Concertations nationales Kabila nomme Kengo et Minaku au comité de suivi


[L’Avenir]

18 novembre 2013

 

Comme annoncé dans son discours sur l’état de la nation le 23 octobre 2013, Joseph Kabila, président de la République vient de mettre sur pied, pour une durée d’un an renouvelable une fois, un Comité national de suivi des recommandations des Concertations nationales ((CNS-RCN)

Placé sous la co-présidence de Léon Kengo et de Aubin Minaku, le CNS-RCN a pour objet d’évaluer périodiquement la mise en œuvre des recommandations des concertations nationales, d’assurer le suivi de l’application des réformes issues des recommandations des concertations nationales, d’organiser, une fois l’an, un forum sur la cohésion nationale afin d’examiner les conflits de toute nature opposant les Congolaises et Congolais et de recommander au Président de la République, les actions spécifiques à mener en vue d’accélérer la mise en œuvre des réformes susvisées et de pacifier les cœurs et les esprits.

C’est le 23 octobre 2013, devant le Congrès, que le Chef de l’Etat avait prononcé un discours sur l’état de la nation, et au cours duquel il avait manifesté sa volonté de mettre sur pied un comité de suivi des recommandations issues des Concertations nationales. Homme de parole, Joseph Kabila vient de concrétiser cette idée, à travers la promulgation de l’Ordonnance portant création et organisation de ce Comité de suivi. Très satisfait des conclusions des Concertations nationales, Joseph Kabila en avait profité pour féliciter les filles et fils de la Rd Congo qui y avaient participé.

« Je voudrais rappeler à ces derniers que, quelque pertinente que soit une recommandation, sa capacité contributive à la transformation de la société est fonction de sa mise œuvre. Le défi qui, désormais, se pose à la collectivité nationale, est donc celui de la matérialisation de ce que les Délégués ont, ensemble, proposé au terme de leurs travaux », avait indiqué le Chef de l’Etat, avant d’ajouter qu’un défi qui, lui aussi, ne peut être relevé qu’ensemble : hommes et femmes, jeunes et vieux, institutions publiques et société civile.

A cet effet, et en attendant de murir le projet de création éventuelle de la fonction de Médiateur, Joseph Kabila a décidé de mettre sur pied, pour une durée initiale d’un an, renouvelable une fois, d’un Comité national de Suivi des recommandations des Concertations nationales. Il s’agit d’une équipe restreinte, mais représentative, aussi bien des cinq thématiques examinées au cours des Concertations nationales, que de la diversité des participants à ce forum historique.

Ce Comité sera placé sous la même co-présidence que les Concertations nationales et, chaque année, il organisera un forum sur la cohésion nationale, afin d’examiner les conflits de toute nature opposant les congolaises et congolais, et de recommander les actions spécifiques à mener pour pacifier les cœurs et les esprits.

Il a pour objet d’évaluer périodiquement la mise en œuvre des recommandations des concertations nationales, d’assurer le suivi de l’application des réformes issues des recommandations des concertations nationales, d’organiser, une fois l’an, un forum sur la cohésion nationale afin d’examiner les conflits de toute nature opposant les Congolaises et Congolais et de recommander au Président de la République, les actions spécifiques à mener en vue d’accélérer la mise en œuvre des réformes susvisées et de pacifier les cœurs et les esprits.

Créé pour une durée d’un an renouvelable par la décision du Président de la République, sur proposition du Présidium, le CNS-RCN est composé de deux organes : la plénière et le Présidium. La plénière peut créer en son sein des commissions, selon le nombre et le contenu des thématiques développés aux concertations nationales, tandis que le Présidium est l’organe d’impulsion et d’orientation du CNS-RCN.

La plénière comprend les membres du Présidium et les anciens membres des bureaux des groupes thématiques des concertations nationales jusqu’au niveau de rapporteur. Le CNS-RCN qui se tient en permanence à la disposition des institutions publiques, des partis politiques et de la société civile, se réunit en session ordinaire, une fois par trimestre, pour une durée ne dépassant pas 6 jours, sur convocation du Présidium.

Il se réunit en session extraordinaire, en cas de besoin, à l’issue de laquelle un compte rendu est réservé à la nation. De même, un rapport général des travaux est remis au Président de la République à la fin de chaque session. Le CNS-RCN dispose d’un budget de fonctionnement dont la gestion est assurée par le Présidium.

Vu le nombre et la diversité des recommandations, il y a lieu de planifier leur mise en œuvre à court, moyen et long terme, aux niveaux tant national, provincial que local. C’est la raison d’être même de la nomination des membres du comité de suivi des recommandations des Concertations nationales.

 

A quand la nomination d’un gouvernement de cohésion nationale ?

Pour plusieurs observateurs, la nomination d’un Gouvernement de cohésion nationale devait être la priorité des priorités. Mais l’Ordonnance publiée dernièrement par le Chef de l’Etat laisse croire qu’il n’y a que lui qui est capable d’établir la priorité de toutes les mesures annoncées devant le Congrès. La même opinion soutient que les deux co-présidents sont d’ores et déjà éliminés de la course à la Primature.

Une fois de plus, le choix d’un Premier ministre est une prérogative reconnue au seul Président de la République. C’est à lui à qui ont été adressées toutes les recommandations des Concertations nationales. C’est lui seul qui a une évaluation de l’actuel Premier ministre et qui peut lui renouveler ou non sa confiance. Et ce, même si les résultats sur terrain plaident en faveur de l’actuel Premier ministre.

 

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