ADF, M23, CODECO, Maï-Maï… la situation sécuritaire ne s’améliore pas: « Il ne faut pas se cacher », constate le N°2 de la Force de la MONUSCO

( ACTUALITES.CD)

Général de Division Benoit Chavanat, Commandant adjoint de la Force de la MONUSCO, était devant la presse mercredi dans le cadre de la conférence de presse organisée par la mission onusienne. Il a donné quelques tendances actuelles de la violence dans l’Est de la RDC. Contenus SponsorisésÀ Découvrir AussiUn robot qui lave le sol sans dépenser une fortune c’est possible Robot Actupar Taboola

Selon son constat, « la situation sécuritaire ne s’améliore pas ». 

« Il ne faut pas se cacher, elle a même tendance à se détériorer selon les zones. Et si on prend du nord au sud, de manière un peu caricaturale pour aller vite, nous avons le CODECO au nord qui ont un peu évolué dans leurs objectifs et qui s’en prennent, vous le savez, depuis quelques semaines aux camps de déplacés ». 

L’une des caractéristiques de la violence dans la partie orientale de la RDC, c’est la multiplicité des groupes armés, chacun avec son rayon d’action et mode opératoire.

« Vous avez évidemment les ADF qui sont combattus vigoureusement par les armées ougandaises en lien avec les FARDC et qui continuent à commettre ici ou là des atrocités, j’y reviendrai ».

La situation des combattants M23 inquiète aussi: « Vous avez le M23 dont on sent quelques signes de regain d’activité notamment contre les FARDC directement mais indirectement sure les civils. Et vous avez plus au sud, bien sûr, les Maï-Maï qui s’en prennent à des communautés, vous le savez, sur les Hauts-plateaux ».

L’une de nouvelles tendance de ces violences, c’est l’action contre les camps de réfugiés. Cela a exigé « de notre part une réaction appropriée avec des moyen appropriés pour protéger les camps et éviter le pire », explique t-il.

Dans la région, la Force de la MONUSCO répond aux impératifs du mandat qui sont la protection des civils d’une part, et le soutien aux forces de sécurité congolaises d’autre part.

« Cela se traduit sur le terrain par une action permanente à partir des bases militaires que vous connaissez, pas que militaires, puisqu’elles hébergent évidemment des éléments civils, et sur les axes pour escorter des convois, pour patrouiller de jour comme de nuit. Mais aussi dans les airs pour effectuer des missions de reconnaissance utiles pour préparer les opérations. Le tout dans un souci de protection des civils », a expliqué Général de Division Benoit Chavanat.

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