(Le Potentiel)
Une délégation envoyée par le gouvernement de Kinshasa, comprenant notamment des responsables de l’Agence nationale de renseignements (ANR) et des hauts responsables militaires et politiques, s’est rendue mardi 22 juillet sur le site près de la ville de Kisangani où seront cantonnés, en transit, les combattants FDLR ayant déposé volontairement les armes dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu
Selon Radion Okapi qui donne l’information, un groupe d’anciens rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui ont volontairement désarmé devait aussi arriver le mardi 22 juillet à Kisangani (Province Orientale) pour se rendre compte des conditions d’accueil qu’offre ledit site.
C’est ce qu’ont révélé les membres de la délégation venue de Kinshasa pour inspecter le site de transit où seront installés ces ex-miliciens qui viennent du Nord et Sud-Kivu.
Après avoir visité le site d’hébergement temporaire des ex-FDLR, les membres de la délégation envoyée par le gouvernement de Kinshasa ont discuté avec le comité provincial de sécurité.
Ils ont déclaré que ces ex-combattants et leurs dépendants viennent des centres de Walungu (Sud-Kivu) et de Kanyabayonga (Nord-Kivu) où ils étaient regroupés depuis leur désarmement volontaire. Ces ex-rebelles seront cantonnés au centre d’entrainement technique des bataillons des FARDC à 10 Km du centre-ville de Kisangani.
Les membres ont réaffirmé que ce site n’est pas le lieu de cantonnement final des ex-FDLR. Ces derniers y seraient regroupés avant leur rapatriement ou leur envoi dans un autre pays d’accueil.
Vendredi 18 juillet, des ex-combattants FDLR cantonnés à Walungu avaient refusé d’embarquer pour Kisangani, conditionnant leur départ par l’envoi d’une mission d’évaluation de viabilité des sites qui devront les accueillir à Kisangani.
Au total, ce sont 1 400 ex-combattants FDLR et leurs dépendants qui sont attendus « prochainement » au Centre technique de bataillons (CTB) à Kisangani.