(Le Potentiel)
Le coordonnateur de la société civile du Bas-Congo, Valentin Vangi Ndungi a déclaré samedi 12 juillet à Radio Okapi que plus de mille Congolais de la RDC qui vivaient dans la ville de Pointe-Noire en République du Congo/Brazzaville
d’où ils sont expulsés, arrivent chaque jour à la frontière de Kimpangala dans le territoire de Tshela, à près de 300 kilomètres à l’Ouest de Matadi, capitale de la province du Bas-Congo.
Ces personnes rentrent depuis le mois d’avril dernier. Valentin Vangi Ndungi craint le risque de la montée de l’insécurité dans ce territoire.
Selon lui, ces retournés ont tenté de brûler les motos et les véhicules, suite à la majoration du prix de transport qui est passé de 50 à 150 dollars américains.
« La situation se dégrade davantage. C’est chaque jour qu’on reçoit au-delà de 1000 personnes. Ce qui est grave c’est la majoration des prix de la moto. Et cela révolte les expulsés », a affirmé Valentin Vangi. La police a pu calmer la situation a-t-il affirmé.
« Il a fallu que les militaires tirent en l’air pour disperser les retournés qui s’étaient révoltés et voulaient tout brûler. C’est une situation très grave », a ajouté Valentin Vangi.
Il a demandé l’assistance du gouvernement tant national que provincial pour aider ces refoules à regagner la cité de Tshela avant de gagner leurs provinces d’origines.
Depuis le début du mois d’avril, la police de Brazzaville expulse les Congolais de la RDC vivant à Brazzaville, à travers l’opération «Mbata ya mikolo» (gifle des aînés, en français).
Le but serait d’arrêter et renvoyer des étrangers présumés criminels dans leurs pays. Plus d’une centaine se millier de ressortissants de la RDC ont été refoulés dans le cadre de cette opération. Certains transitaient par le port de l’Onatra au beach de Kinshasa et d’autres par Tshela, en provenance de la ville de Pointe-Noire.