(Le Potentiel)
De violents affrontements ayant opposé les Forces armées de la RDC aux miliciens de l’Alliance patriotique pour un Congo libre et souverain (APCLS) mercredi 30 avril à Nyabiondo (Nord-Kivu) ont fait sept morts dont six militaires congolais et une femme civile.
Selon Radio Okapi qui cite des sources militaires, cinq autres soldats et deux casque bleus de la Monusco ont été blessés.
L’état-major du 810e régiment des FARDC à Nyabiondo a été la cible d’une attaque des miliciens de l’APCLS vers 4 heures du matin ce mercredi.
Les combats entre les militaires et les miliciens ont duré environ une heure, rapportent les mêmes sources, ajoutant qu’à l’issue de ces derniers, les miliciens ont décroché pour s’évanouir dans la nature.
A en croire les mêmes sources, les Forces armées de la RDC mènent actuellement des opérations de ratissage, après le retrait des assaillants.
Ces combattants seraient venus de Kahanja, à une dizaine de kilomètres au Sud de Nyabiondo.
Environ trois mille personnes ont fui les combats pour trouver refuge à la base des casques bleus de la Monusco à Nyabiondo, lors des échanges des tirs combats.
Une semaine plus tôt, les FARDC avaient délogé les miliciens de l’APCLS des localités de Matembe, Mirenge et Maniema, en groupement Ihana à Walikale. La plupart d’entre eux se sont refugiés à Mutongo, dans la même région.
En février dernier, le chef de l’APCLS, Janvier Kalahire, a été délogé par les FARDC de Nyabiondo. Plusieurs de ses positions, ainsi que son état-major à Lukweti ont été démantelés par l’armée.
