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Fanikisi Tokosi Fanny commerçant de son état, a été fauché à bout portant par trois policiers le lundi 28 avril 2014 à 18 heures dans sa boutique au croisement de l’avenue Kitenda et la direction Mahenga Q13, au Camp Luka dans la commune de Ngaliema.
En effet, trois policiers ont fait irruption dans sa boutique et sans autre forme de procès, lui ont logé une balle dans la tête après avoir tiré une balle en l’air afin de s’évader dans la nature. Pourtant un Sous-Ciat de la police se trouve dans les environs.
Il sied de rappeler ici que devant la montée en puissance du tristement célèbre phénomène Kuluna, un gangster issue d’une autre race dans le quartier, l’administration urbaine a mis sur pied un système sécuritaire en installant un commissariat avec plusieurs sous-ciat au Camp-Luka et cela avec conséquence, un nombre important des policiers pour mater ces sans foi ni loi. La police nationale a su maitriser ces enfants terribles de la cité Camp-Luka à la grande satisfaction de la population.
On remarque cependant que certains policiers s’adonnent aux confiscations abusives des .biens d’autrui, au rançonnement et à la torture d’une époque révolue. Ils commencent à agir comme ci on était dans une terre d’occupation.
La population du Camp-Luka commence à s’inquiéter et se pose des questions sur le comportement de certains policiers qui sont censés protéger les gens et leurs biens comme recommandé par la constitution.
Pis encore, quelques cas de meurtre sont imputés à la police, tel l’assassinat d’un certain Matondo alors étudiant à l’ISTA, la torture de l’artiste comédien Dodo alias Ados du groupe Nanas Lumière laquelle l’a conduit à la mort. La constitution, dans son article 16 alinéa 4, interdit pourtant la torture et insiste que” nul ne peut être soumis à un traitement cruel inhumain ou dégradant “.
La vie humaine est sacrée dixit la constitution. Reagan Ibanda Tuzolana, un habitant du quartier, pense que l’implantation des Sous-Ciat était nécessaire vue la montée de la criminalité. Mais ce qui choque c’est que les policiers chargés de la sécurité de la population, de la protection de la loi, sèment la terreur et violent la loi qu’ils sont sensés protéger “. “ L’Etat doit prendre es responsabilités surtout ce qui se passe et sévir rigoureusement en cas de dérapage. Il doit disposer les moyens en vue de redynamiser les services de sécurité et bien prendre en charge les agents de l’ordre, soutient Cherain Biraro, un autre habitant du Camp-Luka.