Face aux événements survenus à Kinshasa : La Monusco invite les acteurs politiques congolais à la retenue !

(La Prospérité)

La ville-province de Kinshasa a été marquée par des événements malheureux qui ont occasionné mort d’hommes, plusieurs blessés, et pillages dans différentes communes et quartiers. Ce, depuis le lundi 19 janvier. Difficile d’établir un bilan à ce jour pour la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDC (Monusco). Car, a souligné le Général Abdallah Wafi, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’Onu, et Chargé des opérations à l’Est, la Monusco réunit tous les éléments liés aux tueries, pillages et l’utilisation des armes létales par les forces de l’ordre. Sans oublier de graves violations des droits humains qui seront publiées dans un rapport après le recoupement de toutes les informations en leur possession. Dans sa déclaration, il invite les acteurs politiques à la retenue, tout en demandant aux forces vives d’œuvrer toujours dans la recherche de la paix.
C’est à partir de Goma (Nord-Kivu) que le Porte-parole de la Monusco, Charles Bambara, assistés de Général Santos Cruz et du colonel Félix Bass, a animé la conférence de presse hebdomadaire de mercredi 21 janvier 2015. Après avoir présenté les différentes activités menées pendant toute la semaine, y compris la situation sécuritaire, la parole a été donnée au Général Abdallah Wafi, invité du jour. Dans sa déclaration liminaire, il a noté que la Monusco est préoccupée par des troubles répétés, suite au débat sur la loi électorale, au Sénat. Sans ambages, il a déploré des pertes en vies humaines de part et d’autres (population & police). Et de poursuivre que dans le contexte actuel, le débat démocratique prime beaucoup pour asseoir un bon climat de paix, tout en invitant les acteurs politiques, l’opposition politique, autorités politiques, les forces de l’ordre, à la retenue. Pour lui, on ne maintient pas l’ordre avec des chars de combats. Le chargé des opérations à l’Est condamne les interventions militaires des éléments de la garde républicaine et des FARDC qui, selon lui, ne sont pas formés pour cette fin. Quant à la traque des combattants des FDLR, il a réitéré que les préparatifs militaires sont fin prêts, car le plan opération pour l’attaque est déjà conçu, et n’attend que le go.
A la question de savoir comment seront protégés les populations civiles, il a rassuré que les dispositions sont déjà prises pour les épargner.

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A propos de l'auteur : Adeline Marthe