteur de sécurité promulgués, auprès des communautés de base ;
  •  Large implication des acteurs du secteur sécuritaire de la Société Civile pour l’appropriation de la réforme de la police.

 

IV.2. Les défis à relever

  • Assurer la pérennité du RRSSJ ;
  • Obtenir l’appropriation du processus de la réforme par les communautés de base.

 

Fait à Matadi, le 25 Avril 2013

 

Le RRSSJ Bas Congo

Bureau de Coordination Provinciale

Recommandé pour vous

A propos de l'auteur : Rédaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*