(Le Potentiel)
Après des coups de feu tirés par des hommes armés non autrement identifiés, le calme est revenu, le dimanche 19 janvier à Sake, dans le territoire de Masisi, rapporte radiookapi.net.
Selon la source, des coups de feu avaient retenti pendant la nuit semant la panique au sein de la population. A en croire les responsables locaux, un échange de tirs a eu lieu entre une patrouille de police et des bandits armés qui s’attaquait à des habitations. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, indiquent les mêmes sources.
Les premiers coups de feu ont été entendus à Sake aux environs de 20 heures, au niveau du poste de péage routier, proche de la mosquée de cette cité. Comme il fallait s’y attendre, ces détonations ont créé la panique au sein de la population civile qui a cru à une nouvelle incursion d’hommes armés dans la cité.
De son côté, la Société civile locale affirme que ces bandits se sont introduits chez un boulanger de la place et chez le chef de la sous-division de Sake afin de les voler. Aussitôt informée, une patrouille de la police militaire s’est rendue sur le lieu, pour s’enquérir de la situation. Un échange de tirs entre les deux groupes s’en est suivi pendant une dizaine de minutes.
Interrogé à ce sujet, un responsable de la Société civile locale a fait savoir que les bandits se sont enfuis vers Goma, d’où ils seraient venus.
Il sied de noter que l’incursion d’hommes armés dans la cité de Sake n’est pas la première du genre. Plusieurs attaques similaires ont été déjà enregistrées dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
C’est pourquoi il faut saluer le travail abattu au quotidien par les éléments de la Police et ceux des Forces armées de la République démocratique du Congo. Appelée à protéger les personnes ainsi que leurs biens, la Police nationale congolaise a le devoir de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui troublent la quiétude de paisibles citoyens.
Compte tenu de la complexité de la question sécuritaire sur le terrain, l’armée régulière a aussi sa part de responsabilité, celle de s’attaquer aux inciviques qui sèment la panique au sein de la population civile.