(La Prospérité)
En séjour de travail à Goma, le ministre belge des Affaires Etrangères a réitéré le soutien de la Belgique, son pays, aux efforts déployés par les Forces armées de la République Démocratique du Congo pour le maintien de la paix dans l’Est du pays. Arrivée à Goma quelques semaines après le lancement des opérations contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), il a, à cette deuxième étape de sa visite en Rd Congo, encouragé l’application de la force contre les rebelles hutus rwandais hostiles à tout rapatriement volontaire.
A l’aéroport de Goma où il est arrivé mardi 23 février dernier, Didier Reynders a réaffirmé, selon l’agence congolaise de presse, la disposition de son pays à soutenir les efforts qui visent au rétablissement de la paix par les Forces armées de la RDC avec un appui éventuel et voulu de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo. Il a, en outre, envisagé l’amélioration de la sécurité dans l’Est avec les Fardc et si possible avec la Monusco. Selon le Chef de la diplomatie belge, il y a encore beaucoup plus à faire pour soutenir la RDC avec les actions de développement, des projets en matière d’énergie au bénéfice de toute la population congolaise.
S’agissant de la traque de FDLR dont les éléments sont à la base de plusieurs exactions contre les civils innocents, le ministre belge des Affaires étrangères a encouragé l’application de la force contre ces rebelles hutus rwandais surtout, insiste-t-il, que ce dossier n’a que trop duré. «Depuis longtemps, on a demandé que des actions concrètes soient entreprises à l’égard de FDLR», a martelé Didier Reynders. Il a, par la suite, ajouté qu’il est ravi par la détermination du gouvernement congolais d’en finir une fois pour toutes avec cette épineuse question dont le désarmement volontaire n’a pas produit les effets escomptés.
Arrivé à Kinshasa, le Ministre belge des Affaires étrangères a rencontré son homologue congolais Raymond Tshibanda avec lequel il a évoqué la situation dans l’Est de la République en proie aux forces rebelles des FDLR.
