(Radio Okapi)
Une journée ville-morte est observée ce mardi 17 février matin à Baraka (à 250 Km au sud de Bukavu), sur l’appel de la société civile locale. Magasins, boutiques, marchés et écoles restent fermés. Selon les initiateurs, l’objectif poursuivi est de dénoncer la recrudescence des vols à mains armées, viols et agressions physiques contre les opérateurs économiques et habitants du territoire de Fizi.
Le président de la société civile du territoire de Fizi, Kelly Kalima, parle d’une quarantaine des cas d’insécurité enregistrés depuis janvier dernier. Le cas le plus récent remonte à dimanche dernier, concernant l’assassinat d’une femme âgée d’une quarantaine d’années par des bandits armés au quartier Majengo II à Baraka.
Ces bandits, affirme Kelly Kalima, se sont attaqués aussi à la maison du voisin de la victime. Ils ont emporté 2 500 dollars américains et d’autres biens.
D’après lui, trois opérateurs économiques sont aussi tombés victimes des bandits dans leurs résidences respectives, une semaine plutôt. La source parle de marchandises et de l’argent volés.
Au cours de ces attaques, trois femmes ont été aussi violées. Selon Kelly Kalima, ces femmes suivent des soins appropriés à l’hôpital Panzi de Bukavu dans le Sud-Kivu.
La société civile de Fizi évoque aussi le vol dans trois boutiques au marché de Baraka par des bandits armés, au cours de la même semaine. Raison pour laquelle elle a appelé à une journée ville-morte. Et cet appel a été totalement observé par la population de Baraka, selon des sources locales.
De son côté, le commandant de la Police nationale à Baraka a reconnu certains actes d’agression cités par la société civile. Il a par ailleurs appelé les animateurs de cette organisation citoyenne à collaborer avec la PNC en dénonçant les malfaiteurs.