(Radio Okapi)
Un an après la signature de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération intervenue le 24 février 2013 à Addis-Abeba par onze chefs d’Etat, les envoyés spéciaux de la communauté internationale saluent « des progrès indéniables » obtenus grâce à cet engagement.
« Nous avons vu le mouvement rebelle du M23 vaincu et le gouvernement de la RDC conclure avec les rebelles un processus de paix. Nous avons également assisté à une construction progressive de la confiance et du consensus dans la région et une plus forte détermination de la part de ses leaders à trouver des solutions à travers l’accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération », déclarent dans un communiqué les envoyés spéciaux de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs et en RDC, les envoyés spéciaux de l’Union européenne, de l’Union africaine et des Etats-Unis dans les Grands Lacs.
« Les volets social et économique de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération devront être accélérés. La paix ne saurait s’enraciner sans que les entreprises et l’emploi prospèrent. Les énergies productives des femmes, de la jeunesse et la Société civile devront être incorporées dans la recherche des solutions durables et la responsabilité de rendre compte par toutes les parties dans la mise en œuvre de l’Accord », souligne le document.
Quoiqu’il reste encore des tâches importantes à accomplir, les indicateurs sont tout à fait positifs pour atteindre les objectifs de la paix et la sécurité dans la Région des Grands Lacs, estiment par ailleurs les envoyés spéciaux.
Deux autres signataires ont parafé l’accord-cadre d’Addis-Abeba en 2013, ce qui porte à 13 le nombre total de signataires de ce document.