La LRA multiplie des enlèvements à Niangara

(Le Potentiel)

L’inquiétude s’accroît dans le territoire de Niangara (Province Orientale), où se commettent au quotidien des enlèvements de paisibles populations. Ils sont perpétrés par des hommes armés identifiés comme des rebelles ougandais de la LRA. Ces hors-la-loi sont actifs dans l’entreprise criminelle en attaquant plusieurs localités du territoire de Niangara. Situation qui inquiète la population. Cette dernière n’attend des autorités politico-militaires que des mesures fortes pour mettre hors d’état de nuire les rebelles.

Des sources de la Société civile, citées par radiookapi.net, rapportent que ces assaillants ont enlevé deux personnes et tabassé trois autres. Ils auraient également pillé des produits agricoles.

Pour sa part, l’administrateur du territoire de Niangara, cité par la même source, a indiqué que quatre hommes armés ont attaqué le lundi 10 mars le village de Kembele et enlevé trois pêcheurs. L’un des otages a réussi à s’échapper chemin faisant.

Pourtant, il y a deux jours seulement, des hommes armés ont tabassé un jeune homme âgé de 18 ans avant de lui ravir un sac de riz et son vélo sur la route Bangadi-Nambia. Le vendredi de la même semaine, d’autres hommes armés ont tabassé et ravi à deux habitants du village de Mbomu deux sacs de termites et deux lampes torches.

Aussi, des conséquences humanitaires sont enregistrées à la suite de la psychose engendrée par les assauts des rebelles. On dénombre des milliers d’habitants d’une dizaine de villages de la chefferie qui ont trouvé refuge à Nambia, chef-lieu de cette chefferie, depuis le jeudi le 6 février. Ces personnes fuient les attaques d’hommes armés identifiés comme des rebelles de la LRA, indique le président de la Société civile de Niangara.

Ces déplacés viennent, notamment, des villages de Sendebe, Nabakpa, Magombo, Kembele, Nawoko et Kpanga.

Le président de la Société civile de Niangara ne cesse de faire état d’exactions à répétition perpétrées par des hommes armés dans ces localités depuis le début de ce mois.

Il affirme notamment qu’une personne de plus de trente ans a été tuée le 1er  février à Kapili. La même source a évoqué également l’enlèvement de trois enfants âgés d’environ 13 ans les 2 et 3 février ainsi que d’une dizaine de femmes Mbororo à Magombo.

Du côté des autorités militaires, il y a peu le commissaire de district du Haut-Uélé avait rassuré que le bataillon des FARDC basé à Nambia avait déjà pris des dispositions pour rétablir le calme dans les villages désertés par leurs habitants.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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