La société civile évalue l’accord cadre d’Addis-Abeba

(Le Phare)

Cette évaluation a eu lieu lors de la matinée d’échange organisée par le Centre National d’Appui au Développement et à la Participation Populaire (Cenadep), avec l’appui  de la Monusco, le vendredi 28 février à Kinshasa.  Elle avait pour objectif de sensibiliser et de  mobiliser les organisations de la société civile pour leur implication dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation  de l’accord-cadre.

 Cette matinée était également le cadre choisi pour informer les acteurs de la société civile sur l’Accord-cadre et ses mécanismes de mise en œuvre et de suivi dans la Région des Grands Lacs ; préparer la participation de la Société Civile à l’atelier de sensibilisation organisé par le  Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre ; partager l’expérience portant sur l’implication effective de la Société Civile dans la mise œuvre de l’Accord-cadre ; permettre  à la Société Civile de se doter d’une ébauche de plan d’action pour son implication dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre.

Pour mieux s’imprégner de l’impact ainsi que avantages dudit accord, quatre interventions ont ponctué cette matinée, entre autres  celui de Michel Kassa sur la lecture positive de l’Accord-cadre par. Pour lui, cet accord a toujours été très fataliste, alors qu’ il a permis qu’il y ait des changements  dans la traque des éléments du M23 qui ont été mis en déroute.

Ensuite Emery Madifuta a planché sur l’expérience de l’implication de la Société Civile dans  la mise en œuvre de l’Accord-cadre dans le secteur de sécurité,  cas de la Police. Il a relevé  que la société civile doit militer pour le renforcement de la collaboration entre les autorités policières et de sécurité et s’approprier le processus de la réforme, et la prise en compte de la demande sociale en besoin d’amélioration des conditions de sécurité par l’affectation de la Police de proximité par l’autorité publique dans les zones conflictuelles.

Quant  à Marc-André LAGRANGE, membre de la Cellule du représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies à la MONUSCO,   il a retracé les grandes lignes dudit accord ainsi que les engagements pris par les signataires. Il a invité la société civile à faire le monitoring de la mise en œuvre de tous les engagements pris et de lutter pour que les espaces lui réservés puissent devenir fonctionnels.

Elise Muhimuzi a exposé sur  la Synergie des femmes pour la paix en RDC. Elle a indiqué qu’il faudrait travailler dur pour une paix durable, car l’enjeu de l’Accord-cadre est la restauration de la paix. Une vraie paix durable va au-delà de la fin de retentissements des armes.

Au sortir des échanges, les acteurs de la Société Civile  vont préparer un  cahier de charge en vue d’une participation efficace à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de l’Accord.

 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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