(La Tempête)
Maitre Gentille Sukulati, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete, a été brutalisée par le garde du corps du Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kinshasa-Kalamu le 3 mai courant.
Cette information est livrée par la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) dans un communiqué publié par cette Ongdh à Kinshasa.
La FBCP déplore ce genre de comportement de la part de ce garde du corps qui, selon l’Ongdh, frise une complicité du Procureur près le tribunal de grande instance de Kalamu.
Selon la FBCP, le 3 mai 2014 vers 13h00’, le Procureur de la République de Kalamu, en la personne de Mulongo Kabange, sortait de son bureau pour procéder à l’inspection des bureaux de ses collègues magistrats. Sur son parcours, il croisa une dame qui, selon lui, était mal habillée et lui pria de sortir hors des installations du Parquet, la dame lui répondit qu’elle est avocate. Le Procureur continua sa route, mais son garde du corps poursuivit l’avocate Gentille Sukulati, pour porter la main sur elle publiquement. Les autres avocats, les journalistes et défenseurs des droits de l’homme présents sur les lieux s’indignèrent et se révoltèrent contre le comportement de ce policier contre cette avocate dont la profession a rang de magistrat.
Traitement inhumain et dégradant des détenus
Toujours dans le même Parquet, la FBCP dénonce le traitement cruel et inhumain dont sont victimes les détenus. Tenez, un détenu âgé d’environ 40 ans s’est fait menotter par un policier qui assurait la garde de l’amigo.
D’après cette Ondgh, le policier faisait tourner le détenu en rond au point de lui donner du vertige causé par la douleur de la menotte attachée à son bras.
Ce traitement cruel et inhumain est en violation flagrante des droits de l’homme et de la constitution de la RDC en son article 18 et 5, qui stipule que “tout détenu doit bénéficier d’un traitement qui préserve sa vie, sa santé physique et mentale ainsi que sa dignité “, affirme la FBCP dans son communiqué.
La Fondation Bill Clinton pour la Paix regrette de constater que malgré l’intervention du magistrat Willy Pongo, ce policier a poursuivi le détenu dans le cachot pour le tabasser.