Après le meurtre de deux hommes, le calme revient à Bwegera

(Le Potentiel)

Les activités socioéconomiques ont repris à Bwegera (Sud-Kivu), après l’assassinat, le 18 mars dernier, des deux personnes par des hommes armés. Comme en pareille circonstance, ce meurtre a créé la panique au sein de la population locale. Conséquence : les habitants de cette localité  avaient fui leurs maisons en vue de se mettre à l’abri des assaillants, indique la radio onusienne.  
Selon des sources locales, ces habitants ont regagné leur localité, où le commerce et les activités scolaires ont repris. La localité de Bwegera est restée paralysée pendant environ une semaine. Plus de 200 familles l’avaient déserté après que des hommes armés aillent tuer une femme et un officier des FARDC, le 18 mars dernier.

Interrogé au sujet de la reprise des activités commerciales et scolaires à Bwegera, le président de la Société civile noyau de Luvungi, des maisons de commerce ont repris leurs activités. Du côté scolaire, quatre écoles primaires et deux écoles secondaires ont repris leurs activités.

Selon le préfet de l’Institut Mutula, à Bwegera, le nombre d’élèves augmente au fur et à mesure du retour de la population. Les paysans ont aussi repris le chemin de leurs champs, précise la même source.

Il sied de noter que l’insécurité observée dans cette partie orientale du pays n’est pas la première du genre. Bien au contraire, d’autres cas similaires ont déjà été enregistrés dans la même localité. Pour preuve, des cas d’insécurité se sont multipliés à Bwegera depuis plusieurs jours.

Telle qu’elle est décrite, la situation sécuritaire de cette contrée nécessite une intervention rapide du gouvernement central. Une situation qui, à en croire certains observateurs, mérite un déploiement d’un grand nombre des FARDC, pour faire face aux multiples tentatives d’insécurité provoquées par des hommes armés.

Pour eux, l’absence d’agents de l’ordre dans certains coins de la province pousse parfois les hors-la-loi de se comporter en «maitres absolus». C’est pourquoi le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans cette localité est indispensable, estiment-ils. Ce qui permettra aux populations locales de vaquer paisiblement à ses occupations quotidiennes.  Ne dit-on pas qu’il n’y a pas  de développement sans paix !

Quant aux hommes armés et autres groupes encore actifs dans l’Est de la RDC, ils doivent s’inspirer du sort qu’a connu les rebelles du M23. Le mieux à faire est de déposer les armes et intégrer le programme de réinsertion sociale.

 

 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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