(Le Potentiel)
La section Protection de l’enfant, une structure de la Monusco, a dernièrement documenté les cas de 25 enfants, tous des garçons, associés aux groupes armés. Cette information a été livrée par M. Charles Bambara, porte-parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco). C’était au cours de la conférence de presse de la Monusco animée, le mercredi 18 juin à Kinshasa.
Le recrutement a été perpétré par les FRPI, l’Alliance des forces démocratiques (ADF), les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) FOCA, FDLR RUD, Maï-Maï Simba, UPCP, PARECO et Maï-Maï Kyaghanda Yira.
« Les victimes, âgées entre 12 et 17 ans, ont été recrutées entre 2011 et 3 mai 2014, en Province Orientale et au Nord-Kivu », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Nombreux d’entre eux avaient moins de 15 ans, ce qui constitue un crime de guerre ».
A en croire le porte-parole de la Monusco, ces enfants ont été utilisés comme combattants, escortes, cuisiniers, porteurs, gardiens des fétiches et pour chercher la nourriture.
Par ailleurs, il a fait savoir qu’à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la Section d’appui à l’administration pénitentiaire (SAAP) a tenu un briefing sur la sécurité extérieure de l’établissement pénitentiaire, au profit des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) en service à la prison.
L’objectif était de faire le suivi de l’exécution du plan de sécurité et de renforcer leurs capacités opérationnelles en cas d’urgence.
Le commandant de la PNC a été éclairé sur le plan stratégique de sécurité lui permettant de coordonner les activités avec ses agents pour une sécurité efficace de la prison.
En outre, à Bukavu, la section a pris part le 9 juin 2014, à la remise officielle de la prison de Walungu aux autorités provinciales, par l’ONG CORDAID.
Les travaux ont été exécutés par le Centre de formation et d’Apprentissage professionnelle de Walungu, sous la supervision de la Division provinciale de la Justice et de la Division provinciale des travaux publics.
La SAAP a apporté son expertise technique pour le respect des standards en la matière.