(Tempête des tropiques)
Le gouvernement, à travers son ministère de l‘Intérieur, Sécurité et Décentralisation, invité à mettre de l’ordre et éviter les pires dans cette partie du district de Kwilu, où des inciviques s‘emploient à s‘exproprier des concessions des autres!
Le conflit foncier au territoire de Bulunga, dans le district de Kwilu dans la province du Bandundu, a atteint un niveau inquiétant, où la population se dit prête à affronter les éléments de la police pour son intervention jugée injuste.
Un conflit foncier déclenché depuis de 2002, où la famille Bampila, avec à sa tête Ngampila Crispin, cherche à exproprier la concession de Kiniaka Mercx qui pourtant dispose des titres fonciers en bonne et due forme de plus de 40 ans de cette concession.
Le gouvernement central, à travers son ministère de l’intérieur, Sécurité et Décentralisation, est invité ainsi à mettre de l’ordre et éviter les pires dans cette partie du pays. La population de ce territoire du district de Kwilu, qui maitrise mieux la situation, qui s’est mobilisée pour la cause de Kiniaka Mercx, est prête à toute éventualité, selon les sources dans ce coin du pays.
Le parquet de Bulungu avait, en effet, tranché la même année de 2002 pour Kiniaka Mercx.
Un jugement validé par le Tribunal de Grande instance de Kikwit reconnaissance ce même monsieur Kiniaka comme propriétaire de cette concession de la mission de Djuma.
La population et les prêtres de la mission sont donc des témoins du propriétaire Kiniaka.
Une surprise dans ce conflit ce que, le procureur Jean-Jacques Lunganzio, qui ne semble pas maitrise le dossier, avait déployé dernièrement plus de 30 éléments de la police, accompagnés du major Lusanga, qui ont fait une descente dans la mission pour déguerpir les habitants de la fameuse concession, sur laquelle plus de 100 maisons sont construites.
Arrivés le 25 avril aux alentours de 3h du matin, les éléments de la police ont commencé par arrêté le propriétaire Kiniaka Mercx malade et son cousin ainsi que l’un des locataires dénommé Modizo, ont relevé aussi les sources.
La police exige désormais 900.000FC pour libérer les personnes arrêtées.
Il faut dire que, ces éléments ont arrivé à la mission Djuma sans un ordre de mission de Bulungu. Ils s’étaient présentés au chef de poste de Djuma qu’à 11h alors qu’ils étaient dans la mission depuis 3h. Ils exigeaient de casser les maisons construites sur la concession de Kiniaka.
Ainsi pour la population de Bulungu, la présence du ministre de l’intérieur, Sécurité et Décentralisation ainsi que celle de sa collègue de la Justice et Droits humains paraissent importantes pour décanter cette situation qui n’a que trop duré.