(Radio Okapi)
L’ancien ministre congolais de la Sécurité et de la Justice, Jeannot Mwenze Kongolo dénonce la perquisition de sa ferme le mardi 21 janvier à Lubumbashi (Katanga) par des militaires. Au cours d’une conférence de presse tenue jeudi 23 janvier à Kinshasa, ce compagnon de Laurent-Désiré Kabila s’est plaint que cette opération a été exécutée sans mandat. «J’ai quand même été ministre de la Justice de ce pays, je connais la procédure. Vous ne pouvez pas aller la nuit et vous ne pouvez pas aller sans mandat», a dénoncé Mwenze Kongolo.
Il s’est également interrogé sur le fait cette cette perquisition a été menée par les Forces armées de la RDC en lieu et place de la police judiciaire.
«Est-ce que c’est une affaire de l’armée? Non. C’est la police judiciaire qui va délivrer le mandat de perquisition», a expliqué Mwenze Kongolo.
Le président national des Patriotes kabilistes a accusé «le régime» de vouloir, par cette opération, «mettre fin» à sa vie.
«Imaginez si j’étais là. C’était trois camions de militaires et une moto à 22 heures dans une ferme. Ils allaient m’exterminer», a affirmé Mwenze Kongolo.
En outre, il a dit craindre que des munitions aient été cachées dans sa ferme par ceux qui sont venus effectuer la perquisition pour l’accuser après de détenir illégalement des armes.
L’ancien ministre de la Justice a promis de déposer une plainte pour violation de domicile.