(Le Potentiel)
Les violations des droits de l’homme commises par les rebelles hutus rwandais des FDLR/Foca sur les populations civiles dans certaines parties des territoires de Walikale, Lubero et Rutshuru au Nord-Kivu inquiètent la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) qui invite ces rebelles à y mettre fin.
Selon Radio Okapi, le chef de bureau de la mission onusienne, Ray Virigilio, qui a fait ce constat lundi 17 juin, a appelé ces rebelles hutus rwandais à mettre fin à ces exactions.
Parmi les violations des droits de l’homme enregistrés, la Monusco parle notamment des arrestations arbitraires, de vols des récoltes, de menaces de mort, d’incendies des villages et des tortures physiques.
Les responsables de ces actes identifiées comme des FDLR/Foca sont pourtant favorables au processus de paix, a déplore Ray Virigilio.
« Si on déclare s’engager dans un processus de paix, dans une transformation de ses activités militaires en des activités civiles, il faut arrêter les exactions. Ca, ça nous inquiète. Ca va depuis, à des arrestations, même des menaces proférées contre le chef de poste à Buleusa, des arrestations de gens à Buleusa, des vols de récoltes dans le Lubero », a déclaré Ray Virigilio.
Les exactions des FDLR/Foca sur les civils n’ont jamais cessé depuis qu’ils ont pris cet engagement, a ajouté le chef de bureau de la Monusco, qui demande une cessation immédiate de ces actes.
« Je pense qu’il faut être très clair, il faut demander aux FDLR de stopper ça immédiatement. Parce que, ça met en danger tout le processus », a-t-il souligné.
De son côté, la société civile de Luofu, qui a confirmé les faits, demande au gouvernement ainsi qu’à la Monusco de tout mettre en œuvre pour faire cesser de force ces exactions des FDLR/Foca contre les populations civiles.