(La Prospérité)
La nouvelle de la relocalisation des FDLR à Kisangani, chef lieu de la Province Orientale, a provoqué un tollé général au sein de la population locale. Tous comme un seul homme, du plus grand au plus petit, personne ne veut pas en entendre parler. L’opposition est totale. Le passé criminel des FDLR ne milite pas en faveur d’une relocalisation sur le territoire congolais. Pour éviter le pire au cas où cette relocalisation serait effective, la VSV a, par une note signée le 16 juillet, exprimé les inquiétudes de la population. Elle demande qu’un autre pays d’accueil soit trouvé pour les FDLR loin de la Rdc. Pour respecter la volonté du peuple congolais et permettre au pays d’entretenir des relations de bon voisinage avec le Rwanda.
La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime ses vives inquiétudes en rapport avec la délocalisation programmée et imminente de plus de mille combattants rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et de leurs dépendants évalués à quatre mille deux cents à Kisangani.
Point n’est besoin de rappeler et de souligner que la présence des FDLR et bien d’autres groupes armés nationaux et étrangers est à la base de pires atrocités et exactions dont des viols des femmes et des filles, des exécutions sommaires et extrajudiciaires, des enlèvements, des incendies des villages, des déplacements massifs et forcés des populations, l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la RD Congo ainsi que d’autres atteintes aux droits humains et au droit international humanitaire.
De son côté, le Gouvernement Rwandais a souvent été accusé de tirer profit de la présence des éléments FDLR en RDC pour envahir et déstabiliser directement ou indirectement l’Est de la République Démocratique du Congo.
Comme d’aucuns peuvent le constater, les combattants FDLR se sont tellement distingués dans des exactions qu’ils sont devenus indésirables dans toutes les provinces de la RD Congo, en commençant par le Nord-Kivu.
Aussi, la VSV invite-t-elle les autorités Rd congolaises et la Communauté internationale à prendre en considération les protestations des Congolaises et Congolais.
C’est ici l’occasion de rappeler à la Communauté internationale la nécessité du dialogue inter-rwandais, seule voie susceptible de permettre aux FDLR de retourner dans leur pays et de permettre à ceux qui sont accusés d’avoir pris part au génocide de se présenter devant la justice rwandaise ou internationale.
Cependant, en attendant le début de cet éventuel dialogue, la VSV réitère sa demande au Gouvernement de la République Démocratique du Congo et à la Communauté internationale de respecter la volonté de la population rd congolaise.