(Mediacongo.net)
L’Afrique du Sud a averti que l’option militaire pourrait devenir inévitable car les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) n’ont pas respecté la date fixée pour son désarmement.
« L’Afrique du Sud réitère que les FDLR n’ont pas respecté la date butoir du 2 janvier 2015 fixée par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) pour le désarmement volontaire à défaut de quoi une action militaire serait engagée », a déclaré le Département des Relations Internationales et de la Coopération (DIRCO) dans un communiqué publié sur son site Internet lundi 12 janvier.
Le fait que les FDLR n’ont pas respecté la date butoir « a du coup rendu l’option militaire inévitable », a expliqué Clayson Monyela, porte-parole du DIRCO.
Le gouvernement sud-africain a pris note de la Déclaration présidentielle du Conseil de sécurité des Nations Unies jeudi concernant le désarmement des FDLR.
Le communiqué met en garde les FDLR contre les conséquences sérieuses du non-respect de son désarmement.
L’échéance fixée par les chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC et CIRGL pour le désarmement volontaire des FLDR a expiré le 2 janvier 2015.
Le nombre total de combattants des FDLR qui ont été désarmés depuis mai 2014 s’élève à 337, soit environ 24% du nombre total de combattants estimés des FDLR.
Un sommet conjoint des chefs d’Etat et de gouvernement des SADC et de CIRGL se tiendra les 15 et 16 janvier à Luanda pour examiner la situation liée au désarmement volontaire des FDLR et pour décider de l’action appropriée suite à l’expiration de l’échéance.
L’Afrique du Sud contribue à la Mission de stabilisation de l’ONU en RDC (MONUSCO).
Les FDLR sont un groupe de rebelles principalement composé de Hutus rwandais qui se battent dans l’est de la RDC.