[RFI]
19/02/2013
Ban Ki-moon est attendu le 24 février à Addis Abeba, en Ethiopie, pour la signature de l’accord-cadre régional qui doit permettre de pacifier l’Est de la République démocratique du Congo. Le secrétaire général des Nations unies a confirmé sa participation à cette rencontre qui réunira onze chefs d’Etat ou leur repésentant dans la capitale éthiopienne. Ce plan régional de paix présenté le 28 janvier dernier avait été rejeté par les dirigeants africains. L’ONU avait alors indiqué qu’il s’agissait d’un problème de procédure et non de divergences de fond sur le contenu du texte dont voici les grandes lignes.
L’idée centrale du texte est de remédier aux causes profondes des violences récurrentes en RDC. Dans le document qui sera présenté à nouveau aux dirigeants à la fin de la semaine prochaine, les Etats doivent s’engager à ne pas soutenir, financer ou abriter les groupes armés responsables de l’instabilité qui règne dans l’est de la RDC. Pour y veiller, des mécanismes de contrôle plus contraignants et surpervisés par l’ONU seront mis en place dans chacun des pays signataires.
Selon nos informations, l’une des nouveautés de ce qui se jouera à Addis Abeba le 24 février est que le nombre des signataires devrait s’enrichir de trois nouveaux pays. Il s’agit de la Centrafrique du Mozambique et du Soudan du Sud. Toujours selon nos informations le texte, qui a le soutien de l’ONU, de l’Union africaine (UA), de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Conférence internationale des Grands lacs, a toutes les chance d’être signé par les onze dirigeants africains.
Parallèlement à cette initiative,l’ONU souhaite renforcer sa mission en RDC. L’institution veut mettre en place une brigade d’intervention d’environ 2 500 hommes. Un dispositif militaire avec un mandat permettant l’usage de la force contre le M23 et l’ensemble des groupes armés présents dans la région. La création de cette brigade doit toutefois être entérinée par le Conseil de sécurité.