Insécurité : Kikwit, un mort et deux blessés grave dans la commune de Kazamba !

(La Prospérité)

«Un mort et deux blessés graves», c’est le bilan des coups de feu qui ont retenti le jeudi 11 septembre 2014 vers une heure du matin au quartier Inga, commune de Kazamba, ville de Kikwit, dans la province du Bandundu. Des témoins contactés sur le lieu du drame affirment que des inciviques, en mains armées, en tenues de la police nationale congolaise ont attaqué la maison d’un opérateur d’une cabine téléphonique publique où ils ont cambriolé des ordinateurs, des téléphones et de l’argent dont le montant n’est pas connu.
«Le tout avait commencé sur l’avenue Mayumbu N°14 où nous nous trouvons maintenant. J’avais entendu des coups de feu dans notre parcelle. Dès que je suis sorti, j’ai vu trois personnes en tenue des policiers, arme en mains. Immédiatement, l’un d’eux a commencé par tirer en l’air. J’ai fui et je suis allé me cacher dans la douche en bambous. Ils m’ont cherché mais ne m’ont pas trouvé. Dans l’entretemps, d’autres sont entrés dans la maison, ont tiré sur mon oncle et son épouse. Les deux sont tombés sur le pavé, saignant horriblement. Ces cambrioleurs armés ont emporté ce dont ils avaient besoin. Nous sommes allés chercher la police qui est intervenue en retard», témoigne Georges Kajama, le neveu de l’opérateur Bijou Masalay.
Selon lui, Bijou Masalay n’a aucune rancune avec des gens. «Cette situation nous étonne, car nous ne nous attendions pas», ajoute-t-il.
Celui qui est décédé, Gracia Edigale, 25 ans, avait crié ‘’Voleur-au secours’’ sur l’avenue Mayamba n°7 dans le même rayons. «Ces inciviques sont ceux qui avaient volé des ordinateurs, des téléphones et de l’argent sur Mayumbu 14. Ils ont considéré Gracia comme un témoin gênant. C’est pourquoi ils ont ouvert le feu et l’ont tué par balles. Gracia est allé trépasser dans une polyclinique de la contrée. Le docteur Paulin Kiyankay a tout fait pour le sauver, mais en vain», déclare Théo Masini, chef de la cellule Kwilu, également témoin de l’événement.
Le commissariat urbain de la police a déployé plusieurs éléments sur les lieux du drame et de deuil. L’hôtel de ville a pris en charge les obsèques et l’enterrement du défunt. Une réunion extraordinaire du conseil urbain de sécurité s’est déroulée dans l’après-midi.
«Nous devons découvrir ces inciviques. Je demande à la population d’être calme. Toutes les dispositions sont prises pour que de telles situations n’arrivent plus dans notre ville. A partir d’aujourd’hui, une grande patrouille va se dérouler sur toute l’étendue de la ville.
Que la population ne soit pas paniquée. Donnons aussi le temps à la justice de faire son travail», a déclaré l’autorité urbaine au terme de la réunion du Conseil de sécurité.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe