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De nombreux projets de développement seront réalisés dans les prochains jours en province de l’Ituri, afin de permettre d’encadrer des jeunes de manière à empêcher certains d’entre eux de rallier les groupes armés.
L’annonce a été faite par le gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, au cours d’un point de presse tenu le mardi 1er mars à son arrivée à Bunia, après une mission de service de 11 jours à Kinshasa.
Le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny évoque notamment le programme de développement de 145 territoires de la République démocratique du Congo, mais aussi d’autres projets.
« Nous avons parlé aussi des investissements pour l’Ituri. Comme vous le savez, il y a d’abord le programme pour les 145 territoires, et l’Ituri va aussi en profiter. Mais Au-delà de 145 territoires, nous avions d’autres programmes ici en Ituri, et je vous demande de vous tenir prêts. On a beaucoup insisté sur la jeunesse. C’est vrai qu’on va commencer avec les grandes entreprises d’ici là, qui vont avoir de grands marchés mais nous allons aussi privilégier la jeunesse pour que cette jeunesse, au lieu de se retrouver dans la forêt, se retrouve sur les RN (Route Nationale), dans les champs et dans les fermes. Ce n’est pas un rêve, ça va arriver« , a-t-il déclaré.
Cette question liée à l’exécution des projets de développement en Ituri a fait l’objet d’un échange avec le président de la République, à en croire le chef de l’administration militaire de l’Ituri.
Par ailleurs, le gouverneur militaire a promis d’intensifier les opérations de traque des groupes armés grâce au renforcement de l’effectif militaire survenu quelques jours avant son départ à Kinshasa.
Au cours de son séjour de travail à Kinshasa, capitale de la RDC, le gouverneur militaire de l’Ituri a également échangé avec le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi sur l’évolution des opérations militaires en Ituri en cette période de l’état de siège.
Il sied de noter que des études ont démontré que certains jeunes rejoignent les groupes armés en Ituri, faute d’emploi.
Par conséquent, l’une des pistes de solution pour l’éradication des groupes armés serait la création d’emploi pour les jeunes.
