[Le Potentiel]
14/05/2013
Le président Joseph Kabila vient de créer le mécanisme de suivi placé sous son autorité, pour mettre en œuvre les engagements pris par le gouvernement dans le cadre de l’accord-cadre de l’ONU sur l’Est de la RDC. Ce comité est créé pour une durée d’un an. Le mécanisme est composé de 3 comités : pilotage, exécutif et consultatif.
Le comité de pilotage sera présidé par le président de la République, le Premier ministre en est le vice-président. Les membres de ce comité sont le ministre des Affaires étrangères (rapporteur), les ministres de la Défense nationale, de l’Intérieur, de la Justice, du Budget et des Finances et d’un coordonnateur.
Le Comité exécutif aura pour tâche d’élaborer un plan de mise en œuvre des engagements souscrits et de veiller à leur mise en œuvre. Le conseil consultatif aura pour tâche d’organiser le dialogue avec les forces vives de la République. Il est constitué de personnalités indépendantes, de représentants de la classe politique et de la société civile.
Selon Lambert Mende Omalanga, ce mécanisme rentre dans le cadre strict de l’accord-cadre d’Addis-Abeba et est « la matérialisation de la détermination du président Kabila de respecter l’engagement de la RDC contracté le 15 février ». Sur la question posée par TOP CONGO de savoir si c’est dans ce cadre institutionnel que s’organiseront les concertations annoncées, le porte-parole du gouvernement s’est voulu clair, « les concertations arrivent mais n’ont rien à voir avec le mécanisme rendu public ce lundi ».
C’est donc clair que le suivi de l’Accord-cadre du 24 février ne se confond pas avec les concertations à venir. Toutefois, il se remarque que les deux initiatives ne se contredisent pas. Il ne serait pas non plus étonnant que le conseil consultatif se mue en commission préparatoire des concertations faisant ainsi d’une pierre deux coups.