(Le Potentiel)
Des femmes de Tama et Itala (Nord-Kivu) se disent préoccupées par la recrudescence de l’insécurité causée par des combattants FDLR au Sud de Lubero.
Des femmes de Tama et Itala, deux groupements situés au Sud de Lubero (Nord-Kivu), dénoncent les tracasseries dont elles sont victimes de la part des combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). La dénonciation de ces femmes est contenue dans un mémorandum qu’elles ont déposé, le mercredi 26 février, à la base locale de la Monusco.
De son côté, la Société civile de Luofu a demandé au gouvernement de la RDC et à la Monusco de se pencher sur cette situation qui, selon elle, devient insupportable, rapporte radiookapi.net.
Interrogées à ce sujet, les victimes ont indiqué que les tracasseries dont elles sont victimes se sont accentuées depuis que l’ONG Concerne et le Conseil norvégien pour les refugiés (NRC) ont distribué de la nourriture et des intrants aux populations civiles des localités de Letia, Bunyangengi, Kasiki et tant d’autres.
Pendant tout ce temps, ont-elles ajouté, les FDLR/Foca les empêchent d’accéder à leurs champs qui se trouvent sur les collines de Ndongu et Katanda.
Conséquence : ces femmes éprouvent d’énormes difficultés pour subvenir aux besoins de leurs enfants. Pire encore, ils pillent les récoltes et utilisent les hommes pour le transport de leurs butins, renseigne la radio onusienne. Pour rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie du Nord-Kivu, la Société civile de Luofu demande au gouvernement de la RDC de prendre toutes les dispositions qui s’imposent, afin de traquer des groupes armés actifs au Sud de Lubero, à l’instar du M23.
Se confiant à la presse, le porte-parole militaire au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli, se dit préoccupé par l’activisme des groupes armés, notamment les FDLR dans cette partie du territoire. Les FARDC vont bientôt lancer les opérations de traque de tous les groupes armés locaux et étrangers actifs à Lubero, a-t-il promis.