(Le Potentiel)
La journée du 9 mai n’était pas de tout repos pour les habitants de Kulugbongu. Et pour cause. Les rebelles de la LRA ont lancé une chasse à l’homme dans cette localité du Nord-Kivu.
Les rebelles de l’armée de résistance du seigneur (LRA) n’ont pas totalement désarmé. Pour preuve, ils occupent depuis le 9 mai Kulugbongu, une localité située à 80 km de Dungu, dans la Province Orientale, renseigne radiookapi.net.
Selon la source, ces rebelles ougandais ont tabassé de paisibles citoyens avant de s’y installer. Craignant les atrocités, les habitants de cette contrée ont fui pour aller se refugier à Bangadi, un poste d’encadrement administratif situé à 35 km de Kulugbongu. D’autres ont pris la route contraire qui mène vers Niangara, indique la même source.
Se confiant à la presse, des témoins, qui ont fui Kulugbongu, ont fait savoir que ces rebelles ougandais sont arrivés tôt le matin dans le village par vagues, avant d’attaquer la maison du chef de village et déloger quelques villageois de leurs maisons.
De son côté, la Société civile locale a fait remarquer que ces hommes armés déclarent qu’ils sont fatigués de la guerre et de la vie en brousse. Ils voudraient se rendre à la Monusco et non aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Pour rappel, les rebelles de la LRA ont causé beaucoup de dégâts dans la Province Orientale. Ils ont tué, enlevé et violé des milliers de femmes et jeunes dans cette partie de la RDC. Les attaques à répétition lancées dans les différentes localités de cette province ont poussé certaines personnes à l’errance.
C’est pourquoi, les troupes loyalistes sont appelées à renforcer des stratégies afin de neutraliser ces quelques rebelles de la LRA qui sèment encore la panique et la désolation au sein des populations civiles. Pour arriver à réussir un tel pari, l’apport du gouvernement central s’avère indispensable.
De leur côté, les rebelles ougandais doivent désarmer comme recommandé par les autorités du pays. Faute de quoi, ils risquent de subir le sort du Mouvement du 23 mars (M23) mis en déroute par les soldats des FARDC.