(La Prospérité)
‘’Aucun dégât collatéral n’a été enregistré. C’est une preuve de la montée en puissance de l’armée loyaliste qui se comporte en professionnelle dans le strict respect du droit humanitaire’’. Telle est l’une des phrases si rassurantes, prononcées par le Ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, lors d’un point de presse sur la traque des FDLR, tenu à Goma dans le Nord-Kivu. Réinstaller la paix sur toute l’étendue de la RDC, demeure le souci majeur du gouvernement congolais.
En séjour à l’Est du pays depuis le dimanche 1er mars dernier, Lambert Mende a eu à observer les opérations et a reçu un rapport positif sur ce qui s’est passé avant son arrivée.
Très honoré, il a salué le professionnalisme qui anime les Forces Armées de la RDC dans cette opération de désarmement forcé.
Les résultats sont à palper du doigt et le respect du sens de l’humanisme est à féliciter. Sous la conduite du Général Léon Mushale, commandant de la 3èmezone de défense, le Ministre de la Communication et des médias a visité 43 combattants faits prisonniers au terme du lancement de la traque, dont la phase décisive est intervenue, le jeudi dernier, dans le Nord-Kivu.
Aussi, faut-il noter que parmi les 43 personnes, 23 éléments FDLR et 20 autres d’origine congolaise détenues à l’état-major de la 34ème région militaire au Nord-Kivu.
Dans le lot de FDLR, il y a une souche rwandaise où sont repérés deux majors répondant aux noms de Clément Habimana et de Séraphin Zitonda, tous deux de l’aile ‘’Foca’’ respectivement, en charge des opérations et des relations avec les ONG internationales en localité de Peti, dans le territoire de Masisi.
Il est à préciser que plusieurs cas semblables à celui-ci ont été enregistrés.
Constat fait, plusieurs localités du Nord-Kivu sont reconquises par les FARDC, notamment, les localités de Katemba, Mont Chai, de Kazaroho, Kirumba, d’Obayi, de Minyangangira, et de Rusayo.
Il est prévu des sanctions judiciaires contre les capturés. Le Ministre de la Communication et des médias a donc éclairci le public sur cette question. Les éléments emprisonnés en dehors de la date butoir du 2 janvier sont considérés comme ayant résisté à l’ultimatum du Président de la République. Ils auront à s’expliquer devant les instances judiciaires. Débuté depuis le 27 janvier dernier, l’opération de désarmements des FDLR se poursuit au Nord-Kivu.