(7sur7.cd)
Humain Rigths Wacth a réagi négativement lundi 16 octobre 2017 à l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
« L’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies est un véritable camouflet pour les nombreuses victimes des graves abus commis par le gouvernement congolais à travers le pays. Le fait que les forces de sécurité gouvernementales soient considérées comme responsables de la plupart des violences commises au cours de l’année écoulée dans la région des Kasaï — où quelque 5 000 personnes auraient été tuées et près de 90 fosses communes ont été identifiées — démontre que la RDC ne mérite pas un siège au sein du principal organe de défense des droits humains de l’ONU », a déclaré Louis Charbonneau, directeur du plaidoyer auprès des Nations Unies à Human Rights Watch.
L’ONG américaine ne décolère pas. Elle qualifie la RDC d’État paria.
« Les États membres de l’ONU devraient cesser d’accepter des élections sans réelle compétition. Le nombre de voix relativement bas recueilli par la RDC lors de l’élection au Conseil des droits de l’homme a été suffisant pour lui assurer un siège incontesté, mais il montre en même temps que le Congo de Joseph Kabila est en train de devenir rapidement un État paria. S’il y avait eu compétition, il aurait probablement perdu », a ajouté Louis Charbonneau.
Pendant que les ONGs accusent le coup après cette défaite, le gouvernement sable le champagne.