(Le Potentiel)
Des cas de viols sur des mineures sont devenus monnaie courante à Faradje, en Province Orientale, rapporte radiookapi.net. Pour la vice-présidente de l’association des mamans de ce territoire, Elodie Kayombako, il s’agit pure et simple des pratiques qui corrompent les mœurs. Avant de noter que celles-ci ont pour conséquences la recrudescence de grossesses indésirables, de maternités et de mariages précoces, l’abandon des études et la débauche juvénile.
Les jeunes filles les plus concernées par cette pratique honteuse sont ceux dont l’âge varie entre quatorze et dix-sept ans. Incroyable, mais vrai. Ces actes sexuels sont parfois pratiqués à ciel ouvert et sans restriction. Et certains cas seraient encouragés par les parents, selon les sources locales, relayées par la radio onusienne.
Face à ce drame, l’association de mères de Faradje plaide en faveur de l’installation d’un tribunal pour enfant, afin de sanctionner les auteurs de ces actes et stopper le plus tôt possible, l’ampleur que prend l’immoralité dans leur territoire.
Se confiant à la presse, la vice-présidente de cette association a déclaré : « Comme c’est un milieu ou la population ignore la législation en la matière, il y a des cas de viols qui sont arrangés à l’amiable, parce qu’ils savent que si on dénonce vite en justice de tels cas ils peuvent perdre. Or, ça ne corrige pas nos enfants ».
Par ailleurs, Elodie Kayombako a indiqué que certaines filles quittent elles-mêmes leurs familles pour suivre les violeurs, parmi lesquels, on compte d’autres mineurs, des enseignants et des autorités locales. C’est encourager l’impunité qui est à la base des anti-valeurs, que l’on déplore tant en République démocratique du Congo.