(Radio Okapi)
L’opération d’identification biométrique des policiers se poursuit sur toute l’étendue de la RDC avec le collecte des données des policiers retardataires et de remise des cartes de service pour ceux qui sont en ordre. Le lancement de cette deuxième phase a été donné jeudi 9 avril à Kinshasa. Cette seconde étape vise à clôturer les activités de la création et de la mise en place d’une base de données complète de la Police nationale congolaise (PNC).
Cette opération concerne les policiers qui ont été omis lors de la première phase de collecte des données intervenue en 2011, dans le cadre de la réforme de la police.
Il s’agit des dossiers non-collectés des policiers qui avaient connu des problèmes pour se rendre au site de collecte ainsi que des dossiers collectés des policiers mais qui ne figurent pas sur des données biométriques, suite aux problèmes techniques, lors de l’informatisation.
Ces opérations concernent aussi le nouveaux élèves policiers, les démobilisés des groupes armés, identifiés et listés par la Direction des ressources humaines de la PNC. Elles concernent également les policiers de la Police judiciaire qui dépendait jadis du ministère de la justice.
Pour le commissaire général de la Police, le général Charles Bisengimana, le point de départ de la modernisation des ressources humaines c’est la connaissance qualitative et quantitative de la Police.
« Grace à l’identification biométrique, la Police dispose d’une base des données fiables, désormais verrouillées à toute infiltration d’éléments irréguliers, œuvre de certains commandants d’unités pour des intérêts inavoués », a affirmé Charles Bisengimana.
Par ailleurs, le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne en RDC, a fait savoir que son institution se réjouit que le rapport sur l’opération « Likofi » soit déjà adressé au Vice-premier ministre de l’Intérieur et sécurité. Vincent Dowd souhaite que toute la lumière puisse être faite sur cette opération.
L’UE, dit-il, attend que les mesures appropriées soient prises et que les responsables qui seraient identifiés soient traduits en justice.