(Le Potentiel)
Les troupes gouvernementales ont délogé, depuis quatre jours, les rebelles hutu rwandais, communément appelés FDLR à Kahumo, une localité située à 15 Km au Sud-Ouest de Kanyabayonga, dans la province du Nord-Kivu.
Selon des sources administratives, citées par radiookapi.net, l’armée régulière a reconquis cette localité sans résistance, après deux ans d’occupation rebelle. Conséquence : les rebelles hutu rwandais se seraient retranchées vers la localité de Kimaka, située à 15 Km au Sud de Kahumo, indiquent des sources locales. Et de faire remarquer que les populations locales ont accueilli avec joie la présence des FARDC dans leur village. Elles ont même aménagé, de leur propre gré, les sites réservés aux militaires.
Avec l’arrivée des Forces armées de la RDC, les populations civiles de cette partie orientale du pays vaquent librement à leurs occupations quotidiennes. Ceux qui avaient fui l’insécurité commencent à regagner leurs localités respectives.
Préoccupée par l’insécurité provoquée par ces hommes armés, la Société civile locale a demandé aux FARDC de renforcer leur présence dans la région pour éviter le retour de ces rebelles rwandais. Cependant, cette structure s’est réjouie du départ de ces rebelles qui, selon elle, ont commis plusieurs exactions contre les civils dans le Nord-Kivu.
Pour sa survie, cette force négative étrangère s’adonnait régulièrement au pillage des récoltes, aux viols des femmes et aux arrestations arbitraires de paisibles citoyens…
Le porte-parole des FARDC en poste au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli, assure que des opérations de ratissage seront lancées dans le secteur, en vue de désarmer, de force, les FDLR qui refusent de se rendre librement aux troupes loyalistes ou à la Monusco.
Une chose est vraie. La population du Kivu a un souci, celui de voir les FARDC avec l’appui de la Monusco traquer les FDLR à l’instar des rebelles du M23. Cela permettra aux populations civiles de s’adonner à la reconstruction de ces deux provinces qui, depuis des années, ont payé le prix de l’insécurité.
De leur côté, les rebelles hutu rwandais ont tout intérêt à déposer les armes. Faute de quoi, ils subiront le sort du M23 qui a été mis en déroute par les FARDC avec l’appui de la brigade d’intervention de la Monusco.
