(RRSSJ)
FMJC
Femmes des Médias pour la Justice au Congo
Organisation Non Gouvernementale des Droits Humains
Une Plume pour un procès équitable
Kinshasa – République Démocratique du Congo
+243 815994839 ; 898242317
fmjc32@yahoo.fr; kenneth_ampi@yahoo.fr
216, avenue Buta C/Lingwala
JOURNÉE INTERNATIONALE DE DESTRUCTION DES ARMES
Communiqué de presse
LA RDC INVITEE A DETRUIRE DES ARMES SYMBOLIQUES ?
Jusqu’au 7 juillet dernier, 8 560 ALPC ont été récupérées auprès des populations civiles de l’Ituri en province Orientale, dans le cadre de l’opération sur le Désarmement civil volontaire, lancée par le Gouvernement de la RDC avec l’appui du PNUD depuis le 12 mars 2014 et qui se poursuit jusqu’au 31 juillet prochains.
La RDC devrait détruire publiquement, ces armes qui ont favorisées l’expansion de violences sexuelles sur les femmes et jeunes et petites filles congolaises. Ceci est un Geste qui clé du désarmement volontaire qui vise à encourager le reste de populations à s’approprier le processus.
L’année 2013, à Bukavu, province du Sud Kivu, la RDC avec l’appui de la MONUSCO avait détruit 114 ALPC et plus de 6.000 munitions, récupérées auprès des ex-combattants et autres groupes armés dans les différents territoires de la province.
Historique de la commémoration de cette journée
Treize année déjà, depuis que la journée internationale de destruction des armes légères et de petit calibre (ALPC) a été instituée par les Nations unies. Cette initiative lancée en 2001 vise d’une part, à réduire la circulation des armes légères et de petit calibre dans le monde, et de l’autre, à éradiquer celles en circulation illégale en vue de renforcer des efforts relatifs à la paix et la stabilité à long terme.
Pour marquer cette journée commémorative, les citoyens, les organisations et les gouvernements à travers le monde procèdent à de destructions populaires des armes illégales, excédentaires, obsolètes et/ou celles récupérées auprès des tiers lors d’une opération de désarmement. C’est le cas pour cette énième célébration : près d’une quarantaine de personnes victimes et rescapées de la violence armée ainsi que leurs familles, des groupes de militants,… sont engagés à poser des actes de destruction des armes à feu, comme symbole contre la violence armée qui sévit leur milieu :
| PAYS | NOMBRE D’ARMES | ACTEURS |
| Afrique du Sud | Non encore révélé | Militants et Autorités du pays |
| Brésil | 6 500 | Militants et Autorités du pays |
| Royaume-Uni | 300 | Familles des victimes de violences armées |
| Cambodge | 4000 |
Ironie du sort comme le dirait Barbara Stocking (Oxfam) : pour « chaque arme détruite, dix sont produites ». « pour chaque pas en avant, on recule de dix ». Seul, le nouveau traité international sur le commerce des armes, qui par le contrôle rigoureux des mouvements des armes (de la production à l’utilisation finale) pourrait réduire sensiblement la disponibilité croissante – irresponsable et la circulation incontrôlée des ALPC sur la planète
Des statistiques effroyables publiées périodiquement par des organisations internationales dont Control Arms, Oxfam, Amnesty International et Réseau d’action international sur les armes légères (IANSA), retracent qu’en moyenne dans le monde, 800 000 armes sont détruites chaque année, mais les armes non réglementées restent un problème majeur.
Les chiffres en image
- Environ 640 millions d’armes sont en circulation, soit une pour dix personnes.
- Quelque 8 millions d’armes sont produites chaque année.
- Environ 14 milliards de cartouches à usage militaire sont fabriquées tous les ans, ce qui correspond à deux balles par personne.
- 1 249 entreprises implantées dans plus de 90 pays produisent des armes légères. Dans certains de ces États, les réglementations commerciales sont quasi inexistantes.
Pour plus d’informations, consulter :http://www.journee-mondiale.com
Fait à Kinshasa, le 9 juillet 2014
Kenneth ENIM AMPI
Coordonnatrice nationale
