Passerelle en réhabilitation, sur fonds propre des communautés de base du quartier Lubuwa, dans la Commune de Ndesha [Photo RRSSJ]La situation sécuritaire de ce mois d’aout 2014 a été maquée par la persistance des cas bénins d’insécurité créés par des hommes en uniforme militaire et en arme opérant pendant les heures tardives dans la nuit sous prétexte qu’ils sont patrouilleurs et que la population doit leur accorder assistance matérielle et financière. Nonobstant ce comportement déplorable, l’approche de gestion partagée de la sécurité est maintenue et privilégiée à la travers la conjugaison de beaucoup d’efforts Population-Autorités politico administratives, judiciaires et sécuritaires au plus haut sommet de la province. La population émet des fortes craintes de voir persister ces cas isolés d’insécurité qui risquent de prendre de l’ampleur et torpiller la confiance et l’étroite collaboration entre la population et la police, si l’on n’y prend garde.
Nonobstant la persistance de cette situation, l’attitude de la population de renforcer la dénonciation des cas d’insécurité auprès des prestataires des services de sécurité et leur exiger les services de sécurité de qualité, est un atout majeur qui rassure toutes les parties impliquées dans la recherche de solutions durables aux différents cas d’insécurité vécus.
