Province du Bandundu : Trois défenseurs des droits de l’homme en insécurité après l’assassinat d’un policier

(Tempête des tropiques)

Les défenseurs des droits de l’homme du Bandundu sont en difficulté depuis l’assassinat d’un policier. En effet, dans la nuit du 25 au 26 aout 2014, le bureau de l’ONG Human Rescue/ICFPDH (Institut Congolais de formation et de l’Alphabétisation pour la Promotion et la Protection des Droits de l’Homme), partenaire du BCNUDH, aurait été visité par des inconnus.
Ils auraient cassé le cadenas de la porte centrale, emporté les ouvrages, un vélo servant pour le monitoring, 5 chaises en plastique, une mallette contenant des dossiers de victimes et de différents monitorings.
La police qui aurait reçu la plainte des ONG contre l’inconnu, n’a pas, curieusement, effectué la descente au siège social pour constater les faits, renseigne-t-on.
Raison pour laquelle l‘ONG des Droits de l’Homme HUMAN RESCUL/DRC et ICFPDG pense que la police serait présumée auteur de cet acte pour la simple raison que trois membres de cette ONG auraient fait un monitoring sur le cas d’un policier qui aurait trouvé la mort à la résidence de son chef, un colonel, où il était de garde, dans ta nuit du 13 au 14août2014.
Son corps a été déposé clandestinement à la morgue par son chef sans constat d’un magistrat du parquet ni l’autorisation des autorités de l’hôpital.
Selon les informations en provenance du chef-lieu de la province du Bandundu, les autorités du commissariat de la PNC/Bandundu voulaient inhumer ce corps clandestinement à l’insu des membres de la famille. C’est grâce à la pression et vigilance des membres de l’ONG que cette opération a été tenue à l’échec.
L’ONGD/Human Rescue/ DRC et ICFPDH aurait été l’unique à dénoncer, posséder et avoir mis à la disposition de la justice des images qui attestent que la victime aurait été tuée probablement par quelqu’un.
Un de membres de l’ONGDH aurait été victime de menaces et intimidations de la part des autorités du commissariat de la PNC, en présence des membres de la famille de la victime, à cause du monitoring de ce cas et de l’assistance judiciaire qu’il aurait porté aux membres de la famille de la victime avant de déposer leur plainte à l’auditorat militaire de garnison du Bandundu.
Des visites nocturnes par des inconnus auraient été interceptées encore dans la nuit du 26 au 27 aout 2014 aux domiciles de ces trois activistes.
C’est pourquoi, les trois défenseurs des droits de l’homme se sentent en insécurité et demandent protection du BCNUDH.

 

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe

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