(7sur7.cd)
Des avocats congolais et des organisations de défense des droits de l’homme préparent une plainte contre le général Jean François Ndenge, le chef de la police du Congo-Brazzaville pour incitation au meurtre lors de l’opération ‘‘Mbata ya Bakolo’’ dirigée principalement contre les ressortissants de la RDC.
La plainte est en train d’être constituée, a dit Maitre Serge Mayamba, l’un des initiateurs de la démarche. ‘‘Nous sommes en train de bien peaufiner ce dossier. Il y a des organisations ici au pays et à l’extérieur qui en sont saisies et avec lesquelles nous travaillons pour qu’il n’y ait pas de raté’’, a-t-il expliqué. Le député Udps a précisé cependant qu’il ya des crimes qui relèvent des juridictions internes et d’autres, des juridictions internationales. ‘‘Dans la situation de Brazzaville, il y a eu commission des crimes graves. Des crimes qui sont d’ailleurs de la compétence des juridictions internes et des juridictions internationales. Les crimes contre l’humanité sont partis d’un appel au meurtre qui a été lancé à Brazzaville par un responsable, un haut responsable de la police nationale de ce pays- j’ai cité le général Jean François Ndenge’’, a précisé l’élu Udps de Kinshasa. La procédure pour la formulation et le dépôt de la plainte est étudiée minutieusement. ‘‘ Si l’on veut réussir une action, il faut nécessairement approfondir la question sur la procédure.
Ce qui est constant et indiscutable, c’est l’appel qui a été fait par lui et relayé par les réseaux sociaux dont You tube et il s’en est suivi des effets. Nous avons vu que la population a obéi à cet ordre, les policiers du Congo-Brazzaville de même. Ils ont pourchassé en tuant, en violant en pillant les ressortissants de notre pays’’, a déploré Mayamba. L’opposant a plaidé pour la fin de l’impunité des auteurs des crimes contre l’humanité. ‘‘ Il faut mettre un terme à l’impunité pour que nos deux peuples vivent en paix’’, a conclu le cadre Udps. Depuis le début des expulsions, plus de 60 mille rd-congolais ont été refoulés du Congo-Brazzaville. La plupart des retournés se plaignent de la brutalité, de l’extorsion et du traitement inhumain qu’ils ont subis de l’autre rive.