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Le lendemain de la libération de 314 nouveaux bénéficiaires de l’amnistie à la prison de Ndolo et au Cprk, l’Association congolaise pour l’accès à la justice hausse le ton et exige la relaxation sans condition et sans distinction de toutes les personnes devant bénéficier de la loi d’amnistie.
Didier Kalemba, chargé des programmes à l’Acaj s’interroge sur le traitement des faveurs dont jouissent certains amnistiés. ‘‘Tous ont droit à la même protection de la loi. Il y a des bénéficiaires qui sont encore en prison, il y en a ceux qui sont libérés, il y en a d’autres pour quitter la prison, ils bénéficient d’un traitement particulier alors qu’ils ont tous signé l’acte d’engagement. Pourquoi cette discrimination- pourquoi cette politique de deux poids, deux mesures’’, a dénoncé Didier Kalemba. L’organisation continue à fustiger la partialité dans l’application de la loi. La loi d’amnistie doit être appliquée de la même manière à tous les bénéficiaires, insiste l’Acaj. Quelques détenus signataires de l’acte d’engagement se plaignent de croupir toujours en prison. D’autres personnes poursuivies pour les faits insurrectionnels s’étonnent qu’on leur refuse de signer l’acte d’engagement. La direction d’Acaj interpelle les autorités compétentes pour que cesse une fois pour toute, la discrimination dans le traitement de ce dossier.
