(Le Potentiel)
Au sujet de la mise en œuvre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 et de la Résolution 2098 (2013) du conseil de sécurité des Nations unies, les organisations de la Société civile ont soulevé trois points qui méritent attention, à savoir l’enlisement de la réforme de l’armée, la crainte de l’enlisement de la situation de la situation sécuritaire, le résultat « mitigé » de la MONUSCO dans l’appui aux efforts de réforme du secteur de sécurité dont la réforme de l’armée et le mandat des envoyés spéciaux.
Au cours d’une conférence de presse tenue hier lundi 24 février à au Sultani Hôtel, des organisations de la Société civile ont procédé au lancement public du rapport préliminaire sur l’état des lieux de la mise en œuvre de l’accord-cadre du 24 février 2013 et de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Parmi les points majeurs soulevés, elles ont relevé l’évolution du contexte politique et sécuritaire, de l’état de la mise en œuvre des engagements, de l’engagement du gouvernement de la RDC, de l’engagement des Etats de la région.
Ensuite, elles ont relevé les points d’attention ci-après : l’enlisement de la réforme de l’armée en RDC, la crainte de l’enlisement de la situation sécuritaire dans la partie orientale, le retard dans la mise en œuvre de la décentralisation, le résultat mitigé de la MONUSCO dans l’appui à la RSS, l’effectivité de la coordination des envoyés spéciaux dans l’accomplissement de leur mandat.
Quant au degré d’exécution des engagements des parties, elles ont analysé le degré de mise en œuvre des engagements par le gouvernement de la République démocratique du Congo, le degré de mise en œuvre des engagements par les Etats de la région des Grands Lacs, le degré de mise en œuvre des engagements par la Communauté internationale. Et il y a eu ensuite des recommandations. Les détails dans notre prochaine édition.