Les antécédents comportementaux des leaders des rebelles du M23


[L’Avenir]

jeudi 12 septembre 2013

Dans le noble souci d’informer objectivement l’opinion sur les antécédents comportementaux des leaders des rebelles du M23 qui prêchent aujourd’hui la bonne gouvernance et la démocratie, surtout pendant que les pourparlers de Kampala ont ouvert leurs portes, le Journal L’Avenir se donne le sacré devoir de dresser ce tableau en trois parties qui reprendront pendant trois éditions consécutives les clichés de ces pseudo-libérateurs qui ont tous ou moins en commun deux caractéristiques à savoir, s’être insurgé contre une autorité dans le passé et avoir été mêlé dans une entreprise criminelle.

Il convient de signaler que les personnes dont nous publions les noms figurent dans au moins une des trois listes des délégués du M23 aux pourparlers de Kampala. La liste du 06 décembre 2012, puis celle du 04 janvier 2013 est signée par Jean-Marie Runiga et la liste du 11 janvier 2013 est elle signée par Bertrand Bisimwa, remplaçant de Jean-Marie Runiga.

Ces listes attestent du caractère récidiviste de l’écrasante majorité des dirigeants du M23 accusés par plusieurs rapports documentés d’être les auteurs d’atrocités et de violations graves des droits de l’homme sur des populations civiles. Elles démontrent également à quel point ces dirigeants, dont des étrangers parmi eux, n’en sont pas à leur première aventure de participation à des mouvements insurrectionnels initiés, soutenus et financés par l’extérieur contre la République démocratique du Congo.

Raison pour laquelle la ligne politique prônée actuellement par le Gouvernement, sous l’impulsion de la très haute autorité, excluant toute nouvelle amnistie pour les récidivistes et toute intégration dans les Forces armées et autres institutions de la République, mérite d’être poursuivie.

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