(Le Potentiel)
Les autorités locales de Sange ont renforcé des mesures sécuritaires, afin de combattre l’insécurité qui a refait surface dans cette cité du Sud-Kivu.
Depuis quelque temps, l’insécurité a refait surface dans la cité de Sange. L’attaque de la résidence du commandant militaire des Forces armées de la RDC en poste dans cette contrée, il y a peu, en est une illustration.
Dans le but de rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie de la province du Sud-Kivu, le Conseil de sécurité de Sange a interdit, depuis dimanche 17 août, à ses habitants de circuler au-delà de 20 heures 30 minutes, rapporte une dépêche de radiookapi.net.
Se confiant à la presse, le commandant militaire de Sange a indiqué : «La mesure qui vient d’être prise n’est pas un couvre-feu, mais elle vise plutôt à renforcer la sécurité dans cette contrée, en proie aux bandits armés ». Avant de faire savoir que sa résidence a été attaquée, il y a deux jours, par des hommes armés. Ces derniers, a-t-il ajouté, ont tiré des balles qui n’ont pas atteint ses gardes du corps.
Il a, par ailleurs, dit que des hommes en armes ont tenté, il y a trois jours, de dévaliser une boutique sous la pluie dans la cité de Sange.
Pour rappel, un militaire avait été blessé à la jambe en juin dernier, après l’attaque des hommes armés à 2 km de Sange-centre. De son côté, le vice-président de la Société civile de Sange soutient la mesure prise par le conseil de sécurité qui, selon lui, permettra aux autorités locales d’organiser des patrouilles nocturnes pour attraper ces hors-la-loi qui ont semé la panique et la désolation au sein de la population civile.
Curieusement, la décision du Conseil de sécurité local divise les habitants de la cité de Sange, renseigne la même source. Pour preuve, certains soutiennent cette mesure, tandis que d’autres pensent qu’elle n’est pas bénéfique dans la mesure où elle paralyse les activités de la soirée.
La population de Sange a tout intérêt de soutenir les autorités locales qui cherchent par tous les moyens à instaurer l’autorité de l’Etat dans cette cité en proie à l’insécurité provoquée par des bandits armés.
