(Le Phare)
Dans un communiqué, la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) se dit préoccuper par le sort des combattants et cadres de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) arrêtés le vendredi 24 avril courant à Kinshasa et à Mbuji-Mayi par la Police nationale Congolaise (PNC).
L’Ongdh déplore la répression brutale de cette marche pacifique de l’UDPS, alors que les manifestations pacifiques ont toujours été autorisées par la Constitution du 18 février 2006 dans son article 26.
D’après les enquêteurs de la FBCP, près de 50 combattants de I’UDPS ont été arrêtés par la police et détenus aux cachots du district de Funa. D’autres ont été amenés vers une destination inconnue.
Parmi les combattants de l’UDPS arrêtés, il y a Bruno Tshibala, Secrétaire Général adjoint de l’UDPS, amené au Commissariat provincial de la Police et plusieurs membres de la ligue des jeunes de l’UDPS. En dehors des combattants de ce parti, FBCP signale aussi que le journaliste Eliezer Tambwe et son caméraman, qui couvrait cette manifestation, ont été également arrêtés par la police.
La FBCP est très préoccupée pour le sort réservé aux combattants de l’UDPS arrêtés et lance un appel vibrant à l’autorité compétente, afin d’obtenir la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées le vendredi par la police.
Pour rappel, la marche pacifique de l’UDPS avait pour objet de fustiger la politique du gouvernement sur la fosse commune de Makalu et d’exiger la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante et crédible pour établir les responsabilités sur cette affaire. Mais la manière brutale dont cette marche pacifique e été réprimée prouve que la RDC est loin de devenir un Etat respectueux de droit de l’homme, note Emmanuel Cole, président national de la FBCP.