L’Asadho plaint les familles des militaires et des policiers

(Le Phare)

Les conditions des vies des familles des militaires et policiers sont déplorables dans la majorité des camps de la ville de Kinshasa. A cet effet, l’Association africaine de défense des  Droits de l’homme en République Démocratique du Congo (Asadho en sigle)  a mené une enquête dénommée « Où sont les droits des femmes des militaires et des policiers ? ». Les résultats de cette enquête ont été rendus publics au cours de la conférence de presse tenue à son siège à Gombe, le mercredi 30 avril 2014.

Basée sur la dénonciation des conditions dans lesquelles vit cette portion de la population, cette conférence a mis en lumière que les femmes et les enfants de militaires et policiers sont négligés, délaissés, alors que leurs maris et pères, sont de grands serviteurs de ce pays.

Une étude menée dans neuf camps de la ville, notamment Laurent Désiré Kabila (le district de Mont Amba) et Lufungula (district de Lukunga), Ceta ( à Tshangu) et Force Navale, Kokolo, Badiadingi, Ndolo et Babylone (dans la Lukunga), et enfin le camp mixte Badara où vivent ensemble les policiers et les militaires « le camp Badara » (à Tshangu). Les enquêteurs ont interviewé près de 600 personnes (les femmes âgées entre 25 et 70 ans, les enfants de 10 à 17 ans et des travailleurs dans les camps).

Le président national de l’Asadho, Jean Claude Katende, a au cours de ces échanges, énuméré les points les plus sensibles desdites conditions, notamment, (les installations hygiénique), le logement, la mauvaise alimentation, le  niveau bas de l’instruction des enfants, le faible accès à l’eau potable et à l’électricité.

L’enquête menée par l’Asadho avait comme objet de contribuer à l’amélioration des droits fondamentaux des épouses et enfants de militaires, parce que les citoyens congolais engagés dans l’armée et dans la police sont esclaves de la patrie. C’est pourquoi, il est du devoir du peuple d’exiger que les militaires et les policiers soient bien traités, car la sécurité de tout le monde est entre leurs mains.

L’ enquête a abouti à la collecte des données relatives aux conditions de vie des femmes et enfants des militaires et des policiers et à l’analyse des données collectées et à la proposition des solutions pour l’amélioration de ces conditions de vie, ainsi qu’au plaidoyer auprès des décideurs et des partenaires de la RD Congo, en vue de les amener à agir dans le sens de l’amélioration effective de ces conditions de vie.

Dans sa conclusion, l’Asadho souligne que cette situation donnée globalement explique pourquoi la corruption gangrène l’armée et la police. Ceci fait que les militaires utilisent les armes pour tuer, matraquer, rançonner et piller les civils.

Recommandations

Au chef de l’Etat : il lui est demandé de prendre des mesures urgentes pour que les droits fondamentaux reconnus aux militaires, policiers et veuves soient respectés par toutes les institutions.

Au gouvernement :

– d’améliorer les conditions socio professionnelles de ceux-ci en leur assurant un solde qui tienne compte du pouvoir d’achat ;

– améliorer la prise en charge des veuves et orphelins en leur assurant des indemnités et allocations familiales adéquates ;

– construire de nouvelles habitations et réhabiliter les maisons existantes ;

– créer des centres de formation pour les femmes et enfants ;

– rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire pour permettre aux enfants des militaires et policiers d’aller à l’école, etc.

Les conditions des vies des familles des militaires et policiers sont déplorables dans la majorité des camps de la ville de Kinshasa. A cet effet, l’Association africaine de défense des  Droits de l’homme en République Démocratique du Congo (Asadho en sigle)  a mené une enquête dénommée « Où sont les droits des femmes des militaires et des policiers ? ». Les résultats de cette enquête ont été rendus publics au cours de la conférence de presse tenue à son siège à Gombe, le mercredi 30 avril 2014.

Basée sur la dénonciation des conditions dans lesquelles vit cette portion de la population, cette conférence a mis en lumière que les femmes et les enfants de militaires et policiers sont négligés, délaissés, alors que leurs maris et pères, sont de grands serviteurs de ce pays.

Une étude menée dans neuf camps de la ville, notamment Laurent Désiré Kabila (le district de Mont Amba) et Lufungula (district de Lukunga), Ceta ( à Tshangu) et Force Navale, Kokolo, Badiadingi, Ndolo et Babylone (dans la Lukunga), et enfin le camp mixte Badara où vivent ensemble les policiers et les militaires « le camp Badara » (à Tshangu). Les enquêteurs ont interviewé près de 600 personnes (les femmes âgées entre 25 et 70 ans, les enfants de 10 à 17 ans et des travailleurs dans les camps).

Le président national de l’Asadho, Jean Claude Katende, a au cours de ces échanges, énuméré les points les plus sensibles desdites conditions, notamment, (les installations hygiénique), le logement, la mauvaise alimentation, le  niveau bas de l’instruction des enfants, le faible accès à l’eau potable et à l’électricité.

L’enquête menée par l’Asadho avait comme objet de contribuer à l’amélioration des droits fondamentaux des épouses et enfants de militaires, parce que les citoyens congolais engagés dans l’armée et dans la police sont esclaves de la patrie. C’est pourquoi, il est du devoir du peuple d’exiger que les militaires et les policiers soient bien traités, car la sécurité de tout le monde est entre leurs mains.

L’ enquête a abouti à la collecte des données relatives aux conditions de vie des femmes et enfants des militaires et des policiers et à l’analyse des données collectées et à la proposition des solutions pour l’amélioration de ces conditions de vie, ainsi qu’au plaidoyer auprès des décideurs et des partenaires de la RD Congo, en vue de les amener à agir dans le sens de l’amélioration effective de ces conditions de vie.

Dans sa conclusion, l’Asadho souligne que cette situation donnée globalement explique pourquoi la corruption gangrène l’armée et la police. Ceci fait que les militaires utilisent les armes pour tuer, matraquer, rançonner et piller les civils.

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Au chef de l’Etat : il lui est demandé de prendre des mesures urgentes pour que les droits fondamentaux reconnus aux militaires, policiers et veuves soient respectés par toutes les institutions.

Au gouvernement :

– d’améliorer les conditions socio professionnelles de ceux-ci en leur assurant un solde qui tienne compte du pouvoir d’achat ;

– améliorer la prise en charge des veuves et orphelins en leur assurant des indemnités et allocations familiales adéquates ;

– construire de nouvelles habitations et réhabiliter les maisons existantes ;

– créer des centres de formation pour les femmes et enfants ;

– rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire pour permettre aux enfants des militaires et policiers d’aller à l’école, etc.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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