(Forum des As)
17 juillet 1998-17 juillet 2014, 16 ans depuis que le statut de Rome a été adopté par les Etats membres. Ce traité est entré en vigueur quatre ans après, soit le 1er juillet 2002. A cette occasion, le bureau de la Cour Pénale Internationale/Kinshasa va lancer une campagne sur les médias sociaux. Axé sur le thème : « Justice une affaire de tous », a fait savoir le chargé de sensibilisation de la Cour, Patrick Tshibuyi, lors d’une matinée d’information organisée le lundi 14 juillet à Gombe, à l’intention des professionnels de médias.
Cette campagne, a-t-il poursuivi, va s’étendre jusqu’au 30 juillet prochain et touchera toutes les couches de la population, particulièrement les Ong de femmes. Elle va consister à poster des photos sur lesquelles est repris le thème de la célébration. Des spots et d’autres supports seront utilisés pour la sensibilisation. Cette campagne vise l’adhésion populaire sur les principes de valeurs et de justice.
Selon Patrice Tshibuyi, la création de la CPI répond à un besoin de justice. C’est après ratification d’au moins 67 Etats membres que ce traité est entré en vigueur en 2002. Le premier Etat à ratifier ce traité est le Sénégal. A ce jour, ajoute ce membre du bureau de la CPI/RDC, 122 pays membres du Statut l’ont déjà ratifié. Parmi lesquels 34 sont des Etats africains, 18 des Etats d’Asie et du Pacifique, 18 autres de l’Europe Orientale.
Patrice Tshibuyi a tenu à préciser que la ratification d’un traité est un acte libre, de souveraineté. Il a indiqué que la CPI a des particularités. Il s’agit entre autres de la nature de la Cour qui est une juridiction complémentaire. Le souci est, d’une part de sauvegarder la souveraineté des Etats, d’autre part la nécessité de rendre justice, a-t-il expliqué. La 2ème particularité est le caractère permanent de la Cour.
Par ailleurs, il a souligné que la Cour était créée pour répondre aux besoins des victimes. Au sein de la Cour, il n’existe pas de statut d’officiel. Les questions liées à l’humilité sont traitées au niveau national, a soulevé Patrick Tshibuyi. « Qui que vous voyez, vous serez poursuivi par la CPI », a-t-il martelé. Patrick Tshibuyi était accompagné du chargé à l’information publique de cette structure, Paul Madidi qui a circonscrit cette rencontre.